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 hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last.

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Hadrien d'Albaret

Feuille de personnage
statut: administrateurclasse omicronangry unicorns
- Hadrien d'Albaret -
duco corporis

résurrection
professeur d'histoire
01/05/2015
dylan rieder
wildworld
120

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MessageSujet: hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last.   hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last. Icon_minitimeVen 1 Mai - 18:52

Hadrien d'Albaret

feat. dylan rieder
ton personnageen réalité
NOM : d'Albaret, un nom issu de la noblesse francaise du dix-septième siècle, qu'il a gardé depuis qu'il est né, pour laisser des traces de son passage, et pour ne pas oublier qui il est.
PRÉNOM(S) : Hadrien, un nom qu'il a choisi, car il a fini par oublier celui qu'on lui avait donné à sa naissance, à force de s'en donner lui-même à chaque résurrection.
AGE ET DATE DE NAISSANCE : il a 28 ans d'apparence, des siècles en réalité. Il est né au dix-septième siècle, sous Louis XIV.  
STATUT AMOUREUX : célibataire, il ne cherche pas l'amour mais il a cessé de se forcer à ne plus s'attacher, car il a compris que ça ne sert plus à rien
DEPUIS QUAND ES-TU A L'INSTITUT : un an, mais il n'est professeur que depuis la rentrée.
POUR LES PROFESSEURS&STAFF, LA MATIÈRE ENSEIGNÉ OU SON POSTE : histoire, il enseigne surtout l'histoire de l'Amérique car il l'a vécue pratiquement du début à la fin.
POUVOIR/DON : résurrection, il est mort tellement de fois et pourtant il ne mourra jamais.
D’APRÈS TOI, DANS QUELLE CLASSE (DON/POUVOIR) ES-TU ? : 0
CARACTÈRE : On dit que les yeux sont le miroir de l'âme. Hadrien a l'air jeune, mais ses yeux, ils ont vu des siècles et des siècles d'histoires, de vies humaines avec plus ou moins de valeur. Il sait beaucoup de choses, mais ne se proclame en rien érudit. Son corps est jeune, mais son esprit est âgé, fatigué de s'agiter en permanence sans jamais connaître de réelle fin. Parfois la vie reprend, il retrouve le goût des choses. Puis il trébuche, s'affaisse, oublie ce pourquoi il est là, retourne dans la mélancolie sourde de celui qui n'a jamais pu mourir. Il aime transmettre, raconter, et lorsqu'il fait le récit des histoires des sioux qu'il a côtoyés, une étincelle s'allume dans son regard. Il ne craint pas la mort, ni les dangers, il s'approche d'eux avec une désinvolture désabusante. Pourquoi craindre la mort alors qu'elle ne peut vous toucher? Il se propose souvent pour des missions suicide, mais Xavier refuse toujours. Alors Hadrien ne dit rien, et retourne à ses occupations. Il aime les gens. Il aime venir en aide, donner des conseils. En amour, il est d'une douceur incomparable, mais son cœur est bien difficile d'accès. Il vous dira "comment feras-tu, quand je retrouverai ma jeunesse et que toi tu crouleras sous les années? Comment ferais-je quand tu ne seras plus là?" Le temps l'a usé, il n'est plus ce jeune homme qui se laisse emporter par les passions, et pourtant, une âme qui brille d'une étincelle singulière retiendra toujours son attention.  
AMBITION : Transmettre son savoir. Et peut-être tenter de mourir. Pour de bon.
GROUPE : masters of red pen
PSEUDO : native route
PRÉNOM : mamel  
AGE : 18 
PAYS : JEANNE AU SECOURS  
FRÉQUENCE DE CONNEXION : lel 
INVENTE OU SCENARIO : inventé :c:  
OU AS TU CONNU LE FORUM : lel 
AS TU QUELQUE CHOSE A DIRE DESSUS : JE VOUS AIME BORDEL A CUL in love
CRÉDITS : lel
◊ 001. il est trilingue, il parle couramment anglais, français, et dans un dialecte amérindien disparu depuis assez longtemps. ◊ 002. Il arrive plutôt bien à s'adapter à la modernité de la langue d'aujourd'hui mais des mots et des tournures de phrases qui ont pratiquement disparues filtrent parfois dans son langage, surtout sous le coup d'émotions fortes. C'est toujours drôle de le voir jurer en ancien français.◊ 003. il fume occasionnellement, il n'est pas dépendant et si vous lui dites que fumer tue, il vous répondra avec désinvolture qu'il ne peut pas mourir ◊ 005. il a beaucoup de descendants, et son sang se retrouve dans beaucoup de familles, plus que vous ne le croyez ◊ 006. sa vie préférée est sans aucun doute celle qu'il a passée avec cette tribu de Sioux. ◊ 007. il possède d'ailleurs un tomahawk qui est exposé dans sa chambre, il l'a souvent perdu, mais toujours retrouvé. ◊ 008. il est très engagé pour la cause des amérindiens d'aujourd'hui. ◊ 009. il adore se baigner dans les lacs, la mer, les rivières, mais a horreur des piscines. ◊ 010. il passe une main dans ses cheveux quand il est frustré ou exaspéré. ◊ 011. il a beaucoup voyagé dans ses nombreuses vies, mais il est toujours revenu en Amérique. ◊ 012. il pense que la nature a une âme et anime chaque chose qui la constitue, et il le croit toujours, malgré les progrès de la science. ◊ 013. il ne le sait pas, mais ses résurrections ne sont pas sans conséquences, elles portent atteinte à sa mémoire principalement, c'est pour ça qu'il a souvent des moments de vide où il ne sait plus ce qu'il est venu faire dans une pièce. ◊ 014. depuis que le tatouage moderne a été inventé, il ne peut plus s'en passer. Chacun de ses corps doit être marqué à l'encre. ◊ 015. Si vous ne travaillez pas à ses cours, il vous laissera tranquille, après tout, c'est votre problème. Sauf si vous perturbez sa classe. ◊ 016. Ses colères, aussi rares soient-elles, sont froides mais terriblement blessantes. ◊ 017. il passe autant de temps que possible à l'extérieur, quelque soit la saison. ◊ 018. il n'aime pas qu'on dise du mal de la France. ◊ 019. Il a une plaque militaire en médaillon en permanence autour du cou, où il est gravé  "If I die don't bury me". C'est toujours désagréable de ressortir de terre et ça fait fuir les passants.  ◊ 020. Il adore les chevaux, mais il ne monte qu'à cru.
→ quand as tu découvert que tu étais "différent(e)" ? Il l'a découvert lors de sa première mort. Il était soldat du roi Louis XIV et il se fit transpercer par une épée sur le champ de bataille. Il n'avait que 20 ans et il sentit la vie se vider de son corps en même temps que son sang se mélangeait à la terre et à la poussière. Le lendemain matin, son corps n'avait pas encore été récupéré. Il revint donc à la vie à l'aube. Effrayé il se rua au campement, pour aller voir le prêtre. On le prit pour l'œuvre du diable, une abomination qui n'avait pas lieu d'être. Il s'enfuit alors, de la guerre, de France et embarqua clandestinement dans un bateau direction l'Amérique. Il travailla pour presque rien, frôlant l'esclavage. La fatigue l'emporta 10 ans plus tard. Et il se réveilla à nouveau, âgé de 20 ans.  

