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L'hiver arrive ! Du moins, il est bien arrivé à New-York. Profitez-bien de la neige !
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 Definitely not an angel ft. Blake

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Riley Dawkins

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MessageSujet: Definitely not an angel ft. Blake   Definitely not an angel ft. Blake Icon_minitimeDim 12 Juil - 23:43



Blake & Riley
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Riley venait d’une longue balade en voiture, très longue en fait. Pourquoi? Parce qu’elle avait besoin de certaines plantes et ingrédients à tester pour des potions et elle ne les avait pas avec elle à l’Institut, c’était malheureux, mais c’était des choses qui arrivait et pour la peine, elle adorait faire de la route. En prime, elle ramenait des pousses pour son mur de végétation. Son don demandait du travail, mais elle ne s’en plaignait pas, c’était un don franchement drôle et tout, mais en même temps… ce n’était pas si simple à gérer. Disons que c’était un pouvoir plus intellectuel que pratique. Parce que le potentiel était presque infinis, mais il fallait savoir faire les bonnes combinaisons et que son propre corps suive le rythme. En ce moment, elle se concentrait sur la diversité, mais parfois, elle tentait la quantité, parce que c’était important tout ça.  

Donc, elle était sagement rentrée à l’Institut avec ses courses qu’elle avait laissé hors de la voiture. Elle avait finalement mit la main sur des pousses de mandragore et elle comptait bien s’amuser un peu. D’abord, elle allait s’en occuper à l’Institut et quand tout survivrait, elle le replanterait dans sa serre, tout simplement. Elle c’était garée tout près du boyau d’arrosage qui servait à nettoyer les voitures après une balade un peu trop salissant. En fait, elle adorait ce garer-là, même si ça faisait une peu plus long pour rentrer.  Pourtant, avant de rentrer, elle se devait de faire un tout petit truc. Rien de bien méchant. La balade avait été longue et le réservoir de la voiture était vide et ça, c’était chiant. Il faut mentionner ici que Riley n’avait jamais fait le plein d’une voiture à une station-service, jamais. Alors, comme à son habitude, elle avait pris une bouteille d’eau pleine. Un format intéressant de 4L, opaque bien sûr, sinon ce n’est pas drôle. Elle la sortit du coffre de la voiture pour l’amener vers son réservoir à essence et après l’avoir secouer brièvement – le 4L, pas le réservoir à essence- elle y versa l’eau, tout simplement. Elle refit la même chose plusieurs fois après avoir rempli la bouteille avec l’eau de du boyau. À chaque fois, elle secouait et hop, dans la voiture. Ouais, changer les liquides, ça rapportait un peu quand même et l’eau du robinet coutait vachement moins cher que de l’essence, ça demandait qu’un tout petit effort et l’eau devenait essence. C’était simple comme ça. Quoi? Son don n’était ni défensif, ni offensif, il était… plutôt du genre euh… utilitaire, alors ouais aussi bien s’en servir comme tel et l’utiliser. Ce qu’elle faisait en ce moment. Donc ouais, trafiquer de l’essence, s’auto-suffire en alcool et jouer à toute sorte de jeu, c’était ça son don. Finalement, elle versait la dernière quantité d’eau, elle commençait à connaitre ce réservoir par cœur. Une fois fini, elle rangea la bouteille vide dans le coffre, ayant transformé les restants d’essence collée aux parois en eau pour éviter les odeurs désagréables et les soupçons. Elle était adorable Riley, vraiment, ou pas.

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Blake Whisper

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Tu persistes à te dire que ce n'est rien pourtant t'as cette putain de chaleur dans les entrailles à chaque fois que tu le vois. Foutue addiction.
Tu le sens pulser régulièrement, s'affoler parfois, trahir les émotions de son propriétaire au rythme de son myocarde. Le sang ne ment pas, le sang est le traître à même leur corps tandis qu'il répond à la moindre de tes volontés. Aucune prison de chaire ni de tissu veineux ne t'arrête et, si tu sais soigner les hémorragies, tu préfères le pouvoir cruel qu'il t'accorde. Tu peux le diriger où tu le souhaites, tu peux en modifier le cours, la pression et l'état. Le rendre aussi solide que du métal, le faire flotter si tu le souhaites, chauffer jusqu'à imploser si la fureur te dévore de ses crocs acérés. Capable d'agir au niveau moléculaire aussi bien que plus général, les possibilités et applications te semblent presque infinies et, acharné, tu n'as de cesse d'expérimenter de nouvelles choses. Hémokinésiste, ton don est aussi nécessaire à ta survie que le sang que tu sens couler dans la moindre de tes veines.
Entraîner ton don et continuer d'ouvrir les yeux des autres mutants quant au fait que les humains vous sont inférieurs. Et accessoirement assister aux cours. Tout pour essayer de ne pas trop penser au mec qui hante tes pensées et qui semble prendre un malin plaisir à l'éviter.
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MessageSujet: Re: Definitely not an angel ft. Blake   Definitely not an angel ft. Blake Icon_minitimeJeu 30 Juil - 3:50


Not an angel



Insérant la clé dans le contact de ta voiture, le moteur s'était allumé en un doux ronronnement. Il n'avait fallut que quelques minutes de plus pour que tu te trouves hors de l'institut, profitant d'une route peu fréquentée pour accélérer, rouler un peu plus vite que la limite autorisée. La fenêtre légèrement ouverte, un vent estival s'engouffrait dans l'habitacle, soufflant tes pensées comme si elle n'était qu'un tas de feuilles. Et c'était très bien comme ça. Tes pensées devenaient trop envahissantes, frustrantes, contrariantes ces derniers temps. Enfin, plus spécifiquement leur sujet privilégié le devenait, bien malgré toi. Tes doigts enserrent un peu plus le volant de ta voiture comme si l'étrangler suffirait à faire disparaître tes pensées cruelles trop rapides à revenir t'étouffer à la manière d'un serpent constricteur. Fuck. Oui, c'est peut-être justement le problème... Rageusement, ton pied enfonce un peu plus l'accélérateur. Le moteur rugit, imité par le fauve enfermé dans cette cage qui lentement perd ses feuilles d'or pour se faire prison. La voiture bondit en avant, et les traits sur l'asphalte se font rapidement bandeau ininterrompu tandis que tu accélère, accélère sans cesse. Le vent mord ton visage, cingle ton épiderme, menace d'attaquer tes yeux. Se croit-il cruel ? Non, c'est au contraire plus agréable qu'autre chose, alors que tes pensées semées, restées en arrière, semblent momentanément te laisser en paix. La cruauté n'a rien avoir, et tu es l'un des mieux placé pour le savoir. Le royaume d'obscurité dans lequel tu vis en est empli, jusqu'à la moindre molécule, les ténèbres qui te drapent, composées jusqu'à la moindre particule. Toujours est-il que la vitesse te plait autant que te calme. La montée d'adrénaline, l'accélération synchronisée des battements de ton myocardes. Un sourire vient tordre tes lèvres, un rictus les caresse. Un instant, la pensée que ta voiture puisse déraper, dérailler de son chemin tout tracé t'effleure. Pourtant tu ne relâche pas la pédale d'accélérateur, tu pousses un peu plus l'aiguilles sur le cadrant. Le danger t'a toujours excité, quelle que soit la manière. Tu te sens un peu plus vivant, risquer ta vie et à frôler la mort. A moins que ce ne soit le contraire ? Tu t'en contre-fiche à ce moment comme à tous les autres.

Finalement, tu te décides à ralentir au fur et à mesures de longues minutes, retrouvant bientôt une vitesse normale, légale. Ton regard coule vers la jauge d'essence, vérifiant qu'il t'en reste suffisamment, avant de se déporter vers la route. Conduire à cette allure t'as détendu, au moins pour quelque temps. Pour la suite de la soirée, probablement, et si tu pouvais prolonger encore un peu, jusqu'au petit matin ça ne te déplairait pas. Ce pourquoi tu changes de trajectoires, te rapproches de l'institut pour partir en direction de  New York. Une soirée sans soucis, c'est peut-être ce qu'il te faut, même si ce n'est pas une remise à zéro. Ca n'est pas comme si tu ne t'habituais pas à te retrouver à penser à lui, ni à retrouver un semblant de maîtrise sur elle bien qu'il persiste à te hanter. Soit. Ce soir, tu n'y songeras plus, tu le bannis de ton esprit pour quelques heures, fermes à double tour. Ce soir, tu sors. Tu choisis un bar au hasard, tu bois quelques verres, ou un peu plus et tu laisses l'alcool t'enivrer. Et si tu trouves une meilleure distraction... Eh bien tu ne t'en priveras pas, tout simplement. Aucune raison de le faire, après tout. Et justement, alors que tu ralentis pour un tronçon de route, tu en aperçoit une. Pas exactement ce à quoi tu pensais en parlant d'une autre distraction, quoiqu'on ne sait jamais, mais une distraction tout du moins. Tu as ralentis un peu plus en croyant reconnaître ses traits, et en passant à côté d'elle, tu as pu en avoir confirmation. L'intrigante Riley Dawkins. Tu as beau partager des cours avec elle, tu ne connais que très peu de choses d'elles. Même l'entraînement dans la salle des dangers ne t'en a apprit que peu sur son don. Un peu, trop peu. Tu sais qu'il concerne les liquides, qu'elle peut les changer à volonté. Mais où se situe la limite ? Et est-ce la seule chose qu'elle peut faire, où y a-t-il plus ? Tu ne sais pas, tu ne peux qu'émettre des hypothèses, et le moment est peut-être arrivé de les vérifier. Aussi, tu te gares sur le côté tout juste quelques mètres plus loin de sa voiture, claque doucement la porte alors que tu en sors. Nonchalamment, tu prends le temps de la fermer -comme s'il y en avait besoin- avant de t'avancer vers elle. Ton éternel sourire en coin s'installe sur tes lèvres, ton regard posé sur elle.

- Tiens tiens, Riley.

Quelques pas encore, puis tu t'arrêtes près d'elle, lançant un rapide coup d'oeil à sa voiture avant de le poser à nouveau sur elle, amusé.

- On se tombe dessus même en dehors maintenant. Si je n'étais pas arrivé après toi, je croirais presque que tu me suis. Qu'est-ce que tu fais arrêtée là ? La demoiselle en détresse tombée en panne sèche, perdue en chemin ?

Douce ironie, évidemment. Ton ton est narquois, taquin. Tu sais très bien qu'elle n'a rien d'une demoiselle en détresse, et qu'elle n'est probablement pas perdue. Et qu'elle aurait plutôt tendance à t'éviter qu'à te suivre. Ta voix perd quelques demi-tons, devient plus grave pour mieux se faire velours teinté nuances obscures.

- Les routes perdues au milieu de nulle part peuvent s'avérer être des endroits plus dangereux qu'ils n'y paraissent tu sais. Surtout lorsqu'on se promène seule.

Non, bien sûr, tu ne lui feras rien. Mais tu as toujours été le prédateur aux apparences trompeuses, aux pattes immaculées pour camoufler la manière rouge dont la fourrure du fauve s'est imbibée du carmin de tes victimes. C'est peut-être toi, le danger. Que ce soit pour elle ou d'autre, ou plus simplement le secret qui l'entoure, elle et son don.


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MessageSujet: Re: Definitely not an angel ft. Blake   Definitely not an angel ft. Blake Icon_minitimeJeu 30 Juil - 4:39



Blake & Riley
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L’Institut c’était bien, vraiment, mais elle n’aurait pas réussi à y vivre 100% de son temps. Non mais sérieusement, elle avait 24 ans, elle ne pouvait pas vivre entourée d’ado ou de jeunes mutants immatures pour toujours, c’était impossible. Elle préférait donc garder son appartement à elle en plein cœur de New-York. Elle avait décidé d’amener ses mandragores directement à son appartement et s’amener des échantillons à l’école à la place. C’était simple, elle c’était rappelée que cette plante sentait très fort et il n’y avait pas vraiment d’espace dans la chambre pour se dire aérer. Elle c’était donc mise en route vers chez elle, son vrai chez elle. Elle roulait légèrement au-dessus de la limite, comme toujours. L’air clim ouverte, les fenêtres fermés, la musique à fond, comme toujours.

Tout allait pour le mieux jusqu’à ce qu’elle doive s’arrêter sur le bas-côté. Grand soupire d’exaspération, ici et elle était sortie. Elle avait fait le tour de tous les réservoirs et les avait remplis grâce à l’eau qu’elle gardait dans le coffre. Comme ça, elle avait de tout. En général, elle ne faisait pas vraiment attention au jauge et autre, parce qu’un manque d’essence ou quoique ce soit ne lui arrivait jamais véritablement. C’était la même chose pour l’huile, le liquide à frein, le lave-glace… elle s’en fichait, de l’eau et hop, le tour était jouée. Elle n’était pas vraiment douée en mécanique, mais elle apprenait vite et son esprit vif l’aidait dans ce domaine. Elle était prête à remonter dans la voiture quand elle entendit une voix, une voix et son nom. Elle se retourna rapidement pour reconnaitre Blake. Oh, parce qu’il y avait des gens qui sortaient de l’Institut parfois?

–Blake.

Parce qu’il ne l’avait pas salué. Il avait fait un « tiens tiens » donc… elle pouvait ne pas le saluer. Ouais, logique féminine, ne posé pas de question. Il l’observait, elle l’observait. S’il c’était arrêté, ce n’était surement pas pour jouer les bons samaritains quand même. Monsieur l’accusait limite de le suivre. Comme si c’était le genre de la sorcière, non. Si elle voulait le voir, elle lui aurait proposé à boire et elle s’en serait servi toute une journée, tout simplement. Riley… demoiselle en détresse? À ses mots, elle n’avait pas pu s’empêcher de rire doucement. Comme si c’était simplement possible.

-La demoiselle en détresse oubli parfois de vérifier l’état de son moyen de transport, mais ça va, je suis douée en mécanique. Au final, un peu d’eau et tout est réglé.

Ouais bon, ce n’était pas exactement vrai, mais elle s’en fichait. Elle n’avait pas à être honnête avec quelqu’un qu’elle ne connaissait pas et ce n’était pas tout à fait mentir. Surtout qu’elle avait rajouté pour l’eau donc… ça allait. Il savait déjà plus ou moins de toute façon, il ne savait juste pas à quel point. Encore là, regard joueur, amusé de la part de Riley, limite provoquant quand il lui dit que l’endroit peut-être dangereux. Surtout quand on s’y promène seule. Comme si elle pouvait avoir peur de pauvre petit humain et si elle rencontrait un mutant… elle aurait vite fait de le surprendre avec une concoction de son cru. Pourtant, la tout de suite, elle voulait l’embêter lui. Elle voulait le piquer au vif, parce que s’il lui donnait le rôle de demoiselle en détresse, il s’octroyait soit le rôle de chevalier blanc… soit celui du dragon, donc… du prédateur. Donc, elle voulait savoir ce qui serait le cas en lui balançant simplement :

-Ça va, pour ça… faudrait qu’il y ait un prédateur qui puisse m’inquiéter. Quelque chose de gros et de méchant tu vois? Alors, je n’ai pas bien peur, ça ne cours pas les rues. Mais merci de t’inquiéter.

Parce qu’au final, dans tous les cas, elle avait un cerveau et savait s’en servir. Elle ne craignait pas vraiment les gens, peut-être un peu plus les mutants, mais… Blake était un hémokinésiste. Elle glissa donc ses mains dans ses poches négligemment pour signifier qu’elle n’avait absolument pas peur. On est d’accord, des deux… c’était clairement elle le prédateur. Elle l’avait prouvé à mainte reprise et si elle n’était pas le prédateur, elle était au moins la dominante. Elle avait passé le test de la salle des dangers malgré qu’elle fût un électron libre, elle arriverait surement à berner Blake aussi.

-Tu retournais à l’Institut?

Elle n’avait pas porté attention au sens de son arrivé à lui. Donc, elle ne pouvait pas savoir s’il se rendait en direction de l’Institut où il en sortait. Parce qu’entre l’Institut et les bars, elle n’imaginait pas vraiment d’endroit où un mutant pouvait aller. Elle, elle avait sa vie à New York, c’était différent. Elle pouvait passer sa vie sans retourner à l’Institut, jusqu’elle y apprenait trop pour le quitter de cette façon. Elle voulait en savoir plus, elle voulait en savoir toujours plus. Un jour, elle connaitrait chaque recoin de son pouvoir et ce jour-là, elle pourrait enfin commencer à s’amuser.

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Tu le sens pulser régulièrement, s'affoler parfois, trahir les émotions de son propriétaire au rythme de son myocarde. Le sang ne ment pas, le sang est le traître à même leur corps tandis qu'il répond à la moindre de tes volontés. Aucune prison de chaire ni de tissu veineux ne t'arrête et, si tu sais soigner les hémorragies, tu préfères le pouvoir cruel qu'il t'accorde. Tu peux le diriger où tu le souhaites, tu peux en modifier le cours, la pression et l'état. Le rendre aussi solide que du métal, le faire flotter si tu le souhaites, chauffer jusqu'à imploser si la fureur te dévore de ses crocs acérés. Capable d'agir au niveau moléculaire aussi bien que plus général, les possibilités et applications te semblent presque infinies et, acharné, tu n'as de cesse d'expérimenter de nouvelles choses. Hémokinésiste, ton don est aussi nécessaire à ta survie que le sang que tu sens couler dans la moindre de tes veines.
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MessageSujet: Re: Definitely not an angel ft. Blake   Definitely not an angel ft. Blake Icon_minitimeJeu 6 Aoû - 4:13


Not an angel



En quête d'une distraction, tu avais prit la route. Des kilomètres passés à rouler à une vitesse aussi illégale que délicieusement dangereuse pour calmer tes nerfs à vif. Puis, tu avais fini par ralentir et changer de direction en vue de chercher une distraction tout autre. Il ne s'agit plus de calmer ton humeur auparavant massacrante, perdue entre ire et frustration. A présent, l'objectif est de te changer les idées. D'empêcher la récidive, d'éloigner la rechute. Parce que tu sais qu'inévitablement, elle reviendra. Que ce soit dans quelques minutes ou quelques heures, quelques jours et quelques nuits. La route est calme, presque déserte, et l'air qui s'engouffre dans ta voiture, agréablement frais. Puis tu la remarques, arrêtée sur le bas-côté, hors de sa voiture. Un instant, une seconde de réflexion. Il n'en faut pas plus pour que tu fasses ton choix. Tu te gares à quelques mètres, sors de ta voiture et la rejoins. Riley Dawkins sera ta distraction du soir. Comment reste la question, mais en tous les cas, tu veux en apprendre plus sur elle et sur ce fameux don qu'elle refuse de dévoiler dans son entièreté. Tu l'abordes, et elle se retourne vers toi pour t'offrir la vue de son visage encadré de boucles brunes. Un rire s'échappe de ses lèvres entrouvertes en réponse à ton ironie doucereuse, à la malice de tes paroles. Elle reprend tes termes, ton expression, et ça te fait sourire en retour. Toujours amusé, bien qu'un peu moins narquois, tu perds une goutte de ton insolence. Tu l'apprécies plutôt bien, Riley. Intrigante, amusante. Ca suffit à piquer un peu ton intérêt, à vouloir percer les secrets qui l'entourent encore. Oui ; elle devrait-être une intéressante distraction, une bonne diversion pour leurrer tes pensées indociles. Lorsqu'elle mentionne l'eau cependant, tu arques un sourcil. A moins qu'il ne s'agisse justement du niveau d'eau, il n'y a pas beaucoup de problèmes mécaniques que l'on peut régler avec. A moins justement de posséder un don comme celui de ladite demoiselle en détresse qui doit s'avérer particulièrement utile dans ce genre de situation. Tu ne connais certes pas tout à son sujet, mais le cours en salle des dangers aussi... écourté fut-il pour ton bel agacement, et le fait de te retrouver en équipe, puis en binôme avec elle pendant un temps t'as déjà permis d'apprendre plusieurs choses. Tout d'abord, il concerne les liquides, bien que tu n'en connaisses pas l'exacte limite. Plus précisément, de transmutation de liquide. Elle a bien tenté de te faire croire que cela se restreignaient aux boissons, tu n'y as pas cru. Et elle s'est trahie aussi bien par les mots que par les actes, en avouant que son pouvoir concerne effectivement d'autres liquide. Un don utilitaire, comme elle t'a expliqué. Et tu veux savoir à quel point. Aussi, tu retrouves vite ton insolence doucement narquoise qui teinte cet éternel mais ravageur sourire en coin.

