Luke Holmes était un garçon comme les autres jusqu’à l’âge de seize ans. Il vivait dans une famille tout ce qu’il y avait de plus banale. Un père et une mère très présente, une petite sœur de rêve. Évidement la vie de Luke était, géniale. En tout ca, il disait toujours cela au gens qui le lui demandait. Pour les autres, Luke avait toujours était un garçon un pue dans son monde, mais qui faisait des efforts pour aller vers les autres. D’un naturel pas vraiment souriant il était dur de lui arracher un sourire. Luke allait rentrer en deuxième année au lycée, tout allait bien. Et vint le jour de ses seize ans. Le pire jour de sa vie. Celui où il se rendit compte qu’il n’était pas comme les autres enfants de son âge. Il allait devoir apprendre à être différent. Le matin des seize ans de Luke, 8h00.
Luke se réveilla en sursaut. Sa nuque était douloureuse, ses bras lui faisaient atrocement mal et le garçon espérait que tout soit ne sot que le résultat des courbatures dû au sport de la veille. Luke resta un instant allongé dans son lit. Aujourd’hui était un grand jour. Seize ans, il avait seize ans. Il se sourit à lui-même et s’étira, grimaçant à nouveau en sentant ses muscles se raidir. Il se leva lentement, et remarqua alors que ses couvertures étaient tombées au pied du lit. Luke ne se souvenait pas d’avoir eu un sommeil agité. Il bailla et regarda autour de lui, comme s’il le faisait pour la première fois. Et c’est là qu’il remarqua la première chose étrange. Des plumes noires jonchaient le sol par ci par là, comme si quelqu’un s’était amusé à en éparpiller partout dans la pièce durant la nuit. Il se leva et se sentit beaucoup, beaucoup plus lourd que d’habitude. Il en ramassa quelques unes et se jura de demander à sa petite sœur si la plaisanterie venait d’elle. Il soupira et se dirigea vers son armoire. Seulement autre chose attira son attention. Il passa devant le grand miroir qui se trouvait dans un coin de sa grande chambre. Il se dévisagea et se rapprocha. Son dos. Quelque chose n’allait pas avec son dos. Le bas de son ventre aussi d’ailleurs. Il était noir et… Luke porta la main à son bassin et toucha sa peau avant de retirer immédiatement ses doigts. Des plumes. Sur son dos, et qui lui recouvraient aussi une majeure partie du torse. Il ouvrit la bouche avant de la refermer aussitôt. Aucun son n’en sortit. Il se gratta le dos alors frénétiquement et elles finirent par se décoller une à une. Quelque minutes plus tard, Luke se tenait au beau milieu de sa chambre et hurlait à plein poumon. Les plumes s’étaient détachées de son corps, mais il sentait qu’elles n’étaient en fait que la prolongation de ce dernier. Des ailes. Il avait des ailes.
Sa mère avait entendu son cri car elle monta aussitôt à l’étage. Les réflexes de Luke furet rapide. Il tira sur ses couvertures et se les jeta sur le dos. Etrangement, ses ailes se replièrent comme il les avait trouvées au début et Luke se sentit de nouveau enveloppé dans une étrange douceur. La porte s’ouvrit et sa mère passa la tête au travers.
Déjà debout Luke ? C’était quoi ce cri ?Je heu… me suis coincé les doigts dans les portes de l’armoire. J’arrive bientôt.J’espère hein ? C’est un jour spécial aujourd’hui !Luke lui rendit son sourire, si on pouvait aller ça sourire et une fois qu’elle eu fermé sa porte, il la verrouilla avant de jeter le drap au sol. «
Bon sang mais c’est quoi ce bordel… C’est un mauvais rêve, réveille toi mec… tu dors, tu dors… ». Sauf que ce n’était pas un rêve et Luke le comprit bien assez tôt lorsqu’il entreprit de s’habiller. Il enfila aisément son jean, mais le tee shirt posa plus de problème. Il refusait de passer tan est si bien que le premier fini par se déchirer sous la pression. Ses ailes étaient incapables de tenir en place et pourtant, le jeune homme y mit toute sa bonne volonté. Il réussit à enfiler un sweat un peu grand au bout d’une demi-heure. Ses ails avaient retrouvé leur position « discrète ». Il descendit les marches qui menaient à son salon. Ses parents l’attendaient, sa petite sœur aussi. Pour la première fois de sa vie, Luke passa un anniversaire horrible.
Un mois plus tard.
Luke avait passé des heures et des heures enfermé dans sa chambre. Juliet, sa petite sœur se posait des tas de questions. Pourquoi ? Pourquoi depuis ses seize ans Luke était-il toujours très occupé, pourquoi sa chambre était verrouillée, pourquoi les rideaux étaient-ils toujours tirés ? Juliet avait passé des heurs à toquer à la porte, mais son grand frère, d’ordinaire si proche d’elle ne lui répondait jamais.
