Margareth ~ Where there is tea, there is hope.

52 ANS - Anglaise - Médecin -  Célibataire.

Cher journal,
Aujourd’hui était encore une journée comme les autres, mais pourtant elle me semblait si différente. Alors que je revenais de mon habituelle escapade nocturne, je me suis retrouvé devant cette fenêtre et mes songes m’ont emportée. Je ne pouvais guère bouger, ou même esquisser la moindre expression faciale : j’étais complètement sous l’emprise de la lune. Et je me suis perdue dans la lueur de cette dernière, repensant au