- Juste un peu d'eau, bien sûr. La demoiselle en détresse n'en serait donc pas une ?

Ta question aurait pu sembler intriguée ou sarcastique, pourtant elle n'est ni l'une ni l'autre. Non ; ta voix se pare de ce velours obscur, prend ce ton presque félin, peut-être un peu malicieux. Le jeu a commencé, la distraction est entamée. Et le regard presque provoquant qu'elle te lance par la suite n'en est qu'une preuve supplémentaire : elle aussi, semble vouloir jouer, s'amuser. Pour combien de temps, tu ne le sais pas encore, mais plus les secondes passent, les minutes s'égrainent, plus ta décision de l'embarquer pour la soirée se renforce. Tu ne la forceras pas, mais tu l'y persuaderas. Et le seul moyen de savoir ce qui se passera, si tu en découvriras plus sur son don ou non. Et puis, pourquoi refuser de la compagnie pour une soirée ? Même si vous ne faites que boire un verre ou deux. Elle sera la parade qui repoussera tes pensées révoltées, barrage qui tiens éloigné. A la suite de ses paroles cependant, tu ne peux cette fois empêcher un léger éclat de rire d'échapper à tes lèvres. Aucun prédateur qui ne puisse l'inquiéter ? Elle te connaît si mal, elle ne te connaît pas. Leurrée par la façade, illusionnée par les masques et les sourires. De ce qu'il y a en dessous, de ce qui rôde sous la surface, elle ne sait rien, ou si peu. Personne ne le sait réellement, d'ailleurs. Sauf toi. Sauf peut-être lui. Rageant silencieusement, tu vires son image de ton esprit à coup brutaux. Tu refuses de t'éloigner de tes pensées actuelles, de ce jeu avec elle.

- A toi de me dire ce que tu vois, Riley. Mais les prédateurs les plus dangereux ne se montrent que rarement à la lumière. Ils tendent à préférer les ombres et attendre le bon moment pour se révéler à leurs proies. Alors surtout regarde bien.

Et à nouveau, dans tes paroles susurrées s'entremêlent une petite part de tes ombres. Tu n'as pas pu t'empêcher de river tes yeux aux siens, capturant son regard, te rapprochant sensiblement à pas de loup, penché légèrement pour attirer son attention. Puis soudainement, tout repart, l'air justement prédateur s'égare pour laisser reparaître ton sourire en coin comme si tout ça n'était qu'une comédie,  jeu d'acteur d'une mise en scène à part entière. Hypocrisie. C'est dans l'inverse que repose la vérité. Finissant par te demander si tu retournais à l'institut, tu t'appuies légèrement contre sa voiture, sans la quitter du regard. La courbure est plus calme, sans trace aucune d'insolence ni de moquerie cette fois. Légèrement, tu secoues la tête. C'est légèrement enjôleur que tu te fais cette fois, légèrement séducteur sans jamais trop en faire.

- Non. Je sortais. Boire quelques verres, profiter de la nuit sans savoir pas ce qu'elle me réserve. - Tu marques une courte pause, laisses les mot planer dans l'air quelques secondes, le temps qu'ils s'imprègnent, laissent prédire ton idée. D'un mouvement infime, à peine perceptible, tu inclines la tête sur le côté, vrille son regard du tien. - Accompagnes-moi. J'ai envie de ta compagnie.

Toujours à la regarder, tu te redresses de ton appui, prêt à esquisser un geste vers ta voiture, ou à rester, si elle a besoin d'être persuadée. Tu sais que tu y arriveras.


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MessageSujet: Re: Definitely not an angel ft. Blake   Definitely not an angel ft. Blake Icon_minitimeVen 7 Aoû - 1:56



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Elle n’était pas du genre demoiselle en détresse, jamais. En fait, elle ne se mettait que très rarement dans des situations complexes et même là, elle s’en sortait toujours. En fait, l’une de ses qualités les plus pratiques étaient sans nulle doute son ingéniosité et plus le temps avançait et plus elle trouvait à régler ses problèmes avec son pouvoir. Comme maintenant. Elle avait eu un souci avec sa voiture et elle l’arrangeait comme une grande. Bon d’accord, elle n’aurait pas été capable de faire une pièce, mais une soudure… colmater une fuite ou changer les liquides de la voiture. Des trucs banales quoi. Donc, c’est comme ça qu’elle vit la voiture de l’autre s’arrêter, comme si elle avait besoin d’aide… vraiment. Pourtant, ce n’était jamais le cas. Si c’était la fin du monde demain, Riley serait surement une des plus aptes à s’en sortir. Genre, elle mangerait des crêpes toute sa vie, mais bon. Pourtant, lorsqu’elle releva les yeux, c’était Blake qui était là. Le hasard faisait bien les choses parfois, fallait bien l’avouer. Ils commencèrent à discuter tranquillement. Elle avait l’air d’une demoiselle en détresse? Vraiment? Parce qu’elle ne trouvait pas elle en fait.

« Je suis rarement une demoiselle en détresse. Trop de fierté et de ressources pour me la jouer femme faible. »

Avec un haussement d’épaule nonchalant. Parce qu’en fait, c’était comme évoquer un fait banal, ouais, Riley avait de la fierté, beaucoup et ce, surement pour toujours. Elle se l’était trouvée vers ses 17ans. Une bonne chose, vraiment. Il était là, c’était drôle, le jeu allait donc continuer non? Ce jeu qu’ils avaient commencé dans la salle des dangers avant que Blake soit décrété « mauvais mutant » par les règles du jeu. Genre, il était donc logiquement plus mauvais qu’elle. Qu’Halvard le soit, ce ne l’avait pas étonné, mais maintenant… elle devait se méfier un minimum de Blake quand même. Bon méfier, c’était un grand mot, surtout juste… faire gaffe quoi. Son regard c’était fixé au sien, quand il c’était rapproché, un peu à la façon d’un… prédateur en fait. Il lui demandait ce qu’elle voyait. Que les prédateurs les plus dangereux ne fonctionnait que dans l’ombre. Qu’ils se révèlent au bon moment. Du coup, fallait bien regarder. Le problème c’est que son regard c’était rivée au sien de la même façon, que son rythme cardiaque n’avait même pas augmenté. Elle n’avait pas peur, son sourire provocateur par contre, limite moqueur lui, était bien présent quand elle rajouta simplement, comme un avertissement à peine dissimuler :

« Mais c’est souvent sous les atours des plus belles plantes que se cache le pire des poisons. La nuance, c’est que les prédateurs ne savent pas s’en méfier. »

Elle jouait avec le feu, elle le savait. Elle s’amusait déjà, c’était surement mal au final, mais elle s’en fichait. Elle voulait que monsieur « je suis dangereux » réalise qu’elle aussi, à sa façon, savait l’être. Elle en avait marre de passé pour la fille sans défense. Le rôle était pratique, mais sans plus. Elle avait envie de jouer dans la cours des grands, tout simplement. Il était redevenu normal et le sourire de la sorcière c’était fait plus amusée, plus vraie, même s’il ne se rendait pas à l’éclat de ses yeux, jamais. Elle avait finalement demandé s’il retournait à l’Institut ou pas. En fait, elle et Blake se ressemblait sur plusieurs points, il fallait garder cela en tête. Il sortait boire, profiter de la nuit et aviser au fur et à mesure, la dernière phrase la fit sourire un peu plus. Il avait envie qu’elle l’accompagne? Donc, il n’avait pas envie d’être seul. C’était déjà ça. Elle pouvait se le permettre sans problème, du coup…

« Hm, je peux bien, mais… on va devoir faire un arrêt d’abord. Si tu me veux vraiment ce soir, suis-moi. On prendra qu’une seule voiture ensuite ou… on marchera, à toi de voir. »

Elle avait haussé les épaules et elle était repartie monter dans sa propre voiture. Elle n’allait pas attendre mille ans de savoir sa réponse. Elle s’en fichait totalement en fait. Donc ouais… aussi bien s’amuser et prendre des risques dans la vie. Elle connaissait le chemin par cœur et quand elle tourna dans les rues tellement connues de New York, elle en avait presque qu’oublié que peut-être, il l’a suivait et que peut-être, elle devrait lui présenter son appartement. Parce que c’était exactement là qu’elle l’amenait, elle avait une mandragore à aller déposer et déjà, la voiture gardait l’odeur caractéristique de la plante. Elle ne l’aurait pas supporté dans la chambre, à ça non. Elle c’était garée dans son stationnement, elle en avait deux, parce que techniquement… c’était des couples qui vivaient. Donc, deux voitures. Même si ici, on pouvait tout faire à pied ou en bus. Bref. Elle c’était stationner et elle était sortie pour voir si monsieur l’avait suivie. Prenant la peine de sortir de son coffre le sac contenant sa plante.

« Je dois déposer ça et je suis à toi.»

Elle avança, sans même lui proposer de la suivre, parce que dans la vie, il fallait savoir oser et prendre des risques et qu’elle ne doutait même pas qu’il en soit capable. Rapidement, elle déverrouilla, entra et s’appuya au mur du fond une fois dans l’ascenseur. Il y avait de tout dans cet immeuble, même une piscine intérieure au sous-sol, alors l’ascenseur était nécessaire, surtout qu’elle habitait au dernier étage.

« Tu veux passer la soirée où? »

Savoir si elle avait besoin de se changer ou pas. C’était un truc important non? Bon, en même temps… elle allait le faire quand même, parce qu’elle avait l’impression que la plante c’était maintenant greffé à sa peau, du moins… l’odeur de cette dernière. Elle aurait eu besoin d’une douche… il allait attendre? Elle n’en savait rien. Une fois les portes ouvertes, elle s’engouffra dans le petit halle (j’avais écrit Hal’ je te jure D: ), elle déverrouilla la porte et entra, comme chez elle. Elle se rendit vers l’ilot de la cuisine pour y déballer son sac. Plusieurs pousses de toutes sortent, une dizaine de bébé plante en tout. Elle prit la peine de les mettre dans un plateau et de les arroser légèrement tout de suite avant de les monter, elle les planterait demain. Elle releva son regard vers Blake qui l’avait sagement suivit. C’était rare les hommes obéissant de nos jours, non?

« Je vais les déposer à la serre, tu m’attends ici ou tu montes c’est comme tu veux. »

Avec un haussement d’épaule et une main qui se glissait nonchalamment dans sa tignasse sauvage. Ouais, le jeu commençait et Blake ne saurait plus ce qu’elle avait comme pouvoir au final.  

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Blake Whisper

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Tu persistes à te dire que ce n'est rien pourtant t'as cette putain de chaleur dans les entrailles à chaque fois que tu le vois. Foutue addiction.
Tu le sens pulser régulièrement, s'affoler parfois, trahir les émotions de son propriétaire au rythme de son myocarde. Le sang ne ment pas, le sang est le traître à même leur corps tandis qu'il répond à la moindre de tes volontés. Aucune prison de chaire ni de tissu veineux ne t'arrête et, si tu sais soigner les hémorragies, tu préfères le pouvoir cruel qu'il t'accorde. Tu peux le diriger où tu le souhaites, tu peux en modifier le cours, la pression et l'état. Le rendre aussi solide que du métal, le faire flotter si tu le souhaites, chauffer jusqu'à imploser si la fureur te dévore de ses crocs acérés. Capable d'agir au niveau moléculaire aussi bien que plus général, les possibilités et applications te semblent presque infinies et, acharné, tu n'as de cesse d'expérimenter de nouvelles choses. Hémokinésiste, ton don est aussi nécessaire à ta survie que le sang que tu sens couler dans la moindre de tes veines.
Entraîner ton don et continuer d'ouvrir les yeux des autres mutants quant au fait que les humains vous sont inférieurs. Et accessoirement assister aux cours. Tout pour essayer de ne pas trop penser au mec qui hante tes pensées et qui semble prendre un malin plaisir à l'éviter.
09/07/2014
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MessageSujet: Re: Definitely not an angel ft. Blake   Definitely not an angel ft. Blake Icon_minitimeLun 10 Aoû - 18:35


Not an angel



Poison. Le mot sonne parmi le flot de ses quelques paroles, le mot résonne. Il clique et fait déclic, attire ton attention sans que tu n'en comprennes encore la raison. Tu es étrangement certain qu'il a son importance, que ce n'est pas le hasard de ses mots qui l'a placé là. Se pourrait-il que cela ne soit pas qu'une métaphore, mais une réalité due à son don ? Possible, s'ils sont liquide, mais tu ne peux rien prouver, tu ne peux que suspecter. Et si tu te donnes le rôle de prédateur, c'est donc celui de la plante splendide mais dangereuse, vénéneuse qu'elle se confère. Mais ses phrases te prouvent encore une fois qu'elle te connait bien mal. Terriblement mal. Elle ignore tout de ce qui rode sous la surface de tes masques lissés, de tes expressions parfaitement huilées. Elle ignore ce qui arpente dans un silence à peine dérangé par le cliquetis des griffes sur le sol, le raclement métallique de ces chaînes qui ne sont plus que factices. Nombreux sont ceux qui se laissent avoir par tes sourires et tes rires, par l'égard de tes attentions. Personnalité artificielle, qui peut dire ce qui se cache au coeur de la tempête avant de l'avoir traversée ? Tu ne dévoiles qu'au fur et à mesure, tu ne montres que ce que tu souhaites que l'on voit. C'est cette assurance qui t'imprègne jusqu'à la moelle, cette insolence qui te colle à la peau qui l'abusent, lui font croire que tu ne sais pas te méfier. Sur cette nuance, elle se trompe cruellement. Tu te méfies. Tu ne le montres simplement pas, la nuance est que tu ne crains simplement rien de tout cela. Tu tâches de ne jamais sous-estimer et d'émettre le plus grand nombre d'hypothèse possible. Tu détestes te tromper, tu hais ne pas avoir pu prédire. Alors calculateur, tu étudies chaque détail, tu planifies chaque élément. Tu observes les portes de sorties, mesures les rayons d'actions. Ce ne sont que des expériences scientifiques. Et pourtant, tu laisses toujours une part de surprise, une partie à découvrir. Paradoxal, tu hais tout autant l'ennui de trop en savoir, d'avoir tout sur-planifié. Pour l'heure, tu ne peux pas encore deviner ce qu'elle te cache de son don, de sa personne. Tu te contentes d'observer ses réactions sans agir véritablement, tu rassembles tes indices, pièces d'un puzzle que lentement tu complètes. C'est un jeu pour toi, tout cela. Et c'est justement parce qu'il peut s'avérer dangereux que tu y joues. Jamais tu ne perds. Si on te touche, tu te relève, tu persistes jusqu'à la victoire complète, tu soumets les autres à la défaite. Perdre, est un mot que tu ne connais pas, que tu exècres, bannis à jamais de ton vocabulaire. Pourtant, tu te gardes bien de lui dire quoique ce soit de tout cela. Elle le découvrira d'elle-même si le coeur t'en dit, et tu ne veux rien gâcher de sa surprise. Tes métaphores l'ont déjà assez prévenue, assez averti, comme l'a fait la sienne. Tu te contentes de lui sourire, une pointe de mystère se mêlant à l'insolence de sa courbure. C'est la ta seule réponse, alors que tu laisses peser doucement le silence. Et dans l'éther de tes yeux une lueur susurre que tu sais quelque chose qui la dépasse, que tu vois quelque chose que ses yeux ne peuvent encore voir.

C'est ainsi que tu te retrouves, quelques secondes plus tard, à lui demander de t'accompagner boire un verre et profiter de la nuit. Demander est un bien grand mot, toutefois. Sans que ce ne soit une interrogation, tes mots se retrouvent à mi-chemin entre l'ordre et la proposition. Tu lui laisses le choix sans le lui donner. Tu l'incites à venir avec toi, tes mots sont placés de façon à ne pas donner cette impression qu'elle peut refuser. Pourtant, elle le pourrait tout à fait. Et tu es persuadé qu'elle n'hésiterait pas à le faire de tout manière, si l'idée ne lui plaisait pas. Elle a ce caractère affirmé que tu apprécies, cette habitude de ne pas se laisser dicter ce qu'elle doit faire. C'est bien, ça te plait. Tu préfères ça aux suiveurs, à ceux qui écoutent sans jamais oser s'interposer ni donner leur avis, pour qui tout est toujours "oui". Ceux là, tu as envie de les secouer, de les martyriser jusqu'à ce qu'enfin ils s'affirment. Aussi pratique que ce soit pour leur faire passer tes idées, tu ne t'amuses pas sans résistance. Tu as ce caractère étrangement félin pour un mutant qui ne se métamorphose pas en l'un d'eux, ce côté cruel mais joueur. Une proie trop immobile dans ses actes autant que ses mots t'ennui rapidement. C'est dans l'adversité, dans le combat acharné que tu te complais, que tu exalte, exulte. Mais Riley n'est rien de ces proies sans saveur. Et c'est un peu pour ça que tu en fais ta distraction nocturne. Ton sourire étire un peu plus tes lèvres lorsqu'elle accepte mais place le choix entre tes mains. Elle a ce don pour retourner la situation que tu ne lui enlèves pas. Tu mènes, et tu la laisses faire de même en l'observant, fauve patientant sagement jusqu'au moment de bondir, d'agir.

- Allons-y, je te suis.

Un geste de la main vers sa voiture, et tu recules d'un pas vers la tienne. Ca n'est que lorsqu'elle se détourne pour rejoindre le volant, que tu lui tournes le dos pour prendre le tien. Quelques instants plus tard, vous êtes à nouveau sur la route, à une vitesse normale. Tu enclenches un bouton, et de la musique envahit l'habitacle pour te tenir compagnie tandis que tu suis sans hâte sa direction. Tes pensées restent dociles, tranquilles. Elles ne quittent pas leur fil pour dévier vers ces eaux dans lesquelles tu refuses qu'elles s'aventurent maintenant, et c'est tant mieux. Il ne faut pas tellement longtemps pour que vous entriez en ville et que vous vous gariez. Des immeubles vous entourent, toujours omniprésents dans la ville qui ne dort jamais, et tu te demandes une seconde si c'est chez elle qu'elle t'a amené. Probablement. Tu la rejoins dehors pendant qu'elle récupère un sac dans son coffre. Le choix de ses mots te fait arquer un sourcil, prendre expression aussi ravageuse qu'insolente. Impossible de ne pas faire la remarque, la voix un peu rauque, un peu grave et pourtant toujours narquoise, comme si elle s'était trahie et que tu ne faisait que relever.

- A moi, vraiment ? Fais attention, je pourrais te prendre au mot, ma jolie.

Et à nouveau, tu la suis, sans même qu'elle ne te le propose. Tu ne demandes pas d'avis, tu fais ce qu'il te plait, ce que tu veux faire. Vous rentrez dans le bâtiment puis dans l'ascenseur, et tes yeux clairs l'observent et la détaillent, adossée comme elle est contre la paroi du fond. Vous avez le temps du trajet, alors que la cabine monte jusqu'au dernier étage à un rythme qui n'est heureusement pas douloureusement long comme il l'a été un jour, un temps. Tu imites son geste sur une autre paroi, et lorsque vient sa question, c'est indolemment que tu y appuie l'arrière de ta tête, l'étudiant d'un regard un peu plus pensif cette fois-ci.

- N'importe où, l'endroit n'a pas vraiment d'importance. Un bar, une boîte... Ca n'est pas comme si New York en manquait.

Finalement, les portes métalliques s'ouvrent après un léger tintement. Quelques pas suffisent à traverser le couloir et atteindre sa porte, quelques secondes suffisent à y entrer. La porte se referme, et tu observes son appartement avec attention sans pourtant toucher à quoi que ce soit. Tu traîne légèrement, la suis lentement. Elle est en train d'arroser de petits plans d'une espèce qui t'est totalement inconnue -il faut dire que tu n'y connais pas grand chose en botanique- lorsque tu la rejoins à la cuisine. Ignorant sa question sans interrogation, sa présentation de tes alternatives, tu préfères remarquer en arquant un sourcil.

- Je ne te voyais pas  adepte de jardinage, comme loisir. Qu'est-ce que c'est ?