→en quoi consiste ton pouvoir ou ton don ?Hadrien ne peut pas mourir. Son corps refuse de le laisser passer de l'autre côté, du moins pas plus de quelques heures. Il se régénère de lui même après un coup mortel, qu'il soit donné par quelqu'un, par la maladie, par la vieillesse, par un accident... Bref à chaque fois qu'il meurt, il revient à la vie à 6h34 précises le lendemain matin, dans le corps d'un jeune homme de 20 ans en excellente santé, peu importe l'état dans lequel il est "mort". Il doit alors recommencer sa vie autre part, pour ne pas avoir à regarder sa femme, ses enfants mourir de vieillesse alors que lui retrouve une jeunesse dont il ne veut pas. A chaque fois qu'il laisse échapper son ultime souffle, il espère qu'il sera vraiment le dernier, et ferme les yeux. Quelque part il a accepté son sort, mais d'autre part quand il quittera vraiment le monde des vivants, il se sentira terriblement soulagé. Il s'est souvent posé la question, si ni Dieu ni le Diable ne voulaient de lui, s'ils fermaient leur portes en le voyant arriver.

→ arrives-tu à le maitriser ? est-il dangereux pour ta santé ou celles des autres ? Il n'y a pas lieu de maîtriser un tel don, aucune possibilité de choisir de mourir pour de bon au lieu de revenir à la vie indéfiniment. Il a déjà essayé de puiser toute la volonté qu'il avait de mourir, juste avant de perdre connaissance. Mais il revenait à chaque fois le lendemain matin. Parfois son don lui joue des tours morbides, lui fait oublier ses vies d'avant qu'il revoit dans des rêves puis la mémoire lui revient dans la vie d'après. La régénération ne marche pas parfaitement à tout les coups. Par exemple Hadrien garde la cicatrice qui a causé sa première mort à chaque régénération.  

→ est-ce que cela a une influence sur ta vie ? as-tu été exclu par ta famille, tes amis, la société ? Cela a en effet eu une grande influence sur sa vie, pour ne pas dire ses vies. Il a vu ses proches mourir tandis que lui restait en vie, revenait continuellement d'entre les morts. On l'a pris pour un monstre, surtout au début lorsqu'il ne savait pas encore se dissimuler aux yeux de la société. Il a eu de nombreuses familles, et d'autant plus de descendants. Mais ça lui fait horriblement mal de voir ses enfants devenir vieux et croulants, alors, une fois qu'il "meurt" , il disparaît de la vie de sa famille. Parfois ses enfants se croient fous à le voir dans la rue, mais la vérité c'est qu'il a souvent du mal à se séparer d'eux complètement. Alors il les surveille, tel un ange gardien. Parfois il leur adresse même quelques mots, en se faisant passer pour un inconnu. Il lui arrive aussi de leur rendre visite lorsqu'ils sont sur le point de mourir, pour leur dire au revoir.

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Hadrien d'Albaret

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MessageSujet: Re: hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last.   hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last. Icon_minitimeVen 1 Mai - 18:54

Tell us a story.

waiting for the end to come

fin du XVIIIème siècle

Tout se passa si vite. Pourtant le jeune d'Albaret eut l'impression que ça avait duré des années. Pierre baissa doucement le regard. Une lame dépassait de sa poitrine et le tissu tout autour se teignait de rouge. Il sentit la froideur de l'épée reculer d'un coup sec, remuant ses entrailles. Il tomba à genou, les mains tremblantes sur sa blessure comme pour essayer de récupérer son propre sang. Autour de lui le bruit, le combat, la guerre, pourtant rien ne parvenait à ses oreilles, seulement un sifflement soulignant sa solitude. Il tenta de parler, d'appeler à l'aide, mais il se noyait dans son propre liquide vital, triste ironie. Il se laissa tomber en arrière, pour au moins pouvoir voir le ciel dans ses derniers instants. Le ciel était bleu. Les nuages blancs. Né dans une famille de nobles, il avait eu une belle vie. Il avait même eu la chance de s'entretenir avec le roi, une fois. Son père l'avait forcé à partir en guerre, mais il n'avait pas rechigné. Quel honneur que de servir le roi. Maintenant il le regrettait, en agonisant ainsi sur le sol poussiéreux. Puis ce fut le noir complet.