Pour la simple et bonne raison que Luke essayait de comprendre. Les mutants, c’était du pipo, ça n’existait pas et pourtant… Luke avait d’abord tenté de comprendre comment fonctionnait cette nouvelles parties de son anatomie, car elle en était bien une. Ces ailes faisaient désormais part entière avec son corps. Lui qui c’était toujours dis qu’il manquait d’un petit quelque chose chez lui… Il était servit. Luke commençait à comprendre comment s’en servir bien qu’il n’ai jamais vraiment décollé plus de deux mètres. Dans sa chambre, c’étai très délicat. Il ne lui fallu pas plus de sept jours pour comprendre comment replier ses ailes bien correctement afin qu’elles passent inaperçus aux yeux de ces parents, de ces camardes. Il avait simulé un mal de dos, de tête, des migraines afin de ne pas participer au sport. Les vestiaires n’étaient pas vraiment le bon endroit pour se changer. Mais Luke n’avait toujours pas reprit son envol, et cela le rongeait. Il avait envie d’essayer. De voir ce que cela faisait. De tout temps l’homme avait rêvé de pouvoir le faire. L’homme avait inventé l’avion, le parachute et de multiples moyens de transports afin de connaitre cette sensation. Luke pouvait, mais encore fallait-il trouver l’endroit, le lieu, le temps. Chaque soir, lorsqu’il rentrait chez lui, il s’enfermait à nouveau, laissant ses ailes noires respirer un coup. Luke passait ainsi beaucoup de temps le torse à l’air et se promit qu’un jour, il se trouverait les hauts adéquates.
Et puis un jour, le drame arriva. Les parents de Luke s’absentèrent un week end et Luke oublia de verrouiller sa porte de chambre. C’est là que sa petite sœur fit irruption. Juliet hurla à plein poumon et du haut de ses neuf ans se jeta sur celui qu’elle considérer comme un voleur. Luke se débattit et des plumes noires volèrent un peu partout. Il termina par la calmer. Juliet le regardait alors comme une personne merveilleuse. Elle oublia alors le côté anormal de la chose et contempla les ailes de son frangin, mal à l’aise.
On aurait dit des ailes de corbeaux… Dis Luke, tu as déjà essayé de voler avec ? Comment ca marche ? Comment t’as eu ça ?J’en sais rien Juliet… Je… J’ai jamais essayé de voler avec.Les yeux de Juliet s’illuminèrent et il comprit. Quelques instants plus tard, ils étaient tout les deux sur le toit de leur maison. Luke regardait le sol, quelques mètres plus bas. Sa sœur avait grimpé sur son dos et attendait qu’il prenne son envol. «
C’est une mauvaise idée, t’as même pas essayé de voler tout seul… » Mais l’idée de faire plaisir à sa cadette le rendait heureux. Là, Luke se laissa tomber. Ses ailes prirent le relai et la sensation qu’il éprouva était merveilleuse. Sa sœur riait aux éclats, leur balade ne dura quelques minutes, mais de nuit, les deux enfants Holmes passèrent un très bon moment.
Ne le dis à personne Juliet… dit alors Luke une fois rentré. Promis !Un mois plus tard.
Luke écoutait ses parents. Evidement, son secret n’était pas resté secret très longtemps. Juliet avait d’abord commencé par rêver de lui et puis finalement, ses rêves étaient devenus des cauchemars. Elle revoyait son frère, mais elle le voyait méchant. Si bien qu’un jour, au bout d’une énième crise de nerfs, elle avoua tout. Ses parents la prient pur une folle, et elle consulta un psychologue durant quelques temps avant que Luke mette un terme à tout ça. Maintenant, il se tenait au milieu du salon, son père et sa mère était assis dans leur canapé, Juliet sur les genoux de sa mère.
Ecoute mon garçon… commença son père.
Nous savons que ce n’est pas toujours facile pour toi, mais de là à faire avaler des bêtises comme ça à ta sœur…Mon frère est un oiseau !Ma chérie, ton frère n’est PAS un oiseau. dit sa mère.
Luke avait lâché un long soupire et il avait sentit le rouge lui monter au visage. Il enleva donc son tee shirt.
Luke rhabille toi voyons ce n’est pas un… OH MON DIEU !Les ailes noir se décollèrent lentement de son corps et s’ébrouèrent en suivant. Elles n’étaient pas particulièrement grandes et démesurés mais restaient tout de même imposantes.
Qu’est ce que c’est que ça ! Luke, enlève ça !Je ne peux pas… Et je ne veux pas.Son père se leva, lâchant un juron au passage. Il s’approcha de son fils l’air inquiet et fini par le repousser au bout de quelque secondes. Sa mère elle, était resté sur le canapé et c’étai mise à pleurniché, contre elle Juliet qui lançait des «
Mon frère est un oiseau ! Regardez ! Un corbeau même ! » Son père attrapa alors la première chose qui lui tombait sous la main – à savoir un parapluie – et le pointa vers le jeune homme l’air menaçant.