Non, tu ne demandes pas par intérêt feint, ni par politesse. Celle que tu utilises n'a toujours été que factice, en partie brisée par l'insolence qui suinte du moindre de tes pores. Non, c'est dans un but bien précis que tu poses cette question pourtant anodine. Tu veux savoir s'il ne s'agit que d'un passe-temps qui te semble quelque peu étrange, ou s'il y a une utilité à cela. Pas banale, là encore. Tu veux évidemment parler d'une utilité qui concernerait son don. Ne t'avait-elle pas dit qu'il lui fallait venir préparée pour pouvoir utiliser correctement son don ? Méticuleux, tu cherches chaque détail qui pourrait trahir son pouvoir, tu ne laisses rien au hasard. Et pendant qu'elle part poser ses plantes, tu continues à traîner dans son appartement, à visiter. Tes pas te mènent tout de même jusqu'à l'étage où se trouve sa serre, et tu demandes simplement d'une manière de montrer que tu l'attends, sans perdre ces ombres dont tu te pares, observant sa tenue.

- Tu es prête ?



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Riley Dawkins

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Création de potion et transmutation de liquide
Élève
13/02/2015
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MessageSujet: Re: Definitely not an angel ft. Blake   Definitely not an angel ft. Blake Icon_minitimeMar 11 Aoû - 1:26



Blake & Riley
Naughty, naughty, naughty
We just wanna party
It's all about fun and games
Until I hurt somebody
Elle l’avait titillé. Elle ne comptait pas jouer les femmes faibles aujourd’hui, elle n’en avait pas envie. Parfois, devant des humains, ça pouvait être pratique, limite être drôle, mais devant un autre mutant, elle préférait de loin jouer. En général, elle ne disait pas son pouvoir d’emblée, mais Blake cherchait, elle le voyait bien, alors aussi bien l’aider un minimum. Elle c’était donc comparée à une plante venimeuse et c’était si près du but. En même temps, ce n’était pas simple pour Blake de faire le lien entre plante et liquide. Elle transformait les liquides à volonté, mais toute la partie potion était un secret bien gardé, secret qu’elle n’était pas certaine de vouloir révéler. Il n’avait rien répondu, mais il n’y avait rien à rajouter. Les dés étaient lancés, les deux savaient ce qui les attendait. Elle était loin d’être une proie, lui aussi, aller savoir qui allait gagner. Il voulait passer la soirée avec elle, elle accepta, mais sous condition. Elle devait passer chez elle aller porter sa plante et il accepta de la suivre.

« Parfait. »

Sur ce mot, elle se rendait à sa voiture et y montait. Elle n’était pas du genre à demander la permission ni rien. S’il voulait passer du temps avec elle, jouer à devine le pouvoir, elle voulait bien, mais elle ne demanderait rien. La route fut rapide, une route qu’elle connaissait bien pour l’avoir fait trop souvent. Elle avait un fond sonore pour passer le temps. Il se méfiait, il ne lui avait pas tourné le dos et cette pensée la fit sourire. Elle ne savait pas le genre de jeu qu’elle venait d’amorcer, mais il semblait des plus stimulant. Une fois sortie de la voiture, elle était en route vers son appartement. Mentionnant rapidement qu’après cela, elle serait à lui. Elle se fichait bien des mots utilisés, des double-sens cachés. En fait, elle adorait les double-sens et elle ne remarquait même plus quand elle s’en servait. Elle lui avait fait un sourire joueur qui ne put s’aggrandir à sa réplique. Il pourrait la prendre au mot donc. Fait donc. Son sourire se fit toujours aussi joueur, mais avec une pointe de malice, le regard légèrement mauvais.

« Me prendre… qu’au mot? Triste. Mais on prend seulement ce que je donne et je donne rarement. Ne te fait pas d’idée mon beau, tu pourrais être déçu.»

Oui, elle était provocante, elle s’amusait. Tout en elle tentait de le provoquer, elle s’en rendait bien compte, mais le jeu en valait la chandelle, vraiment. En prime, elle ne craignait pas que si elle disait non, il n’aurait pas d’autre choix que d’accepter le fait accomplis… sinon elle lui enfonçait sa volonté bien profond, promit. Ensuite, elle était rentrée, parce qu’elle n’allait pas l’inviter. Elle aimait bien qu’il suive comme ça. C’était agréable. C’était à se demander qui était le dominant des deux. Bon d’accord, pour le moment c’était elle. Elle s’attendait à ce qu’il tire de son côté bientôt quand même. Une fois dans l’ascenseur, appuyé contre la paroi fraiche, la montée n’offrait pas beaucoup de temps, pas plus qu’une question, maximum deux. Alors elle demanda, mais monsieur n’avait pas d’idée en soi. Il s’en fichait complètement en fait. Il ne voulait que sortir, ce qui la fit sourire.

« Y en a des biens dans les environs. Je connais le quartier, je te montrerai si tu veux. »

C’était quand même son quartier depuis qu’elle avait eu l’âge pour déménager et donc, l’âge pour boire. Elle était une habituée de tous les endroits avoisinant et on commençait à la connaitre, tranquillement, mais surement. Finalement, les portes s’ouvrirent, elle quitta la paroi maintenant chaude de l’ascenseur pour déverrouiller sa porte et entrer. Elle avait sorti ses plantes de son sac, les arroser maintenant avant de monter. Il était là, scrutant le nouvel environnement qu’elle lui offrait. Qu’est-ce que son appartement pouvait révéler d’elle? Qu’elle était propre, ordonné, qu’elle aimait la lecture, mais surtout ce qui se rapprochait de près ou de loin à la science. Un piano donnait maintenant une touche plus chaleureuse au salon, mais ça… c’était parce qu’elle tentait vainement d’apprendre. Elle doutait d’y arriver adéquatement un jour, mais elle appréciait les cours de Dwayne à ce sujet. On voyait qu’elle ne vivait pas là régulièrement, mais ça… c’était de la faute de l’Institut. Il se rapprochait finalement pour porter son attention sur la mandragore. Le pauvre, il ne devait même pas savoir différencier une mandragore d’une racine de gingembre. Sa se voyait, il avait des questions plein les yeux. Il ne l’a voyait pas adepte du jardinage? Comme c’était mignon.

« Le jardinage est une activité de détente comme une autre et celle-là, c’est une mandragore. Dans certaines cultures, elle possède des vertus magiques. Tu crois en la magie Blake? »

Petit sourire mystérieux aux lèvres pour bien souligner le fait qu’elle n’avait absolument pas répondu à la question. Elle aimait bien l’idée de l’embêter un peu, fallait l’avouer. Elle se rendit ensuite à la serre, prenant le temps de ranger la mandragore dans la bonne section de sa serre. Parce que chaque plante nécessitait son propre climat et les vitamines et nutriments relier à la terre que Riley fabriquait elle-même. La science, c’était toujours pratique, fallait l’avouer. Elle allait redescendre quand ses yeux se posèrent sur Blake. Il était là, il l’observait dans son élément naturel et il ne comprenait pas, c’était beau la vie. Il lui demanda si elle était prête, elle prit un sac à main noir contenant ses perles préférées avant de sourire et de dire :

« Presque, j’enfile une robe et on y va. »

Elle lui fit un sourire avant d’aller vers la sortie pour redescendre. Oh et par perle, c’était légèrement plus compliqué que cela. C’était de toute petite boule métallique avec trou, un peu comme un petit infuseur de thé, avec des herbes séchés à l’intérieur. En bref, une potion à porter. On dépose la perle, on touille et on la retire, rien de plus simple. Elle retourna finalement dans son appartement et avançant vers sa chambre, elle retira son haut. Mentionnant :

« L’odeur de cette fichue plante c’est incrustée dans le tissu, je vais surement devoir faire nettoyer ma voiture. C’est chiant ça par contre. »

Laissant tomber un soupire en entrant dans sa chambre sans fermer la porte. S’il répondait, elle l’entendrait. Elle retira son pantalon, cherchant ensuite dans sa penderie une robe à mettre. Ses sous-vêtements étaient en dentelle blanche avec de légère touche de mauve, du coup, elle visa pour une robe blanche tout ce qu’il y avait de plus simple. Peut-être légèrement plongeante, mais elle s’en fichait et le noir à la taille lui plaisait toujours autant. Elle enfila rapidement des chaussures, s’inspecta quelques secondes dans la glace avant de simplement dire :

« Ça ira comme ça. »

Riley n’était pas du genre à prendre trois ans pour se préparer. Elle était une fausse femme à ce sujet. Elle s’en fichait complètement en fait. Fallait avouer qu’elle avait un corps pour aller avec n’importe qu’elle tenue et que tout ce qu’elle pouvait enfiler dans sa garde-robe donnait quelque chose d’agréable à l’œil. Ce n’était pas la première fois qu’elle sortait, elle connaissait les tenues gagnantes.
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Tu persistes à te dire que ce n'est rien pourtant t'as cette putain de chaleur dans les entrailles à chaque fois que tu le vois. Foutue addiction.
Tu le sens pulser régulièrement, s'affoler parfois, trahir les émotions de son propriétaire au rythme de son myocarde. Le sang ne ment pas, le sang est le traître à même leur corps tandis qu'il répond à la moindre de tes volontés. Aucune prison de chaire ni de tissu veineux ne t'arrête et, si tu sais soigner les hémorragies, tu préfères le pouvoir cruel qu'il t'accorde. Tu peux le diriger où tu le souhaites, tu peux en modifier le cours, la pression et l'état. Le rendre aussi solide que du métal, le faire flotter si tu le souhaites, chauffer jusqu'à imploser si la fureur te dévore de ses crocs acérés. Capable d'agir au niveau moléculaire aussi bien que plus général, les possibilités et applications te semblent presque infinies et, acharné, tu n'as de cesse d'expérimenter de nouvelles choses. Hémokinésiste, ton don est aussi nécessaire à ta survie que le sang que tu sens couler dans la moindre de tes veines.
Entraîner ton don et continuer d'ouvrir les yeux des autres mutants quant au fait que les humains vous sont inférieurs. Et accessoirement assister aux cours. Tout pour essayer de ne pas trop penser au mec qui hante tes pensées et qui semble prendre un malin plaisir à l'éviter.
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MessageSujet: Re: Definitely not an angel ft. Blake   Definitely not an angel ft. Blake Icon_minitimeSam 15 Aoû - 2:27


Not an angel



« Me prendre… qu’au mot? Triste. Mais on prend seulement ce que je donne et je donne rarement. Ne te fait pas d’idée mon beau, tu pourrais être déçu.»

Tu t'amuses des doubles sens, tu te complais dans les allusions implicites, les insinuations tacites. En réponse à son sourire joueur, tes lèvres prennent une courbure presque identique. Presque, si l'on oublie le côté sournois et carnassier de leur courbure, cette obscurité qui te colle à la peau quoi que tu fasses, quoi que tu en dises. Dehors, hors de l'enceinte et des murs étriqués de l'institut, tu ne peux empêcher le fauve de prendre un peu de liberté. Tu ne peux t'en empêcher, surtout lorsque l'on te propose un jeu, que l'on te met au défi, qu'on provoque de cette manière particulière. Les masques glissent, premières épaisseurs de cette personnalité aussi factice qu'antagonique. Tu n'es pas ce que tu laisses paraître, jamais vraiment. Et même lorsque c'est le cas, lorsque tu lèves un peu le voile, il est rare que l'on comprenne Témoins aveugles aux sens parfois lourdement atrophiés, ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez tandis que leur instinct fourvoyé échoue à leur murmurer la prudence, à les alarmer. Ils ne se rendent compte du danger que trop tard, une fois seulement que tu les as marqués comme tes proies. Ils ne sont que des jouets entre tes doigts, les pièces d'un échiquier dont tu n'es pas le roi mais le maître. Tu décides qui garder, sélectionner. Qui sacrifier, qui éliminer. Mais ça n'est pas comme si tu voulais faire de Riley l'une de tes victimes, pas dans ce sens en tout cas. Non, tu as d'autres projets, c'est un autre jeu que tu joues avec elle. Celui qui consiste à résoudre l'énigme qu'est encore son pouvoir, entre autre. Pas uniquement. Tu la laisses montrer le chemin, croire qu'elle guide tes pas, mais c'est de ton libre arbitre que tu le fais. Tu patientes, tu attends le bon moment toutes cartes encore en main pendant que tu l'étudies. Toujours, tu passes par une phase d'observation, de cette attente souvent incomprise. Mais quoiqu'on en pense, tu ne la précipites pas. Tu te permets quelques sursauts, quelques écarts cependant ; non pas parce que tu es impatient, mais pour mieux pouvoir observer les réactions. Et c'est ce que tu fais, à ce moment. Une inspiration, une impulsion.Tu te retrouves devant elle, devant l'ascenseur qui vous mènera dans les étages. Ses portes sont encore fermées, alors que l'une de tes mains vient prendre sa mâchoire entre ses doigts, envahisseurs fantômes du bas de ses joues. Pour une fois, tu ne serres pas. La pression est légère, presque douce mais qui pourtant la fait lever la tête vers toi. Tu inclines la tête, courbes l'échine pendant que tes yeux clairs se rivent aux siens. Tu ne relâche pas le contact ni de l'un ni de l'autre sans jamais perdre ce même sourire que sa réplique à fait naître sur tes lèvres. Tu pourrais être prêt à la bouffer en toute impunité, avec ta gueule d'ange et ta voix lente, caressante.

- Je ne prends pas ce que l'on me donne, Riley. Je prends ce que je veux, et même s'il croit me filer entre les doigts, je l'obtiens. Mais la barrière entre les mots et les actions est parfois très fines.

Tes doigts bougent sur sa peau lorsque tu la relâches, caresse anodine, mesquine. Tu souris en coin, toujours aussi insolent, narquois, tandis que tu entres dans l'ascenseur, t'adosses à la paroi pendant son chemin. Tes paroles ne mentent pas. Lorsque tu veux quelque chose, tu persistes, tu insistes. Tu écrases les obstacles, extermines les barrières jusqu'à ce qu'il se trouve dans le creux de tes mains. Tu as cette volonté que rien n'arrête, cette détermination inébranlable. Tu exècres perdre, quant à l'idée même d'abandonner tu ne la tolères pas. Tu sais quand il faut laisser tomber pour mieux revenir, pour prendre l'élan nécessaire pour bondir et démolir. Mais jamais tu n'abandonnes, tu reviens jusqu'à ce que tu ais eu ce que tu souhaites, ce que tu désires. Et c'est aussi pour ça, que tu es danger. Les secondes passent, les paroles s'égrainent. Tu acquiesces quand elle propose de te montrer le quartier et les bars qui s'y trouvent. Tant que celui dans lequel vous finissez est bien, ça n'a aucune importance. Tu aimes la découverte et le lieu n'importe que peu. C'est ce que tu y fais qui importe. Et en l’occurrence, le but premier est simple, et plutôt bien entamé : te changer les idées. Rapidement, c'est dans son appartement que vous vous retrouvez, et tu traînes pour l'observer. L'arrangement des pièces, les objets qui s'y trouvent peuvent parfois apprendre plus qu'on ne le croit sur les gens. Sachant qu'elle n'y vit pas tout le temps, cependant, il ne te diras sans doute que peu. Ordonnée, tu vois des livres soigneusement rangés et les titres se rapprochent tous plus ou moins de la science. Point commun, toi aussi, tu t'y intéresse de près. Tes pas te mènent jusqu'au piano, pensif, et tes doigts en effleurent doucement le bois. Ton frère jouait du piano, tu te souviens de celui poster dans ce salon que tu hais, sur lequel tu t'étais toi aussi un peu entraîné il y a de cela des années et des années. Tu aimes le son de l'instrument, les mélodies créées par ses cordes frappées, mais tu n'avais jamais continué. Nombreuses sont les raisons, et tu n'aimes pas penser à ce passé où ceux que tu méprises gisent, oubliés. Tes extrémités quittent le bois vernis avec brusquerie, et c'est tout aussi brutalement que tu tournes les talons. Ta colère frappe, ta fureur gronde. Pourtant, tu ne la laisses pas s'échapper. Tu l'ignores et la jette en dehors alors que tu rejoins Riley et ses plantes, à la cuisine. Les plantes piquent à doucement ta curiosité, inconnues à tes yeux -bien que tu avoues sans peine ne pas connaître grand chose en jardinage, ça te passe complètement au-dessus de la tête- mais tu ne veux laisser passer aucun indice, aucune pièce du puzzle qui t'expliquera son pouvoir. Et c'est ainsi que tu demandes et apprends qu'il s'agit de mandragores. Tu ne connais pas grand chose de ces plantes si ce n'est qu'effectivement, tu as déjà entendu parler des mythes et des légendes, des univers qui exploites ses dites propriétés magiques. Tu crois te souvenir en avoir entendu parler dans Harry Potter, entre autre. Ou dans quelques autres films, un autre sorcier qui ne devait pas en manger pour tu ne sais quelle raison idiote. Tu ne peux empêché un sourire en coin légèrement retors, insinuateur.

- Il y a d'autres manières bien plus agréables de se détendre que le jardinage, ma jolie. Et toi, tu crois à la magie ?

Tu arques un sourcil tout en éludant la question. Tu ne crois pas à la magie, pas en son sens courant. Mais tu crois que certaines choses, certains détails s'y apparentent. Vos dons, à vous mutants par exemple. Ca n'est pas de la magie mais de la génétique, c'est scientifique. Et pourtant, il y a bien quelque chose d'extraordinaire pour que vous soyez pourvus de pouvoirs aussi exceptionnel. Mais tu n'aimes pas ce terme, ça n'a jamais été de la magie, que vous faites. Quelques minutes passent encore où tu continues à traîner dans son appartement, avant de la rejoindre dans sa serre, bondées de plantes, en toute logique. Pourquoi autant, aussi diverses ? Tu ne crois pas à une simple passion, pas sans un but derrière, une utilité. Mais tu gardes tout de même l'hypothèse que ça n'est rien que ça. Elle se saisit d'un sac en annonçant qu'elle n'a qu'à enfiler une robe, et tu hoches la tête en retournant à l'étage inférieur. C'est amusé que tu l'observes retirer son haut en se dirigeant vers ce qui est probablement sa chambre. Tu ignores ses paroles, n'ayant rien à ajouter, et tu la suis lentement. Tes yeux suivent son dos caché par ses cheveux jusqu'à sa chute de reins ; elle ne s'encombre pas de pudeur, s'expose partiellement devant tes yeux comme elle l'avait déjà fait pendant l'entraînement dans la salle des dangers, bien que plus vaguement. La porte de sa chambre était restée ouverte, tu t'en approches jusqu'à t'appuyer contre un mur selon un angle qui te permet de voir à l'intérieur. Tu n'es pas voyeur, tu n'espionnes pas les gens qui ne le souhaitent pas. Tu ne comprends juste pas la pudeur et tu ne t'en encombre pas, et tu doutes que ce soit le cas pour elle aussi. Elle ne commencerait pas à se déshabiller avant d'attendre sa chambre, et aurait fermé la porte, si c'était le cas. Tu te contentes de continuer à la regarder pendant qu'elle finit d'ajuster sa robe, amusé, après un regard à ton portable pour voir l'heure. Et c'est avec une nonchalance renforcée par cette indolence naturelle qui te porte que tu fais remarquer malicieusement.

- Tu es consciente que laisser ta porte ouverte pendant que tu t'habilles peut passer pour une invitation ?

Les bras croisés, tu attends d'être sûr qu'elle ait finit de se préparer, qu'elle te rejoigne dans le couloir. Puis c'est le chemin que vous aviez prit quelques minutes plutôt, que vous retracez en sens inverse. La courte chute de l'ascenseur, les quelques pas pour atteindre la porte d'entrée de l'immeuble, et vous voilà à nouveau dehors. Le soir à beau tomber, les couleurs peinent encore à s'assombrir dans la ville trop éclairée, trop polluée de lumières qui lentement vont se faire omniprésentes. Vous décidez d'abandonner vos voitures sur le parking de l'immeuble dans un soucis de simplicité. Le manque de place est l'une des raison, le fait de ne pas vraiment avoir envie de conduire en étant bourré, une autre. Quelques dizaines de minutes plus tard, c'est dans une boite déjà bien remplie que vous slalomez, vous frayez un chemin jusqu'au bar alors que tu l'entraînes à ta suite, ta main placée légèrement dans le bas de son dos. Tu te penches vers elle pour dire à son oreille, assez fort pour couvrir la musique et les basses qui tambourinent :

- Tu veux boire quelque chose, ma belle ? A moins que ton pouvoir ne nous soit utile maintenant, hm ?