L'odeur. La puanteur des cadavres fut la première chose qu'il sentit. Il crut d'abord que cette senteur sulfureuse lui indiquait qu'il était allé en enfer. Il ouvrit les yeux, et vit le firmament crépusculaire s'étendre au dessus de lui. Non, il n'y avait pas de ciel d'une telle beauté en Enfer, il en était certain. Il se redressa, sans la moindre douleur. Première surprise. Il regarda autour de lui. Il était au même endroit qu'à sa mort. Il passa une main sur son torse, sur le sang séché en son centre. Il avait donc bien été tué, mais il ne comprenait pas pourquoi il était toujours là, et surtout pourquoi il n'avait plus mal. Il enleva sa veste et ouvrit sa chemise frénétiquement. Une cicatrice rose trônait au milieu de sa poitrine, mais c'était impossible qu'il ait survécu à une telle blessure et surtout qu'il ait cicatrisé en si peu de temps. Il se leva et se mit à courir comme un dératé pour rejoindre le campement militaire. Il poussa tout le monde et se rua dans la tente du prêtre. « Mon père, je crois que... je crois que je suis revenu d'entre les morts. » Il lui expliqua alors tout, du début à la fin, et il vit, dans le visage de la figure religieuse, de l'effroi. Il le poussa hors de la tente en hurlant qu'il était envoyé par le diable lui-même et qu'il devait s'éloigner d'eux.  

Alors il fuit, pendant des semaines il marcha, se cacha dans des charrettes et finit par un heureux hasard par atteindre la côte ouest de la France. Il trouva un bateau qui se préparait à partir pour l'Amérique et y monta clandestinement. Quelques mois plus tard il arriva sur les nouvelles terres, il se fit appeler Peter et on l'embaucha en tant que serviteur. Cette vie là fut misérable, il tomba malade et mourut à trente ans. Il se réveilla, à nouveau jeune et âgé de vingt ans.

XVIIIème siècle

Le jeune français se trouva alors un nouveau contrat de serviteur, mais cette fois-ci, il s'occupa l'esprit en se posant des questions sur ses résurrections. N'y tenant plus, il se confia à l'un de ses meilleurs amis, un serviteur lui aussi. Il pensait qu'il ne répèterait rien à personne mais il s'était lourdement trompé. Le lendemain, son employeur vint le chercher au petit matin, le réveillant en lui apprenant qu'il avait cinq minutes pour déguerpir. Il ne se fit pas prier et s'enfuit en courant. Peter courut, courut, courut, pendant des heures, à en perdre haleine. Il finit par passer les frontières des colonies, se retrouvant dans les terres des natifs. Il tomba de fatigue et dormit au pied d'un arbre. En se réveillant, il décida de vivre seul, de se débrouiller avec ce que la nature avait à lui offrir. Il commença à se construire un abri, voyant parfois des ombres se faufiler entre les arbres, mais il ne s'en effraya pas plus que ça, pensant que c'étaient des animaux. Seulement c'étaient des amérindiens, qui l'observèrent pendant des semaines, pour s'assurer qu'il n'était pas une menace comme tous ces hommes blancs.  

Un jour, alors que le jeune homme pêchait à l'aide d'un harpon qu'il avait fabriqué, il aperçut un homme sur la rive avec à ses côtés un cheval qui s'abreuvait. Peter n'avait pas eu de contact humain depuis quelques semaines, peut-être même plusieurs mois, il avait perdu la notion du temps. « Hey! » s'écria-t-il en se mettant à courir dans sa direction, mais l'eau le ralentissait. L'indien le fixait, une expression neutre sur le visage, comme s'il s'attendait à le voir. Le ressuscité finit par atteindre la berge, et s'approcha doucement de l'homme. Le cheval, curieux, leva la tête vers lui, et finit par lui mettre un coup de museau dans l'épaule. Peter rit doucement et posa une main sur le chanfrein de la bête après avoir demandé d'un regard l'autorisation de le toucher à l'inconnu. Il sourit doucement, cela devait faire plus de vingt ans qu'il n'avait pas senti le contact d'un cheval, et il n'avait pas réalisé à quel point ça lui avait manqué. L'indien finit par tirer sur la longe de l'équidé pour se remettre en route. Le jeune homme resta planté là, ne sachant pas s'il devait le suivre ou non, mais le cavalier s'arrêta quelques mètres plus loin pour se tourner vers lui. Il l'attendait. Alors Peter s'empressa de le rejoindre. Ils marchèrent pendant une bonne heure. Le jeune français découvrit alors le campement d'une tribu. Il y avait de la vie et de l'agitation partout, Peter ne savait plus où donner de la tête.

Il rencontra le chaman de la tribu, qui lui parla dans une langue qu'il ne connaissait pas. Il s'avéra que personne dans la tribu ne parlait ni anglais ni français. L'apprentissage de leur dialecte fut fastidieux mais Peter était d'une motivation incomparable. Il voulait comprendre ce peuple qui l'impressionnait. Il voulait faire partie de cette tribu qui semblait si unie. Un an plus tard il était capable de s'exprimer en phrases simples, mais aussi de comprendre des conversations plus complexes. Il adorait par dessus tout écouter le chaman. Ce dernier lui expliqua que la première fois qu'il avait vu Peter, il avait remarqué quelque chose dans son regard. Et puis il lui avait dit « cette vie là n'est pas ta première. Elle n'est pas ta dernière non plus. » C'est pourquoi son nom au sein de la tribu serait Serpent Valeureux. Serpent car comme lui il muait pour commencer une nouvelle vie, et Valeureux car il a prouvé sa valeur aux yeux du clan. Le lendemain eut lieu une cérémonie accompagnée d'un rituel. La tribu, sa nouvelle famille, dessina sur le visage de Peter des symboles à la peinture puis  chanta des chansons traditionnelles. Enfin on lui offrit un jeune cheval, une jument apalooza. Peter écarquilla les yeux, cette jument, il l'avait remarquée. Farouche et sauvage, il avait été l'un des seuls à pouvoir l'approcher. Il sourit et remercia le chaman ainsi que la tribu de lui avoir offert un foyer, une maison, bien qu'il n'ait plus de toit en dur pour l'abriter, cette vie-là était meilleure que tout ce dont il avait pu rêver. Le lendemain, il put partir avec les chasseurs de la horde, il s'avéra plutôt bon, retrouvant les réflexes de guerre.  