Je sais pas c’que t’es, ni pourquoi tu es là, mais mon fils n’a jamais été comme ça… Ouste démon !Luke recula d’un pas, rigolant un peu.
Papa je…Ne m’appelle pas comme ça !Il lui donna un premier coup et les ailes de Luke s’affolèrent. Il recula trop vite, balayant tout sur son passage. Ce fut une pagaille monstrueuse, bientôt, le salon des Holmes ressemblait juste à un champ de bataille. Luke fini par se calmer, mais il le regretta aussitôt. Il aurait dur se monter plus violent, plus agressif car son père l’empoigna et le traîna dans sa chambre. Sur le coup, le jeune homme était sonné. Son père l’y enferma. Il ferma tout.
Y’a un problème chez ce garçon ! Et tant qu’il ne sera pas résolu, il restera là dedans !Sa mère pleurait toujours, et Juliet avait aussi commencé. Quand à Luke, il s’était enfin réveillé. A présent il tambourinait de toute ses forces contre la porte, hurlait tout ce ces poumons lui permettaient de hurler. Les oiseaux n’étaient pas fait pour être en cage.
Trois mois plus tard.
Trois mois. Trois long mois que Luke était resté enfermé dans sa cage. Il avait commencé par se battre puis, au fur et à mesure avait abandonné. Il ne voyait plus sa mère, plus sa sœur, plus le peu d’amis qu’il avait réussit à se faire ne seize ans, juste son père qui le nourrissait le soir, juste avant d’aller dormir. Ce dernier était convaincu que Luke allait guérir. Et que le laisser enfermer sans rien était la bonne solution. Sauf que Luke était mal. Terriblement mal. Ses ailes ne lui servaient plus à rein et plus les jours passaient, plus sa haie envers son père grandissait. Contre sa mère aussi d’ailleurs, pourquoi ne faisait-elle rien ? Et pourquoi tout les gens du voisinage ne se posaient-ils aucunes questions ? Luke faisait des recherches sur internet jusqu’à que son père lui surprime l’ordinateur. Ce fut le dernier jour du troisième mois que Luke entendit une voix.
Il était allongé sur son lit, les bras en croix. Il était devenu d’une maigreur affolante et son visage paraissait encore plus dur, plus méchant qu’auparavant. « L’institue ». C’était le mot qu’il entendait tout le temps. Comme si, comme si ce mot avait une signification particulière. 21heures30 affichait son réveil. Luke poussa un long soupire quand la porte s’ouvrir à nouveau et qu’une assiette peu remplie se glissa dans sa chambre. Il hurla de nouvelles injures à son père mais rien ne vint en retour. Luke laissa échapper une larme, la première depuis trois mois. Il entendait encore sa sœur derrière la porte. Juliet était devenue à moitié dingue. Il les entendait, ses parents. Tous les soirs ils parlaient de Juliet, du fait que cela ne devenait plus possible. «
Elle devient dingue, peut être qu’elle va devenir comme lui ? » Luke n’en pouvait plus. Et le mot revenait de plus en plus souvent. Institue. Il se leva, guidé par des instincts qui lui étaient inconnu. Il posa sa main sur la porte de sa chambre fermé à clef et cria. Il battit des ailes, de plus en plus vite, et entendant sa sœur qui l’encourageait, Luke était plus fort. La porte tomba net et il se précipita dehors. Il embrassa Juliet en larme sur le front et couru vers la porte d’entrée. Son père s’était lancé à sa poursuite, sa mère avait attrapé sa petite sœur comme si sa vie en dépendait.
Reviens ici Luke ! Reviens ici tout de suite ! Si les gens te voient ils ils…Luke ne l’écoutait plus. Il ouvrit la porte en grand et à son grand étonnement, vis la sa voisine, du même âge que lui. Une fête, dans la maison d’en face.
Ils vont faire quoi ? M’arrêter ? J’aimerais bien voir ça. Je reviendrais Juliet !Là, sous le regard effaré de son voisinage, il prit son envol. Luke s’éleva un peu dans le ciel, et heureux de se sentir libre à nouveau se laissa guider. Il reviendrait pour sa sœur. Le vent lui fouettait le visage, et même si les températures étaient en baisse, Luke ne pouvait qu’apprécier ce moment. C’est ainsi qu’il arriva à l’institue Xavier après quelques heures passé dans le ciel. Là, Luke comprit qu’il ne serait plus jamais seul.
Luke resta là où son instinct l’avait guidé. Il continua tout de même à prendre des nouvelles de sa sœur. Il apprit que cette dernière avait été placée dans un internat pour enfant difficile mais cela ne le découragea pas. Il continuait régulièrement à lui envoyer des lettres. Luke avait changé. Trois mois avait suffis pour le bouleverser. Il ne voyait plus les êtres humains de la même manière. Il était devenue plus arrogant qu’avant et si toute fois cela était possible, plus renfermé. Mais Luke était heureux.