Et tu es sûr que c'est le cas -après tout, ne s'était pas plus ou moins présentée comme étant un bar ambulant, spécialisée dans les boissons?- tu cherches juste à l'y encourager. Parce que même si tu as tout l'argent qu'il faut, pourquoi se priver de verres gratuits si elle t'en fournis ? Ce serait totalement idiot, et tu es bien décidé à profiter de la nuit, alors que tes yeux scannent les visages exaltés qui vous entourent, le rythme des corps mouvant au rythme de la musique que tu peux ressentir jusqu'aux creux de tes veines.



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Riley Dawkins

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Élève
13/02/2015
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MessageSujet: Re: Definitely not an angel ft. Blake   Definitely not an angel ft. Blake Icon_minitimeSam 15 Aoû - 5:17



Blake & Riley
Naughty, naughty, naughty
We just wanna party
It's all about fun and games
Until I hurt somebody
Il pourrait être déçu, si elle en avait envie. Pourtant, elle n’en avait pas envie. Pas pour le moment. Elle jouait avec lui comme un chat avec la souris. Pourtant, elle avait conscience qu’il n’était pas une proie, mais bien un prédateur. Alors si elle était le chat, elle jouait avec quoi? Le requin? Lui tapant la tête du bout de la patte? Peut-être. Elle appréciait l’image du moins. Elle l’avait tout de même rembarré. Repousser pour mieux attirer ensuite, rien de moins. Elle adorait ce jeu, faire des vagues d’attirance et de répulsion, c’était divertissant. Pourtant, il n’avait pas eu l’air d’apprécier tout à fait la mise en garde. En fait, il mordait à l’hameçon. Il avait fini par se retrouver devant elle, entre elle et l’ascenseur, lui faisant barrage de son corps. Elle ne put que sourire, mimique joueuse aux lèvres. Parce qu’au fond, elle l’avait provoqué, rien de moins. La main de Blake sur son visage, douce, la caressant presque. Elle se sentait vibrer, une main de fer dans un gant de velours, rien de moins. Rien qui ne l'étonnait venant de lui. Lorsqu’il fit relever son visage pour y plonger le regard, elle ne le fuie pas. Elle plongea ses iris clairs dans les siennes sans gêne, sans crainte de cette proximité nouvelle. Elle assumait chaque mot et chaque parcelle de son corps. Sa voix se fit caresse quand elle l’entendit prononcer lentement sa phrase. Il ne prenait pas ce que l’on donnait, il prenait ce qu’il voulait. Il l’obtenait toujours, mais la barrière entre les mots et les paroles étaient fines. Oh, il ne savait pas à quel point et c’était surement la première fois qu’elle lui fit ce même regard. Ce regard joueur, mais carnassier. En général, elle cachait bien le côté prédateur, le coté plus sombre de sa personnalité, mais il lui donnait envie de jouer. Elle avait rapproché son visage légèrement encore, prouver qu’elle ne craignait rien, un affront, rien de moins en disant :

« Alors si tu en avais envie, souhaite que moi aussi Blake. Parce que sinon, ça n’arrivera jamais. Tu es peut-être le prédateur dans l’histoire, mais je suis loin d’être la proie.»

Elle le provoquait, mais si peu. Il allait s’échauffer, mais sans brûler, elle le savait. Il lui en faudrait plus pour brûler, elle l’espérait. Parce que sinon, il allait la décevoir. Elle se créait doucement des attentes au sujet de cette soirée qui s’annonçait très divertissante. Il l’avait relâché sous la force d’une dernière caresse. Pour peu, elle aurait apprécié de sentir sa prise se raffermir, savoir ce qu’il avait dans le ventre, mais… une autre fois. Pour le moment, ils jouaient. Finalement, les portes de l’ascenseur s’ouvrent, donnant un peu de répit à cette tension. La discussion c’était faite plus légère. Il s’en fichait bien, ça se voyait, elle aussi. Alors le choix était simple, ils visiteraient les endroits à proximité. Elle avait envie de danser, c’est tout ce qu’elle savait. Elle l’avait fait entrer chez elle sans cérémonie. Sans même dire que c’était chez elle. Elle n’était pas du genre à offrir beaucoup d’information, elle avait une plante à s’occuper, elle le ferait, le laissant s’imprégner des lieux. Elle lui jetait parfois quelques regards, voir ce qu’il regardait. Il c’était attardé au piano, comme s’il connaissait. Dans tous les cas, il connaissait surement plus qu’elle en fait. Pourtant, il c’était détaché du piano pour venir vers elle. Voir ce qu’elle faisait, l’étudier. Elle le laissa faire, prenant consciencieusement soin de sa plante. Elle n’avait plus qu’à la monter maintenant. La mettre avec toutes les autres. Il lui avait pourtant parlé et elle avait répondu, toujours de façon légèrement énigmatique certes, mais répondu tout de même. Elle ne put s’empêcher de sourire à sa phrase, cherchant ses iris des siennes. Ils en étaient donc déjà au double-sens mal dissimulé? Ils étaient précoces ce soir.

« Oh, je connais plusieurs moyens de me détendre, mais je te laisserai peut-être m’en montrer de nouveau qui sait. Je suis très ouverte à tes suggestions. »

Elle lui souriait, provocation à peine dissimuler. Elle s’amusait trop pour en faire autrement. Elle aimait la tournure des événements. Maintenant, manquait qu’à parler de la magie. Comment lui expliquer, sans lui dire. Comment décrire sans expliquer…

« Je ne crois pas en la magie à proprement parler, ni aux contes de fées en fait. Mais parfois, je pense qu’il est plus simple d’expliquer quelque chose de très technique et scientifique, en parlant de magie. Un peu comme les sorcières de Salem, le Voodoo, l’herboristerie, les shamans... le spirituel et le magique aux services de la science. Avec les mutations de nos jours… tout est possible quand on y pense. »

Elle établissait une prémisse à la soirée. Établissait des pistes de réponse pour Blake, sans vraiment lui dire. Il comprendrait bien à un moment donné. Elle lui donnerait tous les morceaux du puzzle et ça serait à lui de voir ce qu’il en faisait. Elle était finalement montée à la serre, l’abandonnant à l’intérieur de l’appartement. Elle avait déposé sa plante, s’assurant qu’elle serait dans le bon microclimat. Elle jeta un œil aux plantes environnantes pour être certaine que rien ne risquait de compromettre la santé de sa nouvelle acquisition pour finalement la laisser là, sagement. Blake était finalement monté et elle n’en doutait même pas. Il était curieux, il dévorait l’information, mais elle se rendait compte qu’elle devait sans toute développer de nouvelles questions, sans vraiment donner de réponse jusqu’à présent. Il demandait finalement si elle était prête à partir. Presque. Elle voulait juste se changer. Elle descendit donc de nouveau à l’appartement. Elle parcourait se chemin qu’elle avait fait des milliers de fois. Elle n’y pouvait rien, sa serre était une partie intégrante de sa personne. Elle avait commencé à retirer son haut au salon, se rendant vers sa chambre, sans prendre la peine de fermer sa porte. Elle retira son pantalon, chercha une robe, trouva. Elle l’enfila finalement, le tout, sous le regard attentif de monsieur. Elle ne put s’empêcher un léger sourire. Elle ne pouvait pas dire le contraire, en ce moment, elle s’amusait comme une adolescente. Il avait cette espèce de nonchalance sexy qui ne la laissait pas indifférente. Elle l’avouait. Pourtant, ce n’était pas tout à fait le genre d’homme qu’elle dressait en général. Elle n’avait pas de pudeur, pas pour ce genre de chose. Elle avait un corps magnifique, elle n’avait pas honte de l’exposer. Lorsqu’il s’adressa à elle, elle ne lui porta pas toute son attention. Terminant d’abord de vérifier si tout lui convenait. Une invitation? Une invitation à quoi? Elle tourna finalement son regard vers lui, doucement. Ses lippes s’étirèrent dans un sourire moqueur, mais rien de méchant en soi, juste qu’elle comptait bien le provoquer, encore et toujours.

« Vouloir t’inviter, je n’aurais pas enfiler la robe. Je t’aurais sagement attendu dans mon lit. Même si j’attends rarement quand je veux quelque chose. En fait… non. Je n’aurais pas envoyé d’invitation, je t’aurais surement traîné à l’endroit de mon choix en te déshabillant sans te demander ton avis… Je ne suis pas très copine avec le romantisme et tout ça.

Et sur cette phrase, elle c'était approchée de lui, sans crainte. Elle c’était arrêtée près de lui lorsqu'elle arriva à sentir la chaleur de son corps s’en dégager. Elle ne chercha pas à le toucher, ni rien quand elle passa son chemin pour sortir de cette appartement qui était à elle. Il fut un temps ou l’appartement avait été un refuse pour elle, mais maintenant, avec l’Institut, elle ne savait plus. Elle ne pouvait toujours pas être totalement elle-même à l’Institut. Il fallait être bon, ne faire de mal à personne, vouloir la paix, mais… elle n’était même pas sur de la vouloir cette paix. Elle était peut-être trop dominante pour la paix. De nouveau l’ascenseur, le couloir, l’air frais, mais chaud de l’extérieur. Tranquillement, la ville s’allumait de mille feux, bloquant toute possibilité de voir des étoiles, mais ça… elle n’en avait que très rarement vue. Elle habitait New York depuis toujours. Pour elle, le new Jersey, c’était la campagne… alors ouais, elle ne connaissait pas grand-chose à la nature et elle ne comptait pas s’en approcher en dehors de sa serre, promit. Le son de leurs pas s’unissant de concert fut surement la seule chose à briser le silence. Elle n’avait pas besoin de parler pour se sentir à l’aise. Le silence relevait l’aura de mystère entre eux. Elle se devait de lui présenter l’endroit et c’est ce qu’elle fit. Elle lui décrivit quelques endroits, sans s’y arrêter. Elle connaissait surement tous les bars et boites dans un rayon de 10km autour de chez elle. Plus loin, c’était parce que l’endroit avait tellement bonne réputation qu’elle appréciait s’y arrêter. Elle arrêta finalement son choix sur une boite de nuit qu’elle adorait. Elle l’adorait parce qu’on la laissait vivre comme elle l’entendait. En fait, ils fonctionnaient à l’échange, alors c’était parfait. Elle apprécia le contact physique jusqu’au bar. Elle avait l’impression de jouer à qui domine l’autre et pour le moment, il prenait les devants physiquement. Elle s’en rendait compte et ça ne lui déplaisait pas. Il lui proposait à boire, sauf si son pouvoir était utile maintenant. Oh, il ne savait pas à quel point il avait raison en pensant qu’il était utile maintenant. Elle se pencha vers lui, effleura la joue de l’autre du bout de son nez pour se glisser jusqu’à son oreille.

«  On est clairement dans mon domaine d’expertise en ce moment. »

Oh oui, totalement. Alors elle fit signe à la fille derrière le comptoir, lui souriant. Elle la connaissait, avait déjà fait affaire avec elle. Elle connaissait ses envies, ses penchants. Elle allait avoir une magnifique soirée. Elle se pencha un peu vers la fille pour lui dire simplement :

« Deux bouteilles d’eau et 10 shooters vides, comme d’habitude. »

Avec le plus beau sourire du monde. Parce qu’elle aurait pu dire non, mais à la place, l’autre lui avait souri avant de lui amener sa commande. Ce fut rapide, trois bouteilles d’eau firent leur apparition et les 10 verres aussi. Oui, trois bouteilles. Riley se saisit de l’intrus avant de la toucher, tout simplement, laissant l’eau se teinter jusqu’à atteindre ou couleur dorée, presqu’ambrée. Il y avait des alcools qu’on ne trouvait pas facilement, son moonshine en faisait partie. Le patron, c’était un schotch 100 ans d’âge qu’il lui demandait de reproduire parfois. Elle le faisait, elle adorait pouvoir faire ce qu’elle voulait. Elle aimait qu’on ferme les yeux sur ses agissements. Une fois que la fille partie avec son dû, prenant une première gorgée au passage, Riley secoua la première bouteille, la sienne si on veut. Qu’elle versa dans 5 des shooters. La bouteille avait pris une couleur crémeuse, mousseuse même quand elle l’avait versé. Elle adorait le mélange tia, baileys et jus d’ananas. Pour lui, elle dû réfléchir un instant, se servant de la seconde bouteille comme d’un shakeur. Pour lui, l’eau devint d’un jaune clair, qu’elle versa ensuite dans les 5 verres de Blake. Elle venait de lui faire des kamikazes? Pourquoi pas. Ça lui allait bien. Vodka, triple sec et jus de citron vert, il allait surement apprécier. Elle s’étira de l’autre côté du comptoir pour voler 5 tranches de citron pour terminer les shooters en questions. La fille la fixa un instant sans rien dire. C’était parfait comme ça. Lorsque Riley déposa les deux bouteilles d’eau, c’était bel et bien de l’eau à l’intérieur, comme si de rien n’était. Magie.

« J’adore commencer mes soirées comme ça. »

Parce qu’au final, elle s’amusait déjà beaucoup. Aussi bien en rajouter. Elle prit son premier shooter, attendit qu’il fit de même, plongea son regard dans le sien avant de boire sa première gorgée d’alcool et non, ce ne serait pas la dernière, loin de là. Elle finirait surement limite sur les genoux, mais elle ne perdait jamais le contrôle de sa personne, jamais.

« Tu dis ce que tu veux et je peux surement te l’offrir. Si tu comptais conduire ce soir… c’est raté avec moi. »

Il dormirait sans sa voiture, elle s’en fichait. Elle avait envie de jouer et il était le jouet en question. Elle aurait pu prendre son second verre, mais la serveuse débarqua avec un plateau et 10 autres shooters remplis… d’eau? Pourquoi? Elle eut du mal à entendre la demande, elle voulait un double rainbow. Oh, le truc chiant à faire là? Pourquoi pas. Elle rapprocha les verres les uns des autres et passa doucement son doigt sur la surface de chaque shooter plein à rebord. Sous son doigt se dispersait les couleurs. Grenadine, juste d’orange, curaçao, le tout pour former les couleur de l’arc en ciel, sauf que mal fait ou juste avec un peu trop de mouvement et ça finissait brun et pas très bon. Les barmans n’aimaient jamais vraiment. Pourtant, Riley adorait le faire et avec le temps, elle y avait pris de la vitesse. La commande contre les citrons, elle le savait. C’était donnant-donnant, mais… elle s’en fichait bien. Elle s’amusait trop pour ne pas en profiter.

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Blake Whisper

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- Blake Whisper -
duco corporis

Tu persistes à te dire que ce n'est rien pourtant t'as cette putain de chaleur dans les entrailles à chaque fois que tu le vois. Foutue addiction.
Tu le sens pulser régulièrement, s'affoler parfois, trahir les émotions de son propriétaire au rythme de son myocarde. Le sang ne ment pas, le sang est le traître à même leur corps tandis qu'il répond à la moindre de tes volontés. Aucune prison de chaire ni de tissu veineux ne t'arrête et, si tu sais soigner les hémorragies, tu préfères le pouvoir cruel qu'il t'accorde. Tu peux le diriger où tu le souhaites, tu peux en modifier le cours, la pression et l'état. Le rendre aussi solide que du métal, le faire flotter si tu le souhaites, chauffer jusqu'à imploser si la fureur te dévore de ses crocs acérés. Capable d'agir au niveau moléculaire aussi bien que plus général, les possibilités et applications te semblent presque infinies et, acharné, tu n'as de cesse d'expérimenter de nouvelles choses. Hémokinésiste, ton don est aussi nécessaire à ta survie que le sang que tu sens couler dans la moindre de tes veines.
Entraîner ton don et continuer d'ouvrir les yeux des autres mutants quant au fait que les humains vous sont inférieurs. Et accessoirement assister aux cours. Tout pour essayer de ne pas trop penser au mec qui hante tes pensées et qui semble prendre un malin plaisir à l'éviter.
09/07/2014
Ash Stymest
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MessageSujet: Re: Definitely not an angel ft. Blake   Definitely not an angel ft. Blake Icon_minitimeMar 15 Sep - 22:44


Not an angel



Amusé, tu l'écoutes répliquer, doubler le sens des paroles exprimées. Sous entendus mal-dissimulés, ou volontairement exposés ? Avide de distractions, quelles qu'elles soient ce soir, tu te complais dans ce jeu que vous menez. Parce que ça n'est que ça, pour l'instant tout du moins. Un jeu. Elle t'intrigue elle et son pouvoir d'autant plus. Elle te divertis dans sa manière de jouer, de répliquer. Qui sait où cette soirée vous mènera exactement. Tu ne le sais pas et d'ailleurs, tu ne veux pas vraiment le savoir. Pas maintenant, pas déjà. Tu cherches l'imprévu perpétuel pour ce soir, dans le seul but de ne pas trop penser, de ne pas te rappeler. Alors que tu aimes le contrôle, tu veux juste laisser couler, laisser les choses se passer. Sortir te changer les idées, quitter ton obscurité hantée. Tu retrouves un peu plus de sérieux lorsqu'elle évoque la magie. Face à ses mots mystérieux, tu te fais curieux. Si l'amusement t'éloignes de tes pensées pernicieuses, la découverte de ses secrets le fait tout aussi bien. Car c'est bien de ça dont il s'agit encore une fois, tu en es persuadé. Quel autre intérêt y aurait-il à soudainement te parler de magie, sinon ? Bien que tu partages sa vision des choses sur ce point, tu comprends que c'est tout autre chose que dissimulent ses paroles. Le poison de la plante vénéneuse, la mandragore, la magie. Elle te laisses des indices, des pièces du puzzle qu'elle a elle-même morcelé. Tu les notes soigneusement, voyant l'images se créer, sentant la réponse s'approcher. Il ne te manque que quelques pièces pour résoudre l'énigme. Aussi, tu la suis, c'est le jeu que tu poursuis. La serre à l'étage, puis devant sa chambre où elle te mène. Sans pudeur, c'est sans fermer la porte qu'elle se change. Sans pudeur, tu la regardes faire. Vous vous retrouvez dans le manque de pudicité. Tu la taquines et malicieux, tu parles d'invitation qu'elle te laisserait. D'autres auraient pu le prendre comme tel, mais tu la sais plus franche. Surveillant son reflet dans le miroir, elle ne te répond pas immédiatement, préférant s'assurer que sa tenue lui convient. Sourire en coin éternel sur tes lèvres, tu attends, tu patientes. Rien ne presse, vous avez tout votre temps. Finalement, elle confirme ce que tu suspectais déjà. L'invitation aurait été plus directe, plus claire. Peut-être même inexistante. Elle affirme qu'elle t'aurait traîné, déshabillé sans demander ton avis. Si tu y crois ? Sans aucun doute, même si tout ne se serait clairement pas passé de la sorte. Tu n'aimes pas laisser mener, dominer. Quoiqu'ils en pensent, tu gardes toujours le contrôle et si tu laisses faire, c'est que tu l'as décidé. Et ça n'est jamais complètement. Tu l'observes alors qu'elle s'arrête devant toi, tout près de toi. Tes doigts effleurent sa taille pour l'inviter à s'avancer, sans préciser quelque direction que ce soit. Vers toi, ou la sortie ? Rien ne le dit. Contact infime, à peine perceptible, il se laisse tout juste deviner.

Et c'est vers la sortir que vous partez. Le chemin déjà emprunté est renversé, inversé. Dans la rue, c'est en silence que vous marchez et même le son de vos pas ne parvient à altérer l'aura de mystère qui vous enlace. Les lèvres se délassent, et Riley te décrit certains lieux, certains endroits qu'elle apprécie sans pourtant que vous ne vous y arrêtiez. Quelques minutes encore, et c'est dans la boîte que vous vous trouvez. Déjà bondée. La chaleur entraîne les corps, fait pulser les cœurs. Les répercutions se trahissent dans le sang, dans le carmin dont le rythme se retrouve commuté. Tu le sens d'une manière toute différente, perception enivrante. Ta main logée dans le creux de son dos avec légèreté, tu la guides jusqu'au bar, lui propose un verre. Un peu mutin cependant, tu ne manques pas de la rapporter à son fin, d'ajouter que s'il peut leur être utile à ce moment... Après tout, n'avait-elle pas présenté son pouvoir de cette façon la dernière fois ? Elle se penche vers toi, et le bout de son nez effleure ta joue, s'approche de ton oreille. Son souffle courre sur ta peau, s'égare dans le creux de ton cou.