Sa vie au sein de la tribu fut merveilleuse, il connut la liberté, la joie, et même l'amour. Il épousa la femme qui lui avait enseigné l'usage des plantes, et qui avait été très patiente avec lui. Ils eurent deux beaux enfants. Puis l'idylle tourna au cauchemar. Les pionniers vinrent empiéter sur les terres de la tribu. Ils tuèrent du gibier en masse, là où les indiens ne prenaient que ce dont ils avaient besoin. Ce devint problématique, et Peter se proposa d'aller parler aux colons. Il alla à leur rencontre, il avait l'apparence d'un occidental, mais les vêtements des indiens, surprenant ses interlocuteurs. Les débuts furent hésitants, maladroits, cela faisait des années que Peter n'avait plus manié la langue de Shakespeare. Il finit par se faire comprendre, expliquant que s'ils ne régulaient pas leur chasse, il devraient partir. On lui rit au visage, alors il retourna auprès de son peuple pour raconter ce qu'il s'était passé. Les hommes déterrèrent leur hache de guerre, et allèrent en guerre contre ceux qu'ils considéraient désormais comme leurs ennemis. La bataille fut sanglante, barbare. Peter se prit une balle à l'épaule gauche mais l'adrénaline lui permit de continuer à se battre.  Puis il s'en prit une dans le dos, et tomba de son cheval. La douleur était horrible, la balle était venue se loger dans sa colonne vertébrale. Son meilleur ami, son frère d'arme vint s'agenouiller près de lui, puis voyant qu'il ne pouvait rien faire pour le soulager, il se mit à le protéger au péril de sa vie, tandis que les yeux de Peter devenaient vitreux. Des gémissement, des bribes de paroles sans aucun sens s'échappaient de ses lèvres, puis il finit par rendre l'âme.
 
La guerre se termina, les indiens durent battre en retraite, mais ils emportèrent avec eux la dépouille de Peter, qu'ils laissèrent partir sur la rivière sur un radeau lors d'une cérémonie funéraire. C'était là où ils l'avaient trouvé, c'était là où le laisseraient partir. L'homme se réveilla à l'aube, trempé, le radeau à moitié noyé s'était coincé dans des branches. Sur sa poitrine, un tomahawk. Il ignorait complètement où il se trouvait. Et pire que tout, il ignorait qui il était. Il avait oublié, il ne se rappelait même pas de son nom. Son instinct lui dicta de garder son arme, et de suivre la rivière. Il finit par arriver à Boston, l'air complètement perdu.  

Boston bouillonnait. L'armée britannique n'y était plus la bienvenue. Le peuple grondait, entrainant malgré lui le jeune homme qu'ils avaient baptisé Simon. Ils lui avaient inculqué tous les idéaux indépendantistes et révolutionnaires. Si bien que Simon fut dans les premiers rangs pour la Boston Tea Party. Ainsi que pour la guerre d'indépendance. Il était motivé pour une cause qui était devenue sa raison de vivre. Tout cela pouvait s'apparenter à du lavage de cerveau, mais au fond, il tenait cette envie de liberté, d'indépendance, de sa vie antérieur. Parfois la nuit, il rêvait d'un chaman, de grandes plaines traversées au galop. Il rêvait qu'il avait une femme et des enfants, et il finit par se poser des questions en regardant le tomahawk, la seule chose qu'il lui restait de ce qu'il avait bien pu être avant. Mais il n'avait aucun moyen d'en être sur. Et puis il se voyait plus âgé, comme si ces rêves étaient des visions d'un futur impossible, et pourtant il avait ce sentiment étrange qu'ils n'étaient qu'une réminiscence d'un passé, d'une autre vie.

L'indépendance fut proclamée, Simon épousa une femme qu'il n'aimait pas vraiment, mais ils s'entendaient plutôt bien. Ils eurent trois enfants. Après la guerre d'indépendance, la vie de Simon devint tranquille, celle d'un père de famille de l'époque, travaillant dans une imprimerie. Il eut alors l'occasion de s'instruire et de lire de nombreux livres. Il finit par mourir de vieilless au début du dix-neuvième siècle.

XIXème siècle

Il était désormais temps de partir conquérir les terres de l'Ouest. Se faisant désormais appeler James, le ressuscité vola un cheval et partit en solitaire dans les terres inhospitalières de l'Ouest. Il vécu seul pendant une dizaine d'années. Puis il se fit chasseur de prime. Il n'y avait pas beaucoup de gens civilisés à l'Ouest, et les shérifs avaient du mal à faire régner l'ordre. Mais James lui, savait manier le pistolet à la quasi perfection. Très solitaire à cette époque, c'était surtout parce qu'il s'était rappelé de sa femme et de ses enfants, qu'il ne retrouverait surement jamais. Alors il tenta de ne plus s'attacher aux humains, car à partir de ce moment, il avait le sentiment qu'il ne l'était plus, humain. A force de mourir et de revenir, il devait bien se rendre à l'évidence, il était un monstre sous une apparence d'homme. Il passait le plus clair de son temps seul mais il entrait parfois dans des saloons, pour boire un peu d'alcool. Dans ces lieux plein de fumée stagnant au plafond et de coquilles étalées par terre, peu de gens l'approchaient, car il avait une aura qui faisait froid dans le dos, il dégageait quelque chose qui provoquait peur et angoisse. Seules les serveuses, assez effarouchées et plutôt attirées par tout l'or qu'il transportait avec lui osaient s'approcher. Les rumeurs se répandaient comme des traînées de poudre, tout le monde savait quel redoutable chasseur de prime il était, et à quel point il n'appréciait pas la compagnie. Il aurait voulu qu'il en soit autrement, mais c'était le seul moyen de ne pas s'attacher à qui que ce soit, le seul moyen de ne pas souffrir.  