- J'attends de voir ça...

Qu'elle te montre que c'est là son domaine d'expertise. Qui se priverait de quelques verre gratuits ? Et chaque démonstration de son pouvoir te met un peu plus sur la voie des réponses que tu cherches, tu en es persuadé. En attendant, tu poursuit le jeu, malicieux. C'est à elle d'entrer en scène, de mener l'action. Pour l'heure, tu te fais spectateur attentif, prêt à récupérer les indices. Appuyé contre ne bar, tu l'observer commander de l'eau et des verres. C'est tout, rien de plus. Au vu de son interaction avec la barmaid, tu comprends qu'elles se connaissent déjà. Pourquoi ne pas m'obliger à payer, à acheter autre chose que de simples bouteilles d'eau ? Il y a forcément des intérêts là derrière, et il est aisé de il prendre lesquels. Un peu intrigué cependant, tu continues d'observer alors que la serveuse ramène la commande ainsi qu'une bouteille d'eau supplémentaire. Pour quoi faire ? La réponse se présente d'elle même, simple frôlement de ses doigts contre le verre. Son don ordonne, l'alcool se forme. Mutation du liquide, du fait de sa simple volonté. La barmaid repart, son payement, trésor que son humanité inutile ne mérite pas à la main, la bouteille à la bouche. Et sa magie recommence. Sous ses mains, sous la pression de son pouvoir, l'eau de la première bouteille se métamorphose et elle se sert ses premiers verres, puis les tiens après un autre tour, une autre démonstration. Tu ne sais pas ce qu'elle te sert, différent de sa propre boisson, mais c'est avec une hâte teintée de curiosité que tu veux le découvrir. Les tranches de citrons sont ajoutées, acidité recherchée, et tu l'imites et enroules tes doigts autour de ton premier shooter. C'est presque en cœur que les verres se portent aux lèvres, se pressent contre la chair. Les yeux s'évaluent et se défient, refusent d'être les premiers à se dérober. Tu inclines la tête en arrière sans détacher ton regard. La vodka t’emplis la bouche, te brûle la gorge avec délectation tandis que le triple sec et le citron se dévoilent sur ta langue. Cul sec, tu le vides d'un trait pour le reposer presque défiant sur le comptoir. Tu te penches vers elle à nouveau, si près que tes lèvres effleurent sa mâchoire puis son oreille tour à tour.

- Bien choisi, моя мила. Mais crois-tu vraiment pouvoir m'offrir tout ce que je veux ? Le pari peut s'avérer dangereux...

Ta voix susurres, le rauque cherche la fissure par laquelle se glisser pour l'atteindre. Parles-tu seulement encore d'alcool, de recherche d'ivresse ? Les doubles-sens se mêlent à nouveau à la partie, sans laisser deviner quel est le jeu auquel tu t'adonnes. Mais peut-être est-ce que tu n'as pas encore vraiment la réponse, toi non plus ? Tu laisses couler, laisses filer. Tu te contentes de suivre tes instincts, la pulsion d'un instant. C'est au fur et à mesure, ou peut-être à la fin, que tu en verras le résultat. Tu laisses place à la surprise, relâches un peu de ton contrôle sur tout ce que tu maîtrise habituellement. Ce soir, tu ne veux te soucier de rien -ou presque. Les doigts enlacent le second shooter et tu l'observes créer de nouvelles boissons lorsque la serveuse revient vers elle. Sous ses doigts agiles se créent des arc-en-ciels, liquéfiés dans leur prison de verre. Les couleurs se délassent et se déposent, gouttes de peintures qui bientôt s'allongent, se couchent dans un équilibre fébrile. Il n'en faudrait que peu pour atteindre la fêlure, le point de déséquilibre où tout se mêle et se mélange pour ne plus former qu'un, fusion imparfaite, insupportable. L'écart est faible, fragile. Le beau peut devenir exécrable d'une simple poussée. Le bon peut se faire abominable d'un simple pas de côté. Du coin du regard, tu captes un éclats de cheveux d'ors que tu ne peux t'empêcher de suivre un instant, un moment. Tes yeux distraits dévalent le profil avant de se rendre compte qu'il n'est pas assez parfait. Le clair des yeux est trop vert, pas assez fier. Colère méprisante, pulsion furieuse, tu broies l'impudent du regard avant de l'abandonner à ses déficiences inconscientes. Pas la moindre importance. Le verre claque contre le comptoir alors que tu le reposes un peu trop brusquement, le liquide calcinant déjà le fond de ta gorge. Oublies. Ton regard, encore, se rive sur Riley. Une fraction, tu la jauges, tu la détailles. Puis, c'est autour dans le creux de son dos que ta main se place, retrouve son chemin. Approche franche, toucher léger. Frôlement indolent, ou peut-être insolent. Tu attires son attention pour mieux la capturer.

- Jouons à un jeu. Je veux la déraison, la décadence. Sentir l'ivresse de la nuit pour tromper l'ennui.

Ou peut-être ton esprit. Et sur tes lèvres se prélasse ce sourire en coin que tu fais ravageur, laissant un peu des ténèbres dans lesquelles tu te complais se mêler à tes mots. Tu n'as pas encore d'idées précise, tout ce que tu veux, c'est ne plus penser, ne plus songer. Cesser d'être la proie de ces illusions débiles, futiles. D'un trait, tu vides ton autre shooter. Peu importe si tu finis ivre, complètement bourré ; tu ne payes pas tes boissons de toute manière, et tu ne comptais de toute manière pas rentrer à l'institut ce soir.


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MessageSujet: Re: Definitely not an angel ft. Blake   Definitely not an angel ft. Blake Icon_minitimeSam 19 Sep - 19:26



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Elle s’amusait, elle n’y pouvait rien. Le pire, c’est qu’il semblait s’amuser aussi. Alors ça allait. Ça tombait bien. Il était distrayant et elle lui rendait bien. C’était un partage juste et équitable des tâches, si on veut. Il lui parlait, mais elle ne lui répondit pas de suite, elle avait mieux à faire, plus important. Elle se rapprocha ensuite de lui, lui donnant le droit de caresser ses courbes du bout des doigts, sans plus, avant de quitter la pièce, l’appartement, la rue. Elle discuta doucement avec lui, comme pour lui présenter les lieux, comme si elle n’avait que ça à faire. Elle le savait d’un naturel curieux, alors lui donner de l’information inutile était marrant.

Une fois dans en boite, tout s’accélère. Elle se connait, se reconnait dans cette routine qui est sienne. Bouteille d’eau se font servir, mais elle est loin de servir de l’eau à son invité. Elle lui présente tout un pan de son pouvoir sans qu’il ne sache la nature réelle de tout ça et c’était magnifique, elle s’en amusait. Ici, elle était dans son domaine, elle était dans ses habitudes et elle comptait bien lui présenter un peu tout cela. Elle avait osé certains rapprochements, il avait commencé de toute façon. Commencer, c’était offrir son consentement, on est d’accord? Il jouait finalement le jeu de la proximité aussi, comme pour pousser l’audace un peu plus loin. Chaque frôlement signifiait qu’il osait plus qu’elle, alors elle devait faire plus. Il trouvait impossible qu’elle puisse lui offrir tout ce qu’il voulait? Le pari pouvait s’avérer dangereux, mais il devait comprendre que ça faisait des années qu’elle n’avait plus peur, qu’elle avait trouvé la confiance en elle qu’un autre avait saccagée. Alors, elle se rapprocha de lui pour lui répondre, laissant couler son souffle chaud sur sa peau, déposant une main sur la cuisse de Blake pour prendre appuis, la montant légèrement comme pour le défier.

- Je n’ai pas peur des paris risqués. Encore moins de ne pas être à la hauteur de ce que j’avance.

Elle ne savait pas s’il parlait d’alcool ou de tout autre chose, elle s’en foutait totalement en fait. Elle n’avait qu’envie de jouer et les promesses éphémères d’une première sortie n’étaient pas inquiétantes. Si elle en avait marre, elle lui faisait tout oublier et voilà. Elle c’était décidée à enfin continué ses shooters, elle les adorait toujours autant. Elle avait rendu service à la serveuse, comme à son habitude. L’alcool, c’était un marché lucratif, fallait l’avouer. Elle profitait simplement du moment, laissant le temps à Blake de comprendre, de se perdre dans les méandres de ses pensées pour mieux revenir à elle. Un claquement de verre et il était de nouveau pour elle, tout à elle. Sa main au creux de ses reins le prouvait bel et bien et elle se laissa faire. Elle se laissait tranquillement apprivoiser par ce contact qu’elle appréciait. Il voulait tromper l’ennui, s’amuser, jouer. Il voulait faire dans la déraison? Elle le pouvait, même si pour Riley, tout était calculé, médité, classé, tout était fait pour minimiser les risques. Elle donnait l’impression d’abuser de son pouvoir, mais c’était loin d’être le cas. Elle était précise et réfléchit et fou était celui qui remettait cela en question. Elle avait parfois besoin de faire des tests, mais elle gardait toujours le contrôle. Maintenant, elle cherchait le juste milieu. Alors, elle lui offrit un sourire malicieux et joueur pour accompagner son regard carnassier. Elle adorait jouer ce genre de jeu. Elle se rapprocha de lui, beaucoup, pour pouvoir lui murmurer à l’oreille. Pour pouvoir le sentir, mais aussi pour pouvoir glisser subtilement sa main dans sa bourse sans qu’il ne voie. Elle ne lui faciliterait pas la vie.

-Je connais un jeu, mais en as-tu le courage?

Lorsqu’elle s’éloigna de lui légèrement, elle glissa sous sa langue une de ses petites perles dont elle avait le secret. Il n’y manquerait pas, elle savait, il verrait. Pourtant, rien ne pouvait lui indiquer ce que c’était. Il pourrait accuser une drogue comme une autre, sans plus, qui sait. Elle retourna près de son oreille pour lui souffler encore un simple :

- Prêt à jouer avec moi?

Elle laissa glisser lentement son ne le long de la mâchoire de ce dernier, le provoquant, tout simplement. Elle trouva finalement ses lèvres pour l’embrasser, parce que c’était comme ça que ça fonctionnait. Elle avait besoin d’un échange de salive au minimum pour que le transfert de potion fonctionne. Elle avait glissé ses doigts à la base de sa nuque, tirant légèrement sur ceux-ci. Non, Riley n’était pas la douceur incarnée, elle ne le serait surement jamais. Elle avait cette rage de vivre, tout simplement. Le problème avec ce moyen de transfert, c’est qu’une fois sur deux, elle y avait droit aussi, mais dans le cas présent… elle s’en fichait complètement.

-Aller, maintenant le jeu commence pour de vrai.

Elle attrapa sa main, sentant déjà le picotement agréable de la potion faire effet. Elle l’entraina vers la piste de danse déjà bondé de monde, ça serait encore plus drôle ainsi. Elle savait ce qui l’attendait, alors elle garderait le contrôle, mais lui… elle n’en savait rien. Que pouvait bien contenir cette perle? Feuille de coca pour une sensation d’euphorie, de puissance, de désinhibition et un état d’excitation généralisée. Du tribulus, de la Maca et de la rhodiola, le tout servant à augmenter la libido, la sensation de plaisir, d’envie et un éveil des sens graduels. Le tout, dans la joie et la bonne humeur. Parce que oui, son truc offrait une certaine euphorie et heureusement, parce qu’elle rendrait n’importe qui sensible au charme d’une plante verte si elle le voulait. Elle n’avait pas envie de le séduire, elle avait juste envie de lui exploser ses sens, que chaque frôlement soit une caresse, une invitation et qu’il se meurt d’envie de faire n’importe quoi, n’importe où. Certain dirait que c’est de la torture, mais… il avait parlé de déraison non? Comment allait-il s’expliquer que d’un seul baiser, elle pouvait autant l’allumer, là est la question.

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Tu persistes à te dire que ce n'est rien pourtant t'as cette putain de chaleur dans les entrailles à chaque fois que tu le vois. Foutue addiction.
Tu le sens pulser régulièrement, s'affoler parfois, trahir les émotions de son propriétaire au rythme de son myocarde. Le sang ne ment pas, le sang est le traître à même leur corps tandis qu'il répond à la moindre de tes volontés. Aucune prison de chaire ni de tissu veineux ne t'arrête et, si tu sais soigner les hémorragies, tu préfères le pouvoir cruel qu'il t'accorde. Tu peux le diriger où tu le souhaites, tu peux en modifier le cours, la pression et l'état. Le rendre aussi solide que du métal, le faire flotter si tu le souhaites, chauffer jusqu'à imploser si la fureur te dévore de ses crocs acérés. Capable d'agir au niveau moléculaire aussi bien que plus général, les possibilités et applications te semblent presque infinies et, acharné, tu n'as de cesse d'expérimenter de nouvelles choses. Hémokinésiste, ton don est aussi nécessaire à ta survie que le sang que tu sens couler dans la moindre de tes veines.
Entraîner ton don et continuer d'ouvrir les yeux des autres mutants quant au fait que les humains vous sont inférieurs. Et accessoirement assister aux cours. Tout pour essayer de ne pas trop penser au mec qui hante tes pensées et qui semble prendre un malin plaisir à l'éviter.
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MessageSujet: Re: Definitely not an angel ft. Blake   Definitely not an angel ft. Blake Icon_minitimeVen 30 Oct - 18:00


Not an angel



Attirant son attention à toi, son corps tout près du tien, tu te penchée un peu vers elle pour te faire entendre. C'est un jeu que tu proposes, des défis que tu demandes. Et dans ta voix sonnent les prémisses de cette déraison que tu réclames. Dans tes gestes et ta posture, le creux de ton sourire, c'est la décadence qui s'affiche tandis que dans tes prunelles ses lueurs dansent. Que répondra-t-elle ? Acceptera-t-elle ? La question ne se pose pas à vrai dire, car déjà tu le sais. Dans ce que tu as vu d'elle, les paroles échangées, tout, absolument tout t'as laissé savoir d'avance que c'est là le genre de chose qu'elle ne refuse jamais. Sur ce point, vous vous retrouvez, vous ressemblée. Tout pour une pointe d'adrénaline ou un déluge qui se coule dans les veines avec l'hémoglobine. Pour une bouffée de vie, lorsqu'elle vous envahi. Et si en plus le jeu peut te faire cesser de penser à lui... Ça n'en serait que mieux, dissipant pour un moment ce fantôme qui te rend furieux. Et effectivement, ce que tu supposait se concrétise vraiment. Tu le vois avant même d'entendre sa voix. C'est la malice de son sourire qui parle, et le défi qu'elle te lance se lit dans les lueurs carnassières de ses yeux clairs.  Elle se rapproche plus encore de toi, frôlant les ombres de ton monde. Peu importe leur profondeur, tu sais qu'elle n'est pas de ceux qui ont peut du noir. Elle joue sans pudeur, sans ces règles qui ne sont de toute manière toujours qu'illusoires. Pas besoin de de fatiguer à faire semblant, vous entrez dans le vif directement. Ses lèvres effleurent ta peau, ta main dévale son dos pendant que tu l'écoutes prononces ses quelques mots. Un rire sarcastique s'échappe, presque sadique.

- Si j'en ai le courage ? Ta question m'insulterait presque, моя мила, si je ne te connaissais pas mieux. Demandes-toi plutôt si tu es vraiment prête à jouer, parce qu'il n'y a pas de règles, pas plus qu'il n'y aura de trêve.

Un foutu jeu, des putains de batailles pour désigner un vainqueur, acharnés, sans pitié. C'est justement ce qui t'a mené au point où tu en es. C'est un peu ce qui t'as détraqué, l'adversaire qui t'as aliéné, mais tu évites commodément du penser. Tu as ce sourire carnassier, dans l'indolence insolente, la déchéance séduisante. Tu es le fauve assuré, prédateur prêt à chasser, à jouer. Mais ta cible est loin d'être une autre de ces proies, elle est un autre prédateur, et ça ne rend la situation que plus exaltante. Ton regard s'attarde un instant sur ses lèvres, un peu intrigué, lorsque tu la vois glisser quelque chose dans sa bouche. Qu'est-ce que ça peut bien être ? Les possibilités sont nombreuses, certaines évidentes, d'autres auxquelles il faudrait réfléchir, mais elle ne t'en laisse pas le temps. Déjà, elle revient à l'attaque, s'approche pour te demander au creux de l'oreille si tu es prêt. Quelle question.

- Toujours. Je ne fais qu'attendre que tu le sois aussi, chérie.

L'arrête de son nez longe ta mâchoire et sa descente fait grimper l'anticipation de ce que tu devines arriver. Ta main la rapproche un peu plus, toujours posée au creux de ses reins et ses lèvres atteignent les tiennes, enfin. Ses doigts se perdent contre ta nuque et tu te laisses entraîner dans le baiser. Inconscient qu'il a un autre but, qu'il est un moyen d'utiliser son pouvoir sur toi, tu repousses les souvenirs qui tentent de t'assaillir pour te faire défaillir. Non. Tu refuses de lui donner ce pouvoir sur toi, et pourtant si tu dois en faire l'effort, c'est qu'il le possède déjà. Furieux, tu retires ta main de son dos pour la plonger dans ses cheveux, noyer tes doigts dans leurs longueurs soyeuses. Tu t'attaches à ces détailles qui la distingue, c'est à eux que tu te raccroches pour oublier. Tu y arrives, alors même que tu sens quelque chose venir perturber ton sang. Des picotements qui te parcourent le corps, prémisses d'une chaleur addictive, fictive. Sa main se glissent dans la tienne, et c'est vers la piste de danse qu'elle t'entraîne. Les pulsations des basses viennent trahir les battements du myocarde faire pulser ton sang plus rapidement. Et ça n'en est que plus vite que dans le vermeil la drogue se délaye. Tu te sens étrange, comme si tes sens s'amplifiaient et se mêlaient. Un peu fiévreux, bizarrement heureux. Sa main toujours dans la tienne, tu l'attires tout près de toi, calquant tes mouvements sur le rythme des siens. Tu perds un peu le fil du temps, de l'instant. Après un moment que tu es incapable de définir, tu te penches, et ta voix sonne plus rauque lorsque tu la questionnes.

- Tu m'as filé un truc. Qu'est-ce que c'est ?

Parce qu'il ne fait aucun doute qu'elle t'a refilé quelque chose lorsqu'elle t'a embrassé. Ce qu'elle avait glissé entre ses lèvres quelques secondes avant, probablement. Mais tu n'as aucune idée de ce que c'est, si ce n'est que tes sens s'en retrouvent bouleversés, que chaque toucher déclenche un feu dont les flammes se mêlent et s'additionne pour te faire cramer. Si tu ne t'attendais pas à ce qu'elle te drogue, la surprise n'a été que de courte durée, moment déjà passé alors que la substance te perd et t'entraîne dans un monde de sensations à l'intensité méconnue. Un peu parti, tu profites tout en tâchant de garder la tête hors de l'eau, de ne pas te perdre trop à ces frôlements qui deviennent caresses presque pécheresses. Tu voulais de la décadence ? C'est ce qu'elle t'a offert en t'entraînant dans la danse.


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MessageSujet: Re: Definitely not an angel ft. Blake   Definitely not an angel ft. Blake Icon_minitimeLun 2 Nov - 3:49



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Elle s’amusait déjà bien, mais l’impression de jouer avec le feu l’amusait encore plus, il fallait bien l’avouer. Elle se laissait doucement apprivoiser, comme s’il était possible de le faire. Comme s’il était possible qu’elle se laisse avoir aussi facilement. Elle manœuvrait près de son corps, gardant cette proximité qui faisait bouillir le sang dans ses veines pour le simple plaisir de la chose. Elle n’était pas une grande romantique, elle ne croyait pas en l’amour, elle voulait juste… jouer, s’amuser, s’éclater et sérieusement… il tombait très bien pour ça. L’adrénaline et l’alcool se mélangeait doucement dans ses veines. Elle était la proie, mais aussi le prédateur et elle le savait. Elle jouait à un jeu savant, mélangeant attaque et défense et cette fois, c’était à elle d’attaquer, mais elle ne le faisait jamais sans réfléchir, jamais.

-Les règles, j’en ai pas besoin, de trêve non plus, tu me supplieras d’arrêter… ou de continuer d’ici la fin de la soirée. Tout dépendant si je suis gentille ou pas.