Un jour il tomba sur une affiche de prime qui l'intrigua. C'était une femme. Elle avait un joli visage mais l'expression farouche de celle qui n'a peur de rien. Il arracha le bout de papier d'un mur et se mit en quête de la trouver. Rose qu'elle se faisait appeler. Il enquêta dans les saloon, posa des questions aux shérifs mais personne ne l'avait vue. Cette femme était un fantôme, invisible, insaisissable. Un soir, alors qu'il buvait un verre au bar, sur le point d'abandonner, il croisa le regard de la chanteuse qui lui fit un clin d’œil. Son cœur rata un battement. C'était elle. Aucun doute c'était elle. La première comparaison qui lui vint à l'esprit, fut celle d'un renard. Elle était rousse mais son visage était fin, et son regard traduisait la ruse et la malice dont elle était capable. Elle rayonnait d'assurance et de beauté. Il glissa une main à sa ceinture, la posant sur le manche de son colt, se leva et s'approcha d'elle, sans même tenter d'être discret. Elle s'arrêta soudainement de chanter.  « Tiens, tiens, mais qui avons nous là? James d'Albaret, le fameux chasseur de prime! Tu es bien loin de chez toi, dis moi? » James serra les mâchoires tandis que les gens présents dans la salle se mirent à rire bruyamment. « Je n'ai pas de chez-moi. Je vis sur le dos de mon cheval et je tue les hors-la-loi de ton espèce pour me faire un peu d'oseille. » dit-il de sa voix rauque. « Eh bien sache, mon petit James, dit-elle en sautant au pied de la scène, que tu n'es pas le bienvenu ici. Tous ces gens sont là pour me défendre au cas où quelqu'un en voudrait à ma vie. Je suis un héros pour eux, je leur apporte richesse et sécurité, alors ils me doivent bien ça. » « Une vraie hors-la-loi serait capable de se défendre toute seule. » répondit-il simplement, avec un sourire suffisant. Leurs corps n'étaient plus séparés que par quelques centimètres, en constante tension, fébriles, prêts à réagir au quart de tour. « oh mais je sais très bien me défendre toute seule. J'aime juste... » Elle approcha sa bouche de son oreille « commander. » murmura-t-elle suavement avant de reculer d'un pas, un sourire diaboliquement divin sur le visage. Les poils sur la nuque de James se dressèrent. Elle était beaucoup trop intéressante pour la tuer de suite. Cette seconde d'hésitation suffit à la jeune femme pour prendre la fuite. Il se jeta à sa poursuite mais les clients du bar lui barrèrent le chemin. « Laissez moi passer! » rugit-il. Il poussa l'un d'entre eux et se glissa dans l'ouverture ainsi crée. Il passa par la fenêtre et se rua dehors. Il entendit son rire cristallin dans la nuit. Il se mit à courir dans les rues de la petite ville, la lune éclairant ses foulées de sa lueur blanchâtre. Il était en colère, en colère contre lui-même pour s'être laissé berné l'espace d'une seconde par cette petite garce. Il allait la retrouver, et lui coller une balle entre les deux yeux, comme il le faisait avec tous les autres. Colt en main, il progressait jusqu'à passer devant une maison quelconque. Mais le grincement d'une chaise à bascule vint faire vibrer ses tympans. Il s'arrêta.

Le silence régnait dans la ville, souillé seulement par le bruit du vent, de sa respiration et de la chaise. Elle était là, dans la pénombre, à se délecter de sa victoire. Elle avait réussi à déstabiliser le grand James d'Alabaret. Elle se leva et s'approcha de lui. Le clic d'une arme qu'on charge se fit entendre. « Range-moi ça beau brun, on sait tous les deux que t'auras pas la trempe pour tirer. » Pour toute réponse il colla le canon de son pistolet contre son front. Dans son regard on lisait de la rage et de la frustration. Elle leva les mains. « Je t'intrigue, tu m'intrigues. Laisse-nous une journée. Ensuite, tu pourras faire ce que tu veux de moi. Je te suivrai en prison s'il le faut. » Sans piper mot, il rangea le revolver, et lui attacha les mains. « Marché conclu. » finit-il par répondre, et tandis qu'elle le fusillait du regard, il ne lui offrit qu'un sourire angélique. Il remonta sur son cheval, et la tint par une longe, la forçant à marcher derrière. Au bout de quelques heures de marche, il finit par s'arrêter. Il mit pied à terre, et attacha l'animal à un arbre mort avant d'aller s'asseoir un peu plus loin. « On sera bien là. Qu'est-ce que tu veux savoir? » « Quel âge as-tu? » « Vraiment? Tout ça pour ça? » « C'est une question très sérieuse. J'ai eu une impression étrange en te voyant. T'as pas trop l'air vieux, mais tes yeux jurent avec le reste. » L'homme eut un moment de réflexion intense, semblant peser le pour et le contre. « Tu vas mourir ce soir, alors, à quoi bon? T'emporteras ça dans ta tombe. Je suis né y a très longtemps. Les colonies n'existaient même pas. J'ai eu plusieurs vies. Mais lorsque je meurs, je reviens à la vie le lendemain. Je ne peux pas mourir définitivement, je suis condamné à voir ceux que j'aime mourir et à continuer à fouler cette terre poussiéreuse seul. Je ne le deviendrai jamais, poussière. » dit-il en égrainant une poignée de sable. Il eut un rire triste. « Eh bien je ne m'attendais pas à ça... » « Tu ne me traites pas de taré? » Elle rit. « Non, tu n'es pas assez intelligent pour inventer une histoire pareille! »

Ils passèrent la soirée à se raconter leurs histoires respectives. Orpheline, elle avait choisi cette vie de bandit pour échapper à la misère. Et comme elle était plutôt bonne dans ce qu'elle faisait, et que ça lui plaisait, c'était devenu un mode de vie. Elle volait aux gens qui n'étaient pas dans le besoin et partageait son butin avec ceux qui l'étaient. Au bout de quelques heures, il défit ses liens. « Qu'est-ce que tu fais? » « Je te libère. Je dirai que tu étais bien trop maline pour moi. » Il lui sourit, et elle le regarda, incrédule. « Tu peux partir, vas-y. » « D'accord, mais il y a quelque chose que j'ai eu envie de faire depuis que je t'ai vu entrer dans le saloon. » Elle saisit le visage du chasseur de prime et posa délicatement ses lèvres sur les siennes. A ce moment précis, toutes les promesses que James s'était faites, s'envolèrent en fumée. Son corps n'était plus que brasier ardent, qu'il consuma avec elle, jusqu'à l'aube. Tandis que le soleil laissait échapper ses premiers rayons, James regardait Rose dormir contre lui.  « Bonjour. » souffla-t-il doucement. « Bonjour. » Ils laissèrent le silence retomber pendant quelques minutes. « Tu pourrais venir avec moi. » dit-il. « Comment ça? » « On ne descendrait que les connards et les autres comme toi on les laisserait partir. On serait les héros du peuple, craints par tous les bandits du far-west. » Elle l'embrassa. « C'est un oui? » elle sourit simplement, et ce moment reste encore aujourd'hui l'un des souvenirs les plus heureux d'Hadrien.  

Ils vécurent ainsi pendant une dizaine d'année, sauvant la veuve et l'orphelin, remportant des primes et mettant les vrais mécréants derrière les barreaux. Un jour cependant, ils avaient sous estimé leur cible. Rose commit une imprudence et se prit une balle dans le ventre. James, pris de panique, l'emporta loin du combat. Il savait, pour être déjà mort par balle, à quel point c'était douloureux. Il la déposa un peu plus loin au sol et retira sa chemise pour tenter de stopper l'hémorragie. Elle gémissait, poussait des cris d'animal blessé, lui fendant à chaque fois un peu plus le cœur. Elle posa sa main sur la joue du mutant. « T'es la meilleure chose qui me soit arrivée. » dit-elle faiblement. « Ne dis pas ça, je t'ai... je t'ai tuée putain. » « C'est pas vrai... C'est pas vrai... C'est moi qui ai merdé. Je t'aime... James. On se... reverra au paradis, ou plutôt... en enfer. On s'est pas mariés. » Ce furent ses derniers mots, la vie la quitta. James la serra contre lui en pleurant. Il hurla sa frustration, les dernières volontés de Rose ne seraient jamais exaucées. James n'irait jamais en enfer, ni au paradis. Il ne deviendrait jamais poussière, alors qu'il le méritait, pas comme Rose.

Le reste de ce siècle, il le passa encore plus en solitaire, errant avec pour seule compagnie son cheval, ne parlant à d'autres humains qu'en cas d’extrême nécessité. C'est à partir de cette période qu'il commença à perdre goût à la vie, à l'envie de continuer. A quoi bon, si tout le monde autour de lui disparaissait, ne laissant en lui que des trous béants. Avec l'invention des voies ferrées, il finit par voyager clandestinement à bord de trains, les laissant le mener vers de nouveaux horizons. Cette vie lui plaisait bien, mais il se faisait vieux, et finit par mourir d'épuisement, doucement, dans un wagon vide.

XXème siècle.

Dans cette nouvelle vie, il continua à voyager, mais partit plus loin encore. Au hasard des rencontres au bord de la route, il laissait les gens l'emmener, se faisant appeler Auguste. Il arriva au Mexique, puis descendit encore pour se perdre en Amérique latine quelques années. Mais les états-unis lui manquaient trop, alors il finit par y revenir une quelques années plus tard. Le titanic était sur le point de quitter le port, et il embraqua clandestinement. Il y rencontra beaucoup de gens, dont une certaine Hollya, ainsi qu'Henri. Malheureusement le bateau finit par sombrer, et Auguste mourut d'hypothermie. Il se réveilla le matin et fut sauvé par l'une des dernières équipes de sauvetage au petit jour.

Quelques années plus tard, la première guerre mondiale était en marche. S'il était resté en Argentine, il n'en aurait surement pas entendu parler, et ne se serait pas senti obligé d'y participer. Car avec sa malédiction, il avait l'impression de devoir partir en guerre, car il comptait pour plusieurs hommes. La participation des états-unis ne dura qu'une année, mais elle fut très difficile pour lui. Très noire, il avait presque oublié à quelle point les humains adoraient faire la guerre, et il leur en voulut beaucoup, surtout quand ses frères d'armes tombèrent au combat. De retour aux USA, il fut embauché pour construire les grands gratte-ciels de New-York. Un métier dangereux et mal payé, mais rien n'est trop beau pour le développement de ce pays, n'est-ce pas? La crise finit par arriver, tout devint encore pire. Hadrien se maria cependant, et eut quelques enfants, mais la vie était vraiment difficile. Il finit par tomber du haut de ces tours de fer, et mourir. Ce fut sans doute sa mort la plus terrifiante. Puis la guerre, encore la guerre.