Et elle souriait, cet air provoquant qu’elle aimait tant, ce sourire joueur et la lueur de plaisir qui naissait doucement dans son œil. Elle avait envie de vivre, de se sentir en vie et il lui offrant tout cela sur un plateau d’argent. En même temps, il ne connaissait pas vraiment son pouvoir, elle n’allait pas lui dire non plus. Elle allait peut-être lui montrer, à petite dose, mais pas lui dire, ça serait tuer le jeu. Elle laissait doucement les mains de Blake apprivoiser ses courbes, elle aimait bien sa présence, son énergie. Elle n’était pas aveugle, elle savait qu’il n’était pas quelqu’un de gentil, mais… elle non plus, plus maintenant. Alors, elle avait pris quelques secondes pour glisser une petite perle dans sa bouche, rapidement, elle alla vers Blake. Il n’attendait qu’une chose, qu’elle soit prête? Mais…

-Mais je suis toujours prêtes moi.

Parce qu’elle était de ce genre de personne qui se préparait toujours d’avance. Qui ne laissait rien au hasard ou presque. Elle aimait être comme ça et ce serait surement le cas pour toujours. Tant mieux pour elle. Alors, elle l’avait embrassé, tout simplement. Laissant doucement la perle faire son effet, la potion se créer, se propager d’un fluide à l’autre. Il n’en fallait pas beaucoup, un simple contact et elle profita. Profitant de ce moment de proximité contrôlé, désiré, manigancer. Elle avait un but, elle avait toujours un but derrière chacune de ses actions, mais… elle trouvait la tournure des événements très agréable. Elle c’était ensuite séparée de lui, l’entrainant avec elle sur la piste de danse. Elle voulait qu’il soit bien entouré pour que la potion fasse effet. Toujours sa main dans la sienne, elle se permit de se rapprocher un peu plus. Sentant son propre cœur battre plus rapidement, battre aux rythmes de la musique. Le seul problème avec l’administration de potion de cette façon, c’est qu’elle s’affectait aussi, mais moins. Elle attendait donc doucement que la potion fasse effet. Elle avait suivi son mouvement, se rapprochant de lui, sourire joueur aux lèvres. Elle commença à danser, le sentant à chaque mouvement, il était tout près et il dansait. Elle adorait les mecs qui aimaient danser ou du moins, qui osait. Pendant qu’elle dansait, elle s’amusait à l’effleurer, le caresser, elle savait ce qu’elle devait faire pour titiller les effets de sa propre potion. Elle était magique Riley, elle était une drogue et on en venait rapidement accro. Elle le savait et elle ne s’en plaignait pas. Lorsqu’il lui parla, sa voix avait changé. La caresse de son souffle chaud la fit frissonner, mais elle ne put que sourire. Il avait compris qu’elle lui avait filé un truc, mais ne savait pas quoi. Il voulait savoir. Elle décida de s’amuser encore un peu, s’approchant de lui, frôlant volontairement sa maxillaire pour lui chuchoter à l’oreille :

-Un aperçu de mon pouvoir. Tu devines toujours ce que je peux faire?

Avant le frôler son lobe d’oreille du bout de la langue, sachant que la potion allait prendre ce geste pour une invitation, déhancherait un flot d’indication à son corps. Décadence, elle pouvait se noyer dedans quand elle le voulait, mais elle ne le voulait pas souvent. Ce soir, c’était une exception. Elle continuait de danser, comme toujours, laissant aller son corps contre la musique, contre celui de Blake, mais aussi contre ceux qui les entouraient. Un mec, trop près. Elle eut un éclair d’amusement, se regard de prédateur qu’elle cachait sous de si beau atour. Elle n’était pas méchante Riley, elle était joueuse et Blake aimait les jeux dangereux non? Alors, d’un mouvement fluide, bref, elle s’éloigna que Blake, restant à vue, mais hors de porter. Elle voulait qu’il ressente le manque, l’envie, qu’il ressente l’absence, le besoin d’elle. Avec la potion qu’elle lui avait donnée… on pouvait dire qu’elle le torturait un peu. Elle dansa avec un autre, se laissant toucher, caressé, embrassé. Ce qu’il ne savait pas, c’était qu’elle avait glissé une seconde perle. Une fois la potion transmise, elle s’éloigna. Trois pas, ce fut le temps que le mec prit avant de s’effondrer, convulsant. Elle souriait, plongeant son regard dans celui de Blake. Lui caressant la joue d’une main délicate. S’approchant de son oreille pour lui murmurer simplement :

-Et maintenant dit moi, qui est le prédateur et qui est la demoiselle en détresse?

Elle prit le temps de souffler ses mots tels des caresses. Lui mordillant le lobe d’oreille avait de glisser ses doigts entre les siens pour s’éloigner un peu plus loin sur la piste de danse et recommencer à danser, comme si de rien n’était. Elle s’amusait, ce n’était pas une insulte, loin de là, Blake comprendrait et de toute façon, ses sens lui expliquerait que se mettre à dos le corps faisant les caresses, c’étaient une mauvaise idée. En fait, la potion était peut-être même en train de lui mentionner que de la prendre contre un mur était presque une solution viable. Sa dépendait de lui, de ses penchants, de sa façon d’être. Elle espérait juste qu’il soit toujours un plus mauvais garçon qu’elle et qu’au final… de petites convulsions sur un humain ne lui feraient pas vraiment peur. Elle n’était pas méchante, mais Dieu que la soirée, l’alcool et le jeu en valait la peine.

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Tu persistes à te dire que ce n'est rien pourtant t'as cette putain de chaleur dans les entrailles à chaque fois que tu le vois. Foutue addiction.
Tu le sens pulser régulièrement, s'affoler parfois, trahir les émotions de son propriétaire au rythme de son myocarde. Le sang ne ment pas, le sang est le traître à même leur corps tandis qu'il répond à la moindre de tes volontés. Aucune prison de chaire ni de tissu veineux ne t'arrête et, si tu sais soigner les hémorragies, tu préfères le pouvoir cruel qu'il t'accorde. Tu peux le diriger où tu le souhaites, tu peux en modifier le cours, la pression et l'état. Le rendre aussi solide que du métal, le faire flotter si tu le souhaites, chauffer jusqu'à imploser si la fureur te dévore de ses crocs acérés. Capable d'agir au niveau moléculaire aussi bien que plus général, les possibilités et applications te semblent presque infinies et, acharné, tu n'as de cesse d'expérimenter de nouvelles choses. Hémokinésiste, ton don est aussi nécessaire à ta survie que le sang que tu sens couler dans la moindre de tes veines.
Entraîner ton don et continuer d'ouvrir les yeux des autres mutants quant au fait que les humains vous sont inférieurs. Et accessoirement assister aux cours. Tout pour essayer de ne pas trop penser au mec qui hante tes pensées et qui semble prendre un malin plaisir à l'éviter.
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MessageSujet: Re: Definitely not an angel ft. Blake   Definitely not an angel ft. Blake Icon_minitimeJeu 12 Nov - 18:42


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Le jeu n'a pas cessé, et aucun de vous ne compte l'arrêter. Duel de mots, bataille de volonté pour être celui qui vaincra. Tiens-tu tellement à gagner, pour une fois ? La réponse est claire et immédiate. Évidemment. Quelle que soit la situation, qui que soient les adversaires c'est toujours la victoire que tu désires, et rien ne t'arrête pour y parvenir et l'obtenir. Comme tu le lui dis, tu ne suis aucune règle, ne supportes aucune trêve. Pas de conscience futile ni d'états d'âme puérils. Il n'y a rien qui fasse obstacle à ta détermination. Perdre n'est pas quelque chose que tu conçois. Jamais, quelque soi le cas. La seule différence et que cette fois, le but principal est de t'amuser et de court-circuiter le cour de tes pensées.Il n'empêche que chaque action, chaque geste ou parole et réfléchie pour remporter les défis. Rencontrée par hasard sur le bord de la route, Riley était cependant l'adversaire parfait celle qu'il te fallait. Néanmoins, c'est un rire franc mais presque cruel que t'arrachent ses paroles provocatrices.

- Te supplier? Tu me connais terriblement mal, Riley.

Dans ton sourire prédateurs rodent des ombres dangereuses, tandis que dans l'éther de tes yeux traînent des lueurs concupiscentes. Insolemment, vous vous apprivoisez. Les mains découvrent les courbes et les angles dans l'effleurement des corps. Vous flirtez de cette manière presque particulière, cette façon qui trahit les prédateurs insatiables. Car il n'y a pas de doute que c'est ce qu'elle est, elle aussi. Certes, elle n'est pas de ces monstres cruels comme on pourrait souffler que tu es, simplification à la limite d'être insultante. Ce serait faire un grave erreur cependant, que de croire qu'elle joue innocemment. Elle aussi est dangereuse à sa façon. Et tout aussi prête que toi à corser le jeu. Déjà, elle s'avance et t'embrasse, te transmettant une potion, une drogue sans que tu ne le suspectes tout de suite. Il ne te faut pas bien longtemps pour le comprendre toutefois, quand vous vous mettez à danser ensemble au centre de la piste.A chaque fois qu'elle t'effleure, c'est comme si c'est une caresse qu'elle t'abandonnait. A chaque fois qu'elle te touche, c'est un peu plus que l'incendie naît. Tu as trop chaud que ce que tu devrais, les pulsations qui traversent ton sang ont ce rythme irrégulier, précipité. Tu es absolument certain qu'elle t'a filé quelque chose. Il n'y a pas d'autres explications et tu devines même comment. En revanche avant de le lui demander, tu ignorais de ce que c'était. Elle frôle ta maxillaire, remonte jusqu'à ton oreille pour en effleurer le lobe du bout de sa langue, t'arrachant un frémissement. Un aperçu de son pouvoir ? Tu arques un sourcil sans briser votre proximité. Dans ton esprit un peu embrumé par l'alcool et la substance qu'elle t'a fait absorber, tu bouges les pièces et réfléchi à ce qu'elle te dit. D'après ce que tu sais de son don, il est évident que ce doit être ta salive qu'elle a transmuté. Mais en quoi ? Tu n'es pas certain de l'existence de liquides avec de telles propriétés. Et qu'avait-elle glissé entre ses lèvres avant de t'embrasser ? Le regard toujours posé sur elle, tu plisses légèrement les paupières l'espace de deux ou trois secondes. Tu es tout proche de la réponse à cette énigme, tu le sais, tu le sens. Peut-être te manque-t-il tout juste un élément pour que les pièces se mettent enfin en place et te dévoilent ce qu'elle tente tellement de dissimuler.

- Je commence à m'en faire une bonne idée.

Pas tout à fait vrai, pas tout à fait faux non plus. Tu as du mal à penser, à réfléchir, la tête envahie de signaux des gens environnant, d'invitations qu'elle t'envoie. Des images indécentes qui s'imposent à toi, des envies de décadence qui t'embrasent. Mais tu sais que son pouvoir concerne toujours les liquides, et tu es quasi certain que ce qu'elle t'a fait ingérer est une substance qui n'existe pas ainsi. Alors quoi, est-ce qu'elle l'aurait créée ? Difficile à dire dans la situation présente. Il vaut mieux que tu y repenses au calme, que tu y réfléchisses lorsque ton esprit sera à nouveau clair, à même de poursuivre une réflexion jusqu'au bout. De toute façon, elle coupe le fil de tes pensées. Elle quitte ta proximité pour aller danser avec un autre, se laisser aller contre lui. Tu sais pertinemment, pourtant, que c'est toujours avec toi qu'elle joue. Il n'est qu'un outil, un jouet futile, humain fragile. Qu'espère-t-elle au juste ? Te rendre jaloux ou attirer ta possessivité ? Pas de chance si c'est le cas. Même si tu es plutôt possessif généralement ça n'est pas le cas cette fois et tu n'as jamais été du genre jaloux. Ou tout du moins, tu es encore convaincu que c'est le cas, sans exception aucune. Tu les regardes, les observes d'un air amusé, presque intéressé. Puis tu te rapproches et tes mains retrouvent les hanches de Riley. Tu ne la récupères pas, tu te joins juste à eux ; pour le moment tout du moins. Tu vas même jusqu'à adresser à l'homme un sourire en coin insolent, concupiscent. Ravageur même si lui ne te plaît pas -trop fade, insignifiant- , tu t'amuses de voir les émotions défiler dans ses yeux bruns. L'agacement de se faire voler celle qu'il pense être devenue sa proie, un intérêt incongru qui disparaît sous le malaise à l'idée d'avoir manqué d'être charmé. Tu as juste envie de provoquer, de quelques manière que ce soit. Il l'embrasse et, lorsque le baiser se rompt, tu suis Riley lorsqu'elle s'éloigne. Pas plus de quelques fractions. C'est le temps qu'il faut pour qu'il s'écroule, soudainement prit de convulsion. A lui aussi, elle a dû donner quelque chose, et de sans doute plus dangereux qu'à toi. Tu arques un sourcil, gagné par une excitation cruelle. Tu as le sang qui bouillonne, te susurres d'utiliser toi aussi ton don pour voir couler le liquide couleur vermillon.

- Il était la demoiselle en détresse, assurément. Venant d'une vermine, ça n'est pas étonnant. Jolie démonstration, chérie.

Dans le rauque de ta voix déjà pleine d'ombres attirantes, s'instille un venin haineux, pernicieux. Tu détestes ces imbéciles d'humains, alors même si elle était allée plus loin, qu'est-ce que ça aurait fait, un de moins ? Elle mordille le lobe de ton oreille, te distrayant en envoyant des braises supplémentaires sur l'incendie qui fait rage, saccage tes résistances. Elle t'entraîne un peu plus loin et tu la suis, le regard glissant le long de sa chute de rein, la dévorant sans discrétion. Oui, tu la veux. Et tu sais que c'est ce qu'elle cherche, elle aussi. Pourquoi t'avoir refilé un truc pareil sinon, et te chauffer volontairement en connaissant les effets ? Mais tu sais encore patienter. Elle recommence à danser une fois que vous vous êtes éloignés, et tu attrapes sa main pour l'attirer contre toi. La seconde d'après, tu l'embrasses à nouveau, enfouissant tes doigts dans ses cheveux. Tu redécouvres son goût, laisses comprendre que tu n'es pas vraiment disposé à t'arrêter à ce baiser un peu sauvage, enflammé. Tu ne te soucis pas du fait qu'elle puisse à nouveau te droguer. Tu ne l'as rien vu glisser à sa bouche comme les autres fois et, même si le mystère ne réside pas là... Eh bien qu'elle ose, tu attends de voir ça. Tu finis par rompre le baiser lorsque vos respirations se font fluctuantes, haletantes, dérangé par une voix qui vous interpelle. Arquant un sourcil hautain, tu foudroies d'un regard noir l'impertinent qui ose vous déranger pour croiser un regard furieux. Tu captes quelques paroles de ses éclats de voix couverts par la rumeurs de corps qui dansent et les nombreux décibels de la musique, et tu comprends que c'est à cause de l'imbécile convulsionnant qu'il pense avoir droit de vous emmerder. Probablement parce que vous vous êtes barrés à peine après qu'il se soit écroulé. Il n'empêche que tu n'es clairement pas d'humeur à composer avec sa stupidité, sa colère risible. Tu relâches Riley et ta main jaillit pour le saisir par le col et le rapprocher encore, le défiant de tenter quoi que ce soit. Au même moment, tu appelles le sang que tu gardes toujours sur toi en plus du tiens le fait plier sous la force de ton don. Les sphères solidifiées semblent prendre vie et sorte comme d'elles-mêmes de tes poches, pour venir se placer autour de vous . Sous ses yeux où lentement nait l'effrois, leur surface troublées par des bouillonnements agités s'étire simultanément sous l'ordre silencieux de ta volonté pour créer des pointes acérées qui à nouveau se solidifient. Un regard mauvais, incurvation cruelles de tes lèvres ; plus rien de gentil dans ton expression, le fauve montre ses crocs, à moins que ce ne soit l'apparition fugace du monstre qui sommeille.

- Un problème ? Je serais ravi de le régler pour toi.



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MessageSujet: Re: Definitely not an angel ft. Blake   Definitely not an angel ft. Blake Icon_minitimeVen 13 Nov - 4:28



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Personne n’allait arrêter, jamais, surtout pas toi. Sérieusement, qui avait besoin de règles, de limites ou encore de contexte? Non, l’idée était de jouer et de gagner, la question restait tout de même en suspens : qui voulait gagner quoi? Parce qu’au final, il était possible d’y avoir deux gagnants entre vous, tu le savais. Tu ne demanderais pas de trêve, il n’y aurait pas de gagnant en trois manches, que toi, lui et la guerre et tu adorais ce principe. Tu t’amusais donc à le provoquer un peu plus, tester ses limites. Il ne suppliait pas, jamais et ça te faisait rire. Parce que toi non plus. Alors tu lanças simplement :

-Je te connais déjà assez bien pour savoir quoi dire pour te faire réagir. C’est pas plus mal.

Parce que tes paroles, aussi amusantes soient-elles pour toi, fonctionnait bien sur lui. Tu adorais provoquer, susciter une lueur d’intérêt dans ses prunelles , même si c’était simplement pour jouer.  L’orgueil, il en possédait en quantité et tu allais en jouer. Tu le pouvais très bien après tout. Tu avais envie de voir naitre dans son œil cette lueur prédatrice que tu appréciais déjà. Vous vous tourniez autour, attaquant légèrement, vous effleurant, apprenant doucement l’un de l’autre. Un jeu lent, mais savoureux. Pour avoir joué souvent et à des centaines de jeux, tu en connaissais la valeur , celui-là, tu allais en profiter. Tu avais fait un échange avec lui, un baiser, contre une potion. Il n’en savait tout simplement pas le coût, mais ça, ce n’était pas ton problème. Tu sentais ta potion couler dans ses veines, l’allumer, le brûler et toi, toi tu rajoutais de l’huile sur le feu et du a-do-rait ça. Cette sensation de plaisir, de jeu. Tu ne voulais pas qu’il soit jaloux, tu ne voulais pas de possessivité, tu voulais qu’il relance le jeu de plus belle, tout simplement. Avoir eu envie de possessivité, avoir eu envie qu’on te prenne pour la reine que tu n’étais pas, tu lui aurais filé une potion d’obéissance, sans te formaliser des détails, ni même de son plaisir. Plus la soirée avançait, plus tu lui donnais d’indices sur ton pouvoir, sur son ampleur. Il t’amusait, tu te découvrais, c’était comme cela que ça marchait entre vous, non? Il commençait à savoir, deviner, mais ce n’était pas encore ça. Il brûlait alors, aussi bien l’aider encore un peu. Tu avais trouvé une nouvelle proie, jouant avec ta nourriture avant de la consommer. Blake avait vu, mais ne s’en était pas formaliser, il était venu à ta rencontre, s’approchant, tu le sentais de nouveau et l’autre devint sans importance. Il le sentait surement, un humain parmi tant d’autres. Tu préférais de loin la présence du prédateur que de la proie. C’était tellement plus, satisfaisant. Comme si un combat de géant était possible, tu te fais invitante et l’autre, l’insignifiant, passe ses mains sur toi, t’embrasse et tu gagnes. Tu obtiens ce que tu voulais parce que tu voulais une démonstration de plus. Tu souris légèrement, satisfaite de ce retournement quand tu t’éloignes, glissant tes doigts entre les siens. L’autre tombe, mais toi tu t’en fiches, tu es déjà à imaginer la suite, vibrer dans l’attente de la contre-attaque de Blake. Parce que c’était à son tour de jouer, tu en étais certaine. Tu t’adresses à lui, parlant de proie, de prédateur. Tu voulais mettre les cartes sur table. Tu ne tuais pas, jamais, mais tu blessais comme la plante venimeuse que tu étais depuis des années déjà. Il accusait l’autre d’être une demoiselle en détresse et tu ne pus que lui sourire, cachant ton jeu. Comme toujours, ton sourire n’atteignait jamais tes yeux, mais ça… tu t’y étais habituée, les autres si feraient certainement.

-Et ce n’est que le début.