Celle-ci fut encore pire que l'autre, bien que le mutant, qui répondait désormais au nom de Taylor, ne pensât pas que ce soit possible. Un homme à la tête d'un pays tuait des gens pour leur couleur de peau, d'yeux, de cheveux, à cause de leur orientation sexuelle ou de leur handicap. De nouvelles armes, plus dangereuses, plus meurtrières encore. La terreur, partout. Taylor ne la vit au départ que dans les journaux, mais elle provoquait déjà en lui des sentiments noirs, de la haine de la colère. Il fut malgré lui enrôlé pour le D-Day. Le 6 juin 1944, il se retrouva à courir sur une plage de Normandie, sous une pluie de balles. Courir, se mettre à couvert, courir, se mettre à couvert. Il n'y avait pas de place pour les sentiments, il avait déjà laissé John derrière lui, John ce gamin envoyé à la guerre, qui était resté pétrifié devant cette moitié de cadavre sur laquelle il avait failli marcher. Taylor lui, traçait sa route en mode pilote automatique, et tant pis s'il devait mourir. Il était si proche du but, et pourtant, il se fit descendre au pied de ces immenses blocs de béton. Le lendemain, il se réveilla au milieu des cadavres. Il déambula alors sur la plage, après s'être assuré qu'il ne risquait plus rien. Il chercha des survivants, qu'il aida du mieux qu'il put. Il passa l'année de la libération à venir en aide à ceux qui en avaient besoin. Et quand il pouvait coller une balle dans la cervelle de ces connards de nazis, il le faisait sans hésiter. De retour en Amérique, les soldats ont été accueillis en héros, mais Hadrien préféra s’éclipser, refusant d'être acclamé pour avoir tué d'autres personnes. Il vola une harley davidson à l'armée, une wla qui avait servit aux soldats, et s'enfuit. Il passa une dizaine d'années seul sur sa moto, à avaler les kilomètres et à dormir où il le pouvait. Une fois de plus, il s'isolait de la société.

A peine dix ans après la fin de cette guerre de malheur, les Etats-Unis s'engageaient dans le conflit contre le Vietnam. Hadrien était en colère, très en colère, à croire qu'il ne savaient faire que ça. Ce pays avait soif de montrer toute son artillerie, de montrer à quel point il était supérieur aux autres, peu importe combien de vies ça lui coûterait. Et un jour, dans un bar, après avoir bu quelques verres, il fit l'erreur d'ouvrir la bouche, de critiquer cette guerre. Il se trouvait au Texas, et les rednecks du Sud n'ont jamais apprécié qu'on critique leur pays. Hadrien provoqua une bagarre, il se battit contre dix hommes, mais tout se termina bien vite, lorsqu'il fut descendu au fusil à pompe par le propriétaire. Radical mais efficace. Il l'enterrèrent dans le désert. Il avait toujours eu horreur qu'on l'enterre, c'était la chose qui l'énervait le plus dans les conséquences de sa mutation.

En se réveillant, il vola une autre moto, et reprit son voyage. Quelques mois plus tard, il rencontra un groupe de jeune pacifistes à Washington DC. Il les rejoignit alors, heureux d'avoir trouvé des gens qui partageaient son point de vue. Ils lui montrèrent qu'il n'y avait pas besoin d'user de ses poings. C'est ainsi qu'il connut le mouvement hippie, qu'il s'y intégra et découvrit les joies de la drogue. Mais, au milieu des années soixante, après avoir pris du lsd lors d'une soirée sur la plage, il se noya dans l'océan. Il a quelque peu honte de cette mort, mais aujourd'hui, il préfère en rire.

Il se nomma Jaime, et commença alors son avant-dernière vie en bossant comme serveur dans un fast-food. C'est là qu'il rencontra sa future femme. Elle lui paraissait jolie et parfaite, alors il en tomba amoureux. Ils se marièrent un an plus tard. Ils eurent plusieurs enfant, et c'est là qu' l'image de sa femme s'effrita un peu. Elle était mauvaise avec le plus jeune de leurs enfants, car il avait quelques difficultés. Alors Jaime tentait de le protéger comme il le pouvait, d'elle et de ses autres enfants. Les disputes éclataient souvent dans le couple, une fois que les enfants étaient couchés. Mais Jaime refusait de partir, le divorce n'était pas une option pour lui, il le faisait car il pensait que c'était mieux pour les enfants. Il le faisait aussi parce qu'il ne voulait pas laisser Dorian tout seul avec eux.

XXIème siècle

Jaime était allé faire les courses à pied. Il avait commis l'erreur de ne pas regarder avant de traverser la route. Il n'avait rien entendu, mais avec l'apparence d'un homme de plus de soixante ans, peut-être était-il devenu dur de l'oreille. Alors qu'il était au milieu du passage piéton, il tourna la tête et vit la voiture foncer droit sur lui. Puis le noir complet. Lorsqu'il se réveilla, il était compressé par de la terre. Il avait été enterré. Cela le plongea dans une colère noire. Il ressorti de terre, causant les hurlements de quelques personnes qui passaient par là et se mit en quête de trouver ceux qui lui avaient fait ça. Il trouva rapidement la voiture, cabossée à l'avant et rouge comme dans son souvenir. Il se mit à hurler sur ses propriétaire, et l'image d'un homme couvert de terre et très en colère, devait être terrifiante, surtout en leur disant qu'il revenait d'entre les morts. Finalement, il parvint à trouver un terrain d'entente avec Oz et Edwige, et décida de voyager un peu avec eux. Ensuite, leurs chemins se séparèrent et Hadrien reprit la route seul, après avoir volé un cheval.

Quelques années plus tard, des gens de cet étrange institut finirent par le trouver, et l'inviter à la rejoindre. Loin d'ignorer qu'il n'était pas le seul à avoir de telles capacités, il fut tout de même surpris de ne jamais avoir entendu parler de ce lieu. Il accepta de venir, et y passa une année en tant qu'élève. Voyant que finalement, il n'avait pas grand chose à tirer de ces enseignements, il devint professeur, afin de transmettre son savoir et tout ce qu'il avait déjà vécu. C'était agréable d'enfin se sentir utile, et ce, sans avoir à utiliser d'arme.
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MessageSujet: Re: hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last.   hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last. Icon_minitimeVen 1 Mai - 19:47

MON PAPA A MUAH hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last. 2057483506
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Oz Bellamy

Feuille de personnage
statut: administrateurclasse deltaangry unicorns
- Oz Bellamy -
wibbley wobbley timey wimey

célibataire, il a été fiancé par le passé, une fois. ça c'est très mal passé.
monde inversé et dédoublement. tu es capable de traverser le monde par les portes les plus improbables. l'océan, les miroirs. Tout ce qui peut renvoyer ton image est un accès à un monde désert dont tu es le maître. En touchant ton image dans l'une de ces surfaces, tu peux appeler ton reflet à vivre, tu te dédoubles, vous êtes deux dans le même univers et vous partagez la même conscience.
faire un tas de choses pas légales..du moins ça c'était avant, maintenant il est élève ET fait des choses pas très légales en dehors.
06/03/2015
Boyd Holbrook
batteryfox
37

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MessageSujet: Re: hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last.   hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last. Icon_minitimeVen 1 Mai - 20:25

TOI What a Face troll brill big eyes

dsl 2 tavouar roulai 2çu bra

luv, Rachel Bilson.

arrêtez-moi
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MessageSujet: Re: hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last.   hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last. Icon_minitimeVen 1 Mai - 20:52

I LOVE YOU heart
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MessageSujet: Re: hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last.   hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last. Icon_minitimeSam 2 Mai - 15:11

Mel ♥️
Bon courge pour la suite de ta fiche belle perv
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Hadrien d'Albaret

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résurrection
professeur d'histoire
01/05/2015
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MessageSujet: Re: hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last.   hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last. Icon_minitimeDim 3 Mai - 15:39

Merci les gens, je vous aime hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last. 414648615 tréfort hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last. 414648615
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Halvard Stinson

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statut: administrateurclasse deltaangry unicorns
- Halvard Stinson -
duco corporis

Tu t'accroches à la seule personne qui t'a filé le frisson éternel.
Métamorphose en serpent : Transformation en python royal. Persuasion par contact visuel : Hypnose permettant de donner un ordre à la cible.
Branleur, glandeur, élève perturbateur que tu es, détesté par les surveillants et la source de désespoir des enseignants.
11/03/2014
Tom Felton
Avatar : @Adament; Gifs profil & Signature : @brooklynofrph, @Adament, Tumblr.
1456

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MessageSujet: Re: hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last.   hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last. Icon_minitimeMer 13 Mai - 11:14

Oui bon courge. Arrow
Dylan Rieder ithoaetiohaztiohaziothazoithzaioht Je bave sans shame. never
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Graham Lester

Feuille de personnage
statut: administrateurclasse deltagrumpy lioncats
- Graham Lester -
duco corporis

bonne nouvelle, Graham a décidé d'arrêter d'être stupide, mais chut, c'est un secret
lion de némée; capacité de se transformer en un immense lion, de plus sa peau est "pare-balles" c'est à dire qu'elle n'est pas entaillable.
professeur de maitrise des pouvoirs liés aux animaux
22/09/2014
jensen ackles
avatar by moi, signature by northern lights
1344

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MessageSujet: Re: hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last.   hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last. Icon_minitimeMer 13 Mai - 11:23

merci gratciel
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MessageSujet: Re: hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last.   hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last. Icon_minitimeVen 15 Mai - 0:59

félicitation, tu es validé(e) !
Je te jure, j'ai pas validé de fiches depuis des années et je m'occupe de toi et de ton pavé > heureusement que c'est un hommage envers ma personne sinon je ne serai pas là. RESOUSSE.
Eukay, donc courir, c'est bon pour la santé avec ce jeune homme à ce que je vois, j'aime beaucoup ta connaissance historique qui ressort bien à travers son histoire semée d'embuches et qui n'a de cesse de rebondir, ce jeune homme qui est suivit par la guerre, c'pas évident pour lui et j'espère qu'il va trouver son bonheur ici heart
welcome in da house again perv hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last. 2057483506


⊹⊹⊹
Et voilà, tu es officiellement validé(e). Tu as franchi l'étape la plus importante avant d'aller t'enjailler, t'éclater, bref avant de pouvoir RP sur le forum Mais on est gentils, on ne va pas t'abandonner de la sorte en pleine nature. Donc voici quelques petites étapes que tu peux suivre pour mieux t'y retrouver et t'intégrer
~ il est évident que tu es déjà allé(e) lire le règlement et les annexes du forum pour planter le contexte et commencer sur de bonnes bases. Si tu n'es pas passé(e) par là, je te conseille vivement d'y aller
~ ensuite arrive le moment d'intégrer ton personnage. Première étape, demander une chambre, tu ne veux pas dormir dans le parc du château, si ? Et enfin, troisième étape, se renseigner sur ton groupe de parrainage qui porte le nom du GROUPE QUI PARLE DU RHUM.
~ sauf qu'il ne lui suffit pas de lui trouver un toit, il lui faut également des ami(e)s et plus si affinités Donc je t'invite à te rendre ici pour poster ta fiche de liens et en demander. Et si tu veux te lancer dans les rps, la roulette est là pour toi !

Je t'informe que tu es dorénavant prêt(e) pour commencer l'aventure
ENJOY ET ENCORE UNE FOIS, BIENVENUE A L'INSTITUT
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MessageSujet: Re: hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last.   hadrien - sitting in an empty room, trying to forget the past. this was never meant to last. Icon_minitime

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