Parce que tu pouvais faire tellement de chose. Tu pouvais faire tellement plus que simplement blesser de façon aussi… rudimentaire. Il n’aimait pas les humains, ça se sentait, mais toi, toi tu t’en fichais. Un humain ou un mutant, c’était du pareil au même, juste que mutant, c’était plus marrant, c’était plus pratique. Les humains, c’étaient des cobayes, des numéros dans ton carnet, des tests, des éprouvettes. Chacun avait sa chance de t’impressionner, juste que très peu d’humains y arrivaient. Tu t’étais éloignés du mec, pour mieux te rapprocher de Blake, tu aimais sentir son corps, ses muscles rouler sous sa peau, sa peau se tendre et frissonner sous tes doigts, mais le plaisir fut de courte durée, malheureusement. Un homme c’était rapproché, il ne semblait pas d’accord, il avait vu? Dommage. Porter assistance? Juste quand tu en avais envie. Parce que tu pouvais guérir, tu le pouvais très bien, mais… ce n’était pas ton genre. Tu n’étais pas le priest du groupe, tu étais la rogue, rien de moins. Avec toi, c’était un seul coup, franc, porter de dos que tu faisais ton crime, que tu signais ton méfait. Alors non, tu ne soignais pas. Pourtant, ce fut au tour de Blake de s’échauffer. Il fit une magnifique démonstration de pouvoir et de voluptueuses boules vermeilles s’élevèrent avant de se changer. Ton pouvoir c’était activé, tu sentais les vibrations du liquide t’appeler, du sang, même les yeux fermés tu aurais pu savoir ce que c’était. Tu l’observais, il n’y avait plus rien de joueur en lieu, il était froid, il aurait pu tuer, tu le savais, tu le sentais, mais… en avais-tu seulement envie? Parce qu’il avait beau croire ce qu’il voulait, ce soir, c’était tes envies qui primaient. Avec toi, on en revenait toujours à tes envies. Il était prêt à régler le problème et tu le croyais, sauf que déjà, d’autre avait vu son petit jeu de pouvoir, d’autres humains s’effrayaient tranquillement et ça, ça sonnait la fin du jeu et tu fronças les sourcils. Le jeu se terminait quand vous seuls le décidiez, pas eux. Alors, tu t’étais rapproché de l’homme, souriante, de cette air faux et froid que tu avais appris il y a longtemps déjà. Tu avais regardé droit dans les yeux ce mec insignifiant et… tu avais ri, sincèrement. Un rire franc, insultant. Un rire qui le fit réagir, mugir hurler même et… et toi tu lui balanças un verre au visage. Oh, tu savais très bien viser et il ne te fallait qu’un mince filet de liquide n’atteigne ses muqueuses, ses yeux, son nez, ses papilles. Le corps humain possédait tellement de porte d’entrée et cette potion, tu l’as connaissais par cœur. Tu vis ses iris se dilater soudainement, son cœur ralentir, se calibrer sur le tien et tu déposas une main sur son torse, sagement, souriante. Tu retournas vers Blake, sourire aux lèvres, les déposant doucement une première fois sur sa maxillaire, puis de nouveau tout près de son oreille.

-Il est tout à toi, ordonne lui ce que tu veux, il obéira comme un chien bien dresser, mais si tu ne veux pas avoir à tuer tout le monde, va falloir régler notre petit problème.

Et toi, ça t’amusais. Parce que l’adrénaline que t’offrait cette soirée t’avait affreusement manqué, il fallait l’avouer.

-Soit imaginatif. Surprend-moi.

Tu avais dit ça et tu voyais trois mecs s’approcher de vous. Tu ne pouvais même pas parler de meute, il ne te faisait pas assez peur pour ça. Peut-être parler de banc. Un banc de petits poissons cherchant à faire face au requin? Tu n’en savais rien, mais… tu avais envie de voir Blake à l’œuvre. Il avait un pouvoir badass, tu lui avais offert un pantin, il arriverait bien à s’amuser un peu, non? Il manquait juste de voir à quel point il serait sexy en le faisant.
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Blake Whisper

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Tu persistes à te dire que ce n'est rien pourtant t'as cette putain de chaleur dans les entrailles à chaque fois que tu le vois. Foutue addiction.
Tu le sens pulser régulièrement, s'affoler parfois, trahir les émotions de son propriétaire au rythme de son myocarde. Le sang ne ment pas, le sang est le traître à même leur corps tandis qu'il répond à la moindre de tes volontés. Aucune prison de chaire ni de tissu veineux ne t'arrête et, si tu sais soigner les hémorragies, tu préfères le pouvoir cruel qu'il t'accorde. Tu peux le diriger où tu le souhaites, tu peux en modifier le cours, la pression et l'état. Le rendre aussi solide que du métal, le faire flotter si tu le souhaites, chauffer jusqu'à imploser si la fureur te dévore de ses crocs acérés. Capable d'agir au niveau moléculaire aussi bien que plus général, les possibilités et applications te semblent presque infinies et, acharné, tu n'as de cesse d'expérimenter de nouvelles choses. Hémokinésiste, ton don est aussi nécessaire à ta survie que le sang que tu sens couler dans la moindre de tes veines.
Entraîner ton don et continuer d'ouvrir les yeux des autres mutants quant au fait que les humains vous sont inférieurs. Et accessoirement assister aux cours. Tout pour essayer de ne pas trop penser au mec qui hante tes pensées et qui semble prendre un malin plaisir à l'éviter.
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MessageSujet: Re: Definitely not an angel ft. Blake   Definitely not an angel ft. Blake Icon_minitimeLun 4 Jan - 23:00


Not an angel



Elle t’entraîne, et vous vous éloignez de l'homme avec lequel elle dansait et qu'elle venait d'embrasser. Quelques secondes qui s'égrainent, quelques mètres que vous conquérez, et déjà il s'écroule au sol, en train de convulser. Tu te contentes d'arguer un sourcil et de le regarder tomber, d'observer sa faiblesse manifeste. C'était facile. Pour elle, pour vous mutants, de prouver cette indéniable supériorité. Un sourire mauvais, courbure cruelle qui étire tes lèvres, une lueur d'ire et de plaisir, danse sauvage qui s'allume dans tes yeux. Pour toi, les humains ne sont rien. Rien de plus que des poches de sang à porté de main, que tu attends juste de pouvoir utiliser.  Une menace qui découle uniquement de leur nombres et des technologies qu'ils possèdent lorsque vous pouvez les écraser d'une simple inflexion de votre volonté. Non, ils ne sont rien d'autres que des insectes sous vos pieds, incapable d'évoluer, terrifiés par ce que vous représentez. Riley aurait pu le tuer, faire plus que juste le blesser, et ça aurait été loin de te choquer ou de te déranger. Assurées, ses lèvres se parent d'un sourire qui n'atteint toujours pas ses yeux, répondant à la sauvagerie qui habite le tien et agite tes traits, se complait dans les lueurs de tes iris vicieux. Elles s'écartent et se rapprochent, dansent presque sensuelle, presque semblable à celles qui naissent et persistent partout dans la boîte et sur la piste, et tu les observes plus que tu n'en aurais besoin pour comprendre les mots qu'elles créent, la promesse prononcée. Et ce n'est que le début, dit-elle ? Tes yeux s'allument et flambent de plus belle. Elle n'a pas idée à quel point ses paroles résonnent, à quel point elles sont porteuses de vérité. Ce qu'elle a fait, l'action d'une mutante contre la stupidité humaine, n'est qu'un pas de plus, les prémisses d'une suite à laquelle tu comptes bien participer, que tu veux même porter. Une sorte de révolution, presque, pour montrer et assoir votre pouvoir que vous êtes plusieurs à préparer, que tu souhaites amener. Bien sûr, tu sais que tu es -que vous êtes- loin d'être le seul, que dans le monde, même dans New York, d'autres groupes semblables à celui que tu as voulu monter existent, mais ça ne change rien au fait que tu te vois comme un membre actif, important même, de cet ouragan qui s'approche lentement et menace de frapper.

- Evidemment…

Elle ignore tout des raisons pour laquelle tu confirmes ainsi ses dires, du pourquoi de ta voix qui susurre et assure leur réalisation. Peut-être peut-elle en deviner quelques parties et éléments, mais rien de plus. Il est normal qu'elle ne sache pas, et même si tes opinions ne sont un secret pour personne, rares sont ceux qui connaissent la grandeur de tes ambitions, la mesure de tes passions. A nouveau, elle se rapproche contre toi, et tes mains retrouvent sa taille puis ses hanches, le creux de ses reins. A nouveau, vous dansez ensemble au milieu des corps qui se meuvent en choeur, au gré de la musique et des basses si fortes qu'elles en perturbent le rythme des coeurs. Tu entends autant que perçois ton sang qui bat contre tes tempes, tu te plais à te perdre un moment les cris et les murmures agités de ceux qui vivent enfermés dans leurs prisons veineuses et étrangères tout autour de toi. Celui de Riley, ceux des humains qui vous entourent. Dans la proche distance, ils se mêlent et se fondent l'un dans l'autre, indiscernables, comme plongés dans une brume sensorielle épaisse. C'est étrangement plaisant, mais d'une étrangeté devenue juste ce qu'il faut de familière, équilibre peut-être fragile mais curieux, délicieux.

Et brusquement rompu par un imbécile aux volontés futiles, pour des raisons débiles. Un ami témoin de celui que Riley avait incapacité ? Tu n'en as que faire, furieux qu'il ait osé vous déranger. Une impulsion de ta volonté, et ton pouvoir bondit pour s'empresser de t'écouter. Contentement sadique, colère froide et sournoise qui coulent naturellement entre ton don et toi. Les sphères vermeilles s'élèvent et s'éveillent. Dangereuses, elles s'éfilent et s'étirent en aiguilles sanguines, menace directe qui fait exploser des lueurs effrayées dans ses pupilles dilatées. Si ta posture crie ta colère, les accents de ta voix et ton expression susurrent que tu n'hésiterais pas à frapper pour tuer. La substances que Riley t'as refilé et l'ambiance étouffante qui appelle d'elle-même à ton don t'y rendent sans doute plus prompt. A moins que ce ne soit rien de tout ça, que la simple expression du monstre meurtrier, du prédateur cruel qui gagne la surface. Et puis, Riley s'en mêle. Les lèvres ourlées, tu te retrouves presque à réprimer un grognement alors qu'elle rit au nez de ta cible qui répond en criant, avant qu'elle ne lui jette le contenu d'un verre à la figure. On ne s'interpose pas entre ta proie et toi. Mais la réaction de celle-ci te donne quelque chose de plus intéressant à observer, cette fois. D'une façon presque distante, tu perçois le ralentissement des fluctuation de son sang, à peine perceptible dans le concert confus de tout ceux qui vous entoure. Mais surtout, tu vois ses yeux changer. Plus qu'une dilatation qui s'accentue d'autant plus, c'est le regard qui se perd dans le vide, se fait flou et distant. Il ne bouge plus, et elle pose une main sur son torse en souriant sans qu'il ne réagisse plus. Poupée de chaire, d'os et de sang dont elle t'offre les ficelles en t'expliquant son action au creux de ton oreille après deux légers baisers abandonnés. Elle te fait remarquer un autre point important, cependant. Les regards fixés sur vous et la démonstration de vos dons. Le tien a des conséquences plus visibles, plus menaçantes, mais pour ce dernier tour qu'elle a montré, tu sais qu'elle est tout aussi dangereuse. Si ce n'est que tu n'aurais aucun scrupules à tuer si ce n'était que tu as encore à faire à l'institut et que Xavier aurait forcément connaissance de tes méfaits. Raison affolante, sans la moindre conscience, mais tu n'as jamais dis en avoir une.

Trois moustiques se détachent du reste de la foule, et, peut-être inconsciemment, un cercle se forme autour de vous, délimitant un périmètre de sécurité pour ne pas se trouver pris dans la tempête. Que croient-ils faire, en s'approchant de toi ? T'intimider et espérer pouvoir s'en prendre à toi, ou s'offrir à toi ? Parce qu'ils ne peuvent pas décemment espérer le premier face à toi, alors que tu peux maîtriser le sang dans leur veine presque sans effort ? A moins qu'ils ne soient plus stupides encore que ce que tu soupçonnais. Un sourcil arqué, tu les jauges de toute la hauteur de ton mépris, de toute la grandeur de ta supériorité incontestée. L'insolence coule à flot, mais cette fois elle n'a plus rien de son habituelle indolence, offerte entièrement à tes envies de violence. Narquois, tu leur tournes un instant le dos avec un regard condescendant pour les vermines qu'ils sont, indignes de respirer ton air. Tu tournes autour de la marionnette offerte pour te retrouver partiellement derrière lui tandis que tu appelles ton pouvoir.  Le carmin brise sa prison, et s'écoule de ses poignets en un flot trop constant et maîtrisé pour être naturel, d'autant qu'il lévite ensuite, jouant à l'irréel. Devant les yeux effrayés mais énervés, le sang se cristallise en l'air pour former une lame. Tes doigts s'en emparent, s'amusent à traîner sur son fil rendu tranchant alors que tu annonces d'une nonchalance où sonne pourtant des accents cruels.

- Vous feriez mieux de foutre le camp tout de suite, avant que je ne décide  que votre existence n'a de valeur qu'en tant que poche de sang  à utiliser à ma guise.

Pour illustrer ton point de vue, tu te concentres légèrement pour les viser et faire frémir leur sang sans quitter leur lit de vaisseaux de façon assez conséquente pour qu'ils en sentent les désagréments. L'un a un mouvement de recul, pendant qu'un autre s'avance d'un pas qui se veut impressionnant sous ton regard moqueur.

- Non ?

Tu te penches, et murmures quelques mots à l'oreille de ta marionnette que lui seul entend, avant de lui donner la lame de sang créée. Il s'avance, les menaçants de son arme au poing sous les exclamations d'effrois de la foule environnante, pendant que tu accentues la pression du sang sur l'homme qui s'était avancé jusqu'à ce qu'il se mette à saigner du nez, continuant jusqu'à ce que d'autres vaisseaux menacent d'éclater. Sur tes lèvres, s'étale un sourire assassin, témoin d'un plaisir sadique. Tu t'amuses justes. Tu pourrais faire bien pire, mais tu restes à demi conscient du monde autour de vous qui commence à paniquer. L'un des trois acolytes cède brusquement et fuit, tandis que les deux autres résistent et lancent des mots probablement d'injure qui se perdent dans le bruit et l'agitation, rejoins par d'autres insectes solidaires dans leur infériorité. Trop nombreux pour continuer ton petit jeu sans passer un pas supplémentaires. Et bien que tu brûles de le faire, de les détruire jusqu'à les anéantir, ça n'est pas quelque chose que tu peux te permettre ici et maintenant. Trop de témoins gênants, en plus de ce qu'on pourrait voir de tes souvenirs. Alors, tu te rapproches à nouveau du pantin pour lui souffler d'autres ordres. Tu te recules à nouveau vers Riley, observant d'un air satisfait l'homme-sans-volonté porter la lame à sa gorge, l'appuyer contre la peau fragile sous les exclamations futiles. Plus de sourire sur tes lèvres cette fois, c'est d'un sérieux mortel que tu te pares.

- Bien. Maintenant, dégagez. Tous. Ou vous aurez du sang sur les mains.



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MessageSujet: Re: Definitely not an angel ft. Blake   Definitely not an angel ft. Blake Icon_minitimeMar 12 Jan - 1:43



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Vous commenciez vraiment à faire n’importe quoi. Elle, autant que lui fallait bien l’avouer. L’homme c’était mis à convulser et elle c’était éloignée, entrainant Blake avec elle. Une fois plus loin, elle c’était rapprochée de Blake, elle en voulait plus. Elle préférait continuer de profiter de sa soirée et s’amuser, mais tout commençait rapidement à dégénérer. Blake c’était clairement approprier cette proie, elle le savait, mais… elle aimait jouer avec les prédateurs, elle n’y pouvait rien. Alors, elle lui avait volé, mais ça allait, la démonstration du don de Blake avait attiré la vermine. Elle n’était pas du genre à craindre le pire, mais il était certain qu’ils allaient gâcher la soirée à plein de gens. Le pire, c’était que ça ne la dérangeait pas tant que ça. Ouais, elle continuait de merder cette année, plus personne n’en doutait maintenant. Elle aimait bien voir le sang se mouvoir, se déplacer, elle percevait le liquide, elle le sentait se tordre, disparaitre ensuite lorsqu’il le solidifiait. Elle appréciait comment sa maitrise c’était améliorée avec le temps. Elle avait donc offert à Blake un nouveau jouet et il c’était permit de prélever un peu plus de sang. Elle ressentait vaguement les vibrations du liquide vermeil, mais ne pouvait pas en dire plus sur lui. C’était hors de sa portée. Il avait surement moins de conscience qu’elle, ce n’était pas bien difficile non plus, elle en avait un peu. Genre elle, elle n’avait jamais tué et lui, avec son pouvoir… elle n’en était pas certaine.

Elle le savait dangereux et pourtant, elle n’en avait pas peur. C’était stupide, elle aurait surement dû, mais… elle n’y arrivait pas. Elle n’était pas non plus complètement inutile. Elle n’était pas complètement sans ressource, pas en ce moment. La salle des dangers, c’était de la merde, ça ne comptait pas. Elle se retrouvait toujours sans plante, sans liquide, ce qui ne lui arrivait jamais dans la réalité. Du moins, pas depuis longtemps. Blake avait pris la peine de s’adresser aux autres. Elle restait en retrait. Elle avait joué, il y avait droit aussi. Tu vois comme elle peut-être gentille parfois?  Il avait pris les devants. Il leur parlait et sérieusement, les mecs faisaient les cons. Ils avaient peur, vraiment, mais faisait les cons. Elle les observait calmement, elle avait des potions pour tout, elle ne craignait pas vraiment pour sa vie, fallait juste être original. Le pire… c’était s’ils se faisaient prendre.  Il leur donnait finalement un ultimatum. La marionnette se tuait s’ils ne se barraient pas. Blake était sadique, mais il fallait avouer que ça lui donnait un air plutôt sexy, vraiment. Elle ne put que sourire à l’approche de Blake, glissant sa main dans la sienne en riant. Il était temps de partir, quoi qu’il advienne.

Une fois à l’extérieur, le vent frais lui fit le plus grand bien, elle avait l’impression de quitter une boule de coton pour plus de liberté et c’était pour le mieux. À l’intérieur, c’était le chaos, elle le savait et elle arrivait à oublier relativement rapidement, c’était ça qui était plaisant. Elle marcha doucement, l’attirant vers… nulle part, pas encore.

-Alors monsieur le sadique, on trouve un autre endroit pour s’amuser ou tu me ramènes chez moi?

Regard interrogateur, sourire joueur. Elle s’amusait réellement elle. Ouais, elle avait des jeux plutôt singuliers. S’il comptait lui faire peur avec ses gregre je peux te vider de ton sang, il allait heurter un os, parce qu’elle aurait le culot de transformer son sang en autre chose juste pour le faire chier. En fait, est-ce qu’elle pouvait changer la composition du sang assez pour qu’il ne puisse pas le contrôler ? Ça pourrait être marrant! C’est toujours sourire aux lèvres qu’elle se rapprocha de lui, doucement.

-Oh fait, avec tout ça, tu vas encore oser m’embrasser ou tu ne t'y risqueras plus?

Le défi, elle adorait lui balancer des défis pour une seule et bonne raison : il appréciait les relever. Alors, elle attendait sagement de voir la réponse. Elle voulait jouer encore et qui sait, elle allait peut-être le laisser dormir sur le canapé. Elle n’était pas du genre à donner sans recevoir, plus maintenant. Alors… sait-on jamais.

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Blake Whisper

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Tu persistes à te dire que ce n'est rien pourtant t'as cette putain de chaleur dans les entrailles à chaque fois que tu le vois. Foutue addiction.
Tu le sens pulser régulièrement, s'affoler parfois, trahir les émotions de son propriétaire au rythme de son myocarde. Le sang ne ment pas, le sang est le traître à même leur corps tandis qu'il répond à la moindre de tes volontés. Aucune prison de chaire ni de tissu veineux ne t'arrête et, si tu sais soigner les hémorragies, tu préfères le pouvoir cruel qu'il t'accorde. Tu peux le diriger où tu le souhaites, tu peux en modifier le cours, la pression et l'état. Le rendre aussi solide que du métal, le faire flotter si tu le souhaites, chauffer jusqu'à imploser si la fureur te dévore de ses crocs acérés. Capable d'agir au niveau moléculaire aussi bien que plus général, les possibilités et applications te semblent presque infinies et, acharné, tu n'as de cesse d'expérimenter de nouvelles choses. Hémokinésiste, ton don est aussi nécessaire à ta survie que le sang que tu sens couler dans la moindre de tes veines.
Entraîner ton don et continuer d'ouvrir les yeux des autres mutants quant au fait que les humains vous sont inférieurs. Et accessoirement assister aux cours. Tout pour essayer de ne pas trop penser au mec qui hante tes pensées et qui semble prendre un malin plaisir à l'éviter.
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MessageSujet: Re: Definitely not an angel ft. Blake   Definitely not an angel ft. Blake Icon_minitimeJeu 14 Jan - 18:57


Not an angel



Quels imbéciles. Vouloir tenter de t'intimider, t'empêcher de jouer. D'essayer de s'opposer à toi. Qu'est-ce qu'ils croient ? Que parce qu'ils sont trois, ils font le poids ? Tu les écraserais d'un revers de la main, les exterminerais rien qu'avec la volonté d'utilisé ton don pour que de leur vie il ne reste rien. Et ils font l'erreur dangereuse d'oublier Riley. Ou peut-être n'ont-ils pas su voir qu'elle aussi à un pouvoir. Plus subtile que le tien, dans ce qui est de s'en apercevoir et de le comprendre tout du moins, ne pas la compter est risqué. Après tout, tu as eu tout le loisir d'observer à quel point elle peut être pernicieuse, de comprendre qu'effectivement, elle est telle une plante vénéneuse. Mais effectivement pour le moment, c'est surtout de toi qu'ils doivent s'inquiéter. Elle a déjà frappé en faisant s'écrouler le premier et c'est comme ça que tout a commencé. Tu as menacé le second lorsqu'il a voulu vous ennuyer, elle te l'a subtilisé d'une utilisation de son don. Elle l'a fait poupée dénué de volonté puis te l'a laissé. Mais on ne te vole. pas. tes proies. Elles sont à toi. Prédateur possessif, tu détestes partager ce qui sert à épancher ta fureur et tes vices. Enfin heureusement, il t'en reste trois. Tu distilles et te distrais de leur peur, avant de les plonger dans la terreur. Peu importe qu'ils essayent de résister, de se révolter. Tu es le maître de leur être. Ou tout du moins de leur sang, capable de leur arracher la vie à tout instant. Dans la foule des têtes se tournent et se retournent. De plus en plus de gens vous ont vu, individus qui remarquent vos abus. Mais le carmin plane comme l'épée de Damoclès, révèle les faiblesses, les bassesses. Ils se font spectateurs horrifiés, fascinés par la danse macabre. Presque envoûtés, aucun ne vient interrompre ta palabre. Oh, ça les dérange, ça les démange, tu n'en doutes pas. C'est l’égoïsme, l'égocentrisme de l'humain mu par ses premiers instincts pervers, délétères. Bien sûr, ça ne durera pas. La pensée de masse reprendra le dessus, la soit-disant bonne conscience dont tu t'es depuis longtemps dévêtu. Le politiquement correct flirt avec la stupidité qui les affecte. La vérité c'est que plus d'un te laisserait faire, hypnotisé, s'il se trouvait seul avec vous. Parce qu'il n'y aurait plus cette impression que le nombre peut rivaliser avec ta supériorité. Parce qu'il n'y aurait aucun témoin de la déchéance, pour rappeler la morale et interrompre la danse. Personne, aucun regard pour peser sur la conscience, pour inquiéter des conséquences. Mais à la place, ils se font happer par le flot. Tu ne ressens que haine pour cette idiotie de la condition humaine. Sur la peau de porcelaine se presse la lame vermeille. La conscience collective sort brusquement de son sommeil alors que l'effroi se réveille. Un ordre au pantin, c'est tout ce dont tu as besoin pour que cette mascarade prenne fin. Soudainement las, tu quittes l'amusement pour le sérieux alors que ta colère se délasse. Tu n'es plus d'humeur à rire, à feindre des sourires. Qu'ils vous laissent partir, ou qu'ils se fassent anéantir.

Et sans surprise, ils s'écartent pour ne pas que tu abattes la marionnette sous ton emprise. Tu laisses Riley prendre ta main, reine à ton bras parmi la plèbe emplie d'humain. Vous jouez aux empereurs romains, le temps d'une nuit sans lendemain. L'un ou l'autre tente de sortir du rang pour faire acte de traîtrise, mais tu les remets à leur place d'un regard qui les méprise. Vous vous éloignez du lieu du crime, redevenez lentement anonymes. Roi et reine qui disparaissent dans la foule, traversant la masse de corps saouls. Dehors, un vent frais vous agresse et t'empli de liesse. Presque oxymore, tu es mélange d'allégresse et de colère, équilibre précaire. La substance inconnue qu'elle t'a donné et l'alcool n'y sont probablement pas étrangers, et à ses paroles c'est de ton éternel sourire en coin un peu cruel que tu réponds. Le surnom t'amuse, les envies naissent et se diffusent. Avec elle tu veux jouer à des jeux qui sont loin d'êtres sages. Elle t'entraîne dans son sillage, animée par les même idées (déviantes). Tu ne doutais pas de son manque total d'effroi, elle semble même plutôt être joie. Au moment où tu t'apprêtais à l'attirer vers toi, elle se rapproche avec sur les lèvres un sourire. Tu lui réponds par un léger rire où percent les réminiscences de ton ire. Tu retrouves ton insolence, te pares de ton indolence pleine d'assurance. L'avancée est prédatrice, les iris laissent deviner les vices. Et soudainement, ta main se fond dans ses cheveux, et vos lèvres se heurtent avec juste ce qu'il faut de brusquerie pour que ce soit délicieux. Ca n'est même pas un défi, comme si tu allais te priver de l'embrasser en te servant de l'excuse de son don. Non, tu préfères suivre tes envies. Pour autant, jamais tu ne seras trop imprudent.

- Je pense que ça répond à tes questions, душка. Mais la prochaine fois que tu veux me lancer défi, trouve quelque chose d'un peu plus... corsé. Pas une évidence, ou je risque de vite m'ennuyer.

Tu arques un sourcil moqueur, l'insolence se prélassant dans ton sourire en coin ravageur. Ta main se glisse à ses reins, entraîne ton bras pour le draper autour de ses hanches et la guider sur le chemin du retour jusqu'à chez elle. Une chose est sûre, toi qui voulais sortir pour te distraire, on peut dire sans soucis que c'est plutôt réussi.



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Riley Dawkins

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MessageSujet: Re: Definitely not an angel ft. Blake   Definitely not an angel ft. Blake Icon_minitimeJeu 21 Jan - 4:10



Blake & Riley
Naughty, naughty, naughty
We just wanna party
It's all about fun and games
Until I hurt somebody
La soirée se déroulait très bien jusqu’à ce que les deux mutants décident de faire joujoux avec leur pouvoir. Bon d’accord, jusqu’à ce que Riley décide de faire mumuse avec ses pouvoirs. Parce qu’au final, c’était exactement ça le problème. Elle voulait montrer la portée de son pouvoir à Blake, il savait maintenant, mais certains humains s’en doutaient. Le problème avec des bars remplis de crétins, c’étaient qu’ils étaient remplis de crétins, exactement. La logique quand même! Blake avait quand même trouvé une façon de se débarrasser des humains qui étaient gênant. Il le faisait à sa façon, une façon plus brutale, plus violente, mais c’était très fonctionnel comme façon de faire. Elle aimait bien. Elle était plus insidieuse –pas moche comme les méchants du film hein- plus joueuse, mais au final… elle avait surement un meilleur fond. Peut-être, surement. J’aime bien croire que oui bon!

Elle avait fini par prendre sa main, glisser ses doigts dans les siens dans un ordre silencieux, elle l’amenait avec moi à l’extérieur, l’éloignant de ce bar pour passer à un autre jeu. Parce qu’elle ne s’amusait plus et c’était ça l’important au final, qu’elle s’amuse. Elle avait bien envie de continuer de l’embêter, rien de bien méchant, une petite provocation encore et toujours. Rien de plus, rien de moins. Oh putain, j’ai osé. Tu vois le satan qui vient avec. Alors, elle lui avait balancé qu’il n’oserait plus l’embrasser. En fait, ce n’était même pas une question. C’était un ordre, à sa façon. Quand on disait à un mec comme Blake qu’il n’oserait pas, il le faisait, c’était comme ça. Elle était pareille au final. Elle c’était fait prendre de nombreuses fois, trop nombreuse, ou peut-être pas. (ok, j’arrête d’écrire de la merde, mais je sais que tu vas rire.)

Elle lui souriait, cherchant par ou l’attaquer, le saisir, obtenir ce qu’elle voulait. Il riait, mais elle savait qu’elle gagnait. Elle eut des frissons à son approche, sa main dans ses cheveux rendait le jeu encore plus satisfaisant, jusqu’à ce que ses lèvres rencontrent les siennes. Elle partagea son baiser, sauvage et passionnée, elle avait envie de plus, là, maintenant. Sauf que son appartement était encore un peu plus loin. Elle avait apprécié le baiser, mais il avait été rompu par des mots. Elle lui fit un sourire aussi, tout aussi joueur. Oui, il répondait à sa question, il y répondait magnifiquement bien en prime. Il voulait un défi plus corsé? Quelque chose de plus difficile? Il craignait de s’ennuyer? Elle pourrait trouver quelque chose pour l’amuser.

-T’inquiète, je suis douée pour trouver des défis marrants, là, j’avais juste envie que tu m’embrasses en fait. C’est un peu ma façon de demander.

Et elle soulevait les épaules avec nonchalance, moqueuse avant de tourner les talons. Rho, elle comptait bien qu’il suive et s’il ne le faisait pas, tant pis. En même temps, rien ne l’empêchait de lui filer des potions pour rendre le jeu un peu plus difficile. Sauf que pas besoin, rapidement elle avait senti son bras autour d’elle. Elle n’avait aucune chance de fuite et elle adorait ça. Une fois à l’appartement, elle le laissa entrer, verrouilla la porte comme toujours. Elle abandonna son sac à main sur le comptoir de la cuisine, sorti une bouteille d’eau du frigo avant d’en boire une gorgée elle l’a referma, la secoua et l’envoya à Blake, vodka, comme à leur première rencontre. Elle se prit une seconde bouteille, sortant des perles de litchi du frigo. Elle adorait ça, bon d’accord, c’était un peu triché quand on savait qu’elle les avait préalablement modifiés avec une potion légèrement plus intense que ce qu’elle avait offert à Blake plus tôt, mais… elle s’en fichait complètement. Elle en prit une ou deux avant de les déposés sur sa langue, elle adorait la sensation explosive des petites perles. Elle connaissait l’effet, elle s’y attendait alors aller, son tour.

-T’en veux, moi j’adore ça.

Souriante, prédatrice, comme toujours avec lui. Elle en prit une autre, parce qu’elle se connaissait, c’était son pouvoir contre elle, elle savait comment le gérer. Elle prit une gorgée de sa bouteille d’eau avant de simplement s’enfoncer un peu plus dans son appartement. Maintenant, elle se devait de jouer non? Monsieur voulait du défi? Pourquoi pas. Elle s’étira doucement, laissant le plaisir du mouvement l’envahir.

-Bon aller, tu as trop bu pour retourner chez toi, du coup… le canapé est là. Je prends ma chambre. Tu veux des draps? Des oreillers?

Combien de chaque, tout ça. Parce que oui, elle le chauffait avant de lui proposer le canapé. Elle contrôlait toujours les signes de sa potion, sentant se monstre d’envie rugir en elle, pourtant elle le tenait en laisse, totalement. Riley était un monstre de contrôle, toujours, une seule personne n’arrivait à lui faire perdre la tête et ce n’était pas Blake. Pas maintenant, alors elle allait jouer.

-Tu ne pensais pas finir la soirée sur mon canapé? Mais c’est qu’avec moi monsieur le sadique, je ne donne jamais en fait, je prends. Et je ne crois pas que tu sois apte à prendre de toute façon. Tu n’aimes pas la facilité… non? On va faire en sorte que ce ne le soit pas.

L’insulte, le coup bas, le défi. Elle se fichait que ce soit brusque, que ce soit violent. Elle avait envie de se sentir en vie et elle ne comptait pas lui rendre la partie facile, loin de là.

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Tu persistes à te dire que ce n'est rien pourtant t'as cette putain de chaleur dans les entrailles à chaque fois que tu le vois. Foutue addiction.
Tu le sens pulser régulièrement, s'affoler parfois, trahir les émotions de son propriétaire au rythme de son myocarde. Le sang ne ment pas, le sang est le traître à même leur corps tandis qu'il répond à la moindre de tes volontés. Aucune prison de chaire ni de tissu veineux ne t'arrête et, si tu sais soigner les hémorragies, tu préfères le pouvoir cruel qu'il t'accorde. Tu peux le diriger où tu le souhaites, tu peux en modifier le cours, la pression et l'état. Le rendre aussi solide que du métal, le faire flotter si tu le souhaites, chauffer jusqu'à imploser si la fureur te dévore de ses crocs acérés. Capable d'agir au niveau moléculaire aussi bien que plus général, les possibilités et applications te semblent presque infinies et, acharné, tu n'as de cesse d'expérimenter de nouvelles choses. Hémokinésiste, ton don est aussi nécessaire à ta survie que le sang que tu sens couler dans la moindre de tes veines.
Entraîner ton don et continuer d'ouvrir les yeux des autres mutants quant au fait que les humains vous sont inférieurs. Et accessoirement assister aux cours. Tout pour essayer de ne pas trop penser au mec qui hante tes pensées et qui semble prendre un malin plaisir à l'éviter.
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MessageSujet: Re: Definitely not an angel ft. Blake   Definitely not an angel ft. Blake Icon_minitimeJeu 9 Juin - 5:51


Not an angel



Un défi qu'elle te lance, maintenant que avez quitté la chaleur étouffante de la boîte pleine de la plèbe pour retrouver la fraîcheur de la nuit estivale. Ou plutôt, une demande sous couvert du challenge qu'elle te lance, de cette fausse insulte à ta fierté. Comme si tu étais le genre de personne à craindre de l'embrasser suite aux démonstrations de son pouvoir dont tu n'as par ailleurs pas encore cerné toutes les nuances dans leur entièreté. Non pas que tu sois téméraire et que tu méprises la dangerosité de Riley lorsqu'elle l'a déjà plus d'une fois prouvée. Parce que certes, tu aimes les défis. Mais si les risques avaient été trop grands, tu te serais contenté de lui répondre d'une réplique narquoise et d'un sourire sournois. L'assurance intouchable dans l'océan de l'insolence. Aussi si tu l'as embrassée, c'est tout simplement parce que tu en avais envie. Dans ton organisme, se diffuse toujours la potion qu'elle t'a transmise quelques temps plus tôt dans le club, amplifiant la moindre de tes perceptions sensorielles. Le moindre touché qui semble dix fois plus sensuel, huile jetée sur les étincelles qu'étaient déjà tes envies d'un contact charnel. Ce soir, c'est sur elle que tu as jeté ton dévolu. Et à ses regards et ses paroles, tant celles prononcées par ses lèvres que celles que crie son corps dans le silence, tu as compris qu'elle en a très probablement fait de même.

Comme tu l'avais comprit, Riley avoue que ce n'était qu'une autre manière de te demander de l'embrasser. Toujours moqueuse, éternellement joueuse, elle a ce même sourire narquois au lèvres que tu arbores si facilement. Que tu portes d'ailleurs à ce même moment. Drapée dans sa nonchalance, elle hausse les épaules et tourne les talons en direction de chez elle et tu la rejoins paré de ta propre indolence. Ton bras se glisse autour d'elle, entourant ses hanches et t'appropriant son attention pour le reste du trajet et de la nuit. "J'avais compris." que tu te contentes de railler en arquant un sourcil pour accompagner le rictus qui orne tes lèvres. Insinuant dans les nuances de ta voix qu'elle ne fait que perdre son temps à souligner une évidence dont vous êtes deux à avoir conscience. "Mais j'espère que marrant n'est qu'un euphémisme et que tu sais faire mieux que ça. L'aperçu de ton imagination ne m'a pas encore parfaitement convaincu." Tu susurres, de cette voix où la lascivité se fait un velours félin. Monstre d'ombre et de luxure qui se complaît dans les jeux déviants, dans ces joutes où les adversaires sont tout aussi dissidents. Encore un peu plus. Tu veux noyer les souvenirs dans l'inconscience, dans la déchéance.

Il ne vous faut pas bien longtemps pour être de retour à son appartement. Elle se déleste de son sac à main et tu la suis sans hâte dans la pièce. Lenteur toute calculée, le moindre mouvement soigneusement pesé. Tu t'appuies nonchalamment contre le comptoir, attrapant facilement la bouteille qu'elle te lance sans la lâcher du regard. Le bleu des yeux assombri par les pupilles qui se dilatent et distillent lentement leur encre noire. Ouvrant la bouteille et l'approchant de tes lèvres, l'odeur caractéristique de la vodka assaille tes narines, remplaçant l'inexistence de celle de l'eau. Ton odorat s'y noit avec délice et c'est avec satisfaction que tu en bois une rasade. Sa froide douceur, veloutée sur ta langue, contraste avec la sensation de brûlure qui s'empare de ta trachée. Éternellement plaisant, addictif et enivrant. Sortant une autre bouteille, elle t'offre de petites perles après en avoir glissé une entre ses lèvres charnues qui accrochent un instant ton regard. Les tiennes s'ourlent doucement, dévoilant un instant le blanc de tes dents en un rictus prédateur. "Et je peux savoir avec quoi les as-tu pimenté, hm ?" Ca n'est qu'une déduction, une intuition que tu avances comme une certitude. Mais son sourire est trop grand, trop prédateur. Et tu as déjà vu ses capacités à l'oeuvre bien que tu n'ais pas encore assemblé toutes les pièces du puzzle. La probabilité est grand que ce ne soit pas que ce que les perles semblent être. Tu en prends une néanmoins, la laissant glisser du bout de tes doigts jusqu'au centre de ta main. Tu attends sa réponse cependant, avant de la mettre en bouche et de la manger sans te presser. Ca n'est plus qu'une question de secondes, de quelques instants avant que tu n'en ressentes les effets.

Elle sort de la cuisine pour les profondeurs de son appartement, et dans sa manière de bouger il y a l'assurance de celle qui aime jouer, la lascivité de celle qui plait. Elle s'étire, exposant sa silhouette à ton regard. Il la suit, comme si la prédatrice était néanmoins ta proie. Tu te pourlécherais les babines, fauve affamé par celle qu'il veut comme son repas. Et tu l'as laisses parler, s'amuser à perdre son temps à te proposer le canapé pendant que tu t'approches d'elle, la démarche presque féline, mesurée. Rythme lent, qui en deviendrait presque envoûtant. Ca n'est que lorsque tu te trouves suffisamment près d'elle que le mouvement s'accélère. L'une de tes mains s'empare de la sienne, l'attirant soudainement à toi alors que l'autre s'empare de ta mâchoire. Pression délicate qui ne la laissera pourtant pas se soustraire si facilement, alors que ton index se glisse contre ses lèvres pour la faire taire. "Sshhh." Que tu susurres, l'intonation de velours qui semble étrangement rouler sur ta langue, une chaleur différente distillée par ta voix. Ton doigt passe sur ses lèvres, caresse abandonnée avant qu'il ne se décide à lentement les retracer. Et tu es si près, que des souffles que tu expires tranquillement, elle doit sentir leur chaleur jouer sur sa peau diaphane.  "Tu parles trop, Riley. Pour rien. Tu n'as pas plus l'intention que moi de me voir finir sur le canapé. Encore moins pour y dormir." Prédateur devenu carnassier, tu expires le danger. Et lentement, tu mènes la danse. Tu la fait reculer dans le couloir que tu sais mener à sa chambre, relâchant son visage pour descendre à ses hanches sans promesse aucune d'être sage. "Et tu es peut-être du genre à prendre et ne pas donner, habituellement. Mais chérie, on n'attends pas que je prenne, on m'offre ce que je veux sur un plateau d'argent." Un mur que tu lui fais rencontrer, t'approchant de son oreille pour murmurer sournoisement, t'amusant des doubles sens qui s'épanouissent dans tes paroles sans même tenter d'être innocents. "Parce que quand je prends ... ça n'est pas doucement. C'est brutal, et entièrement. Aucune chance d'en réchapper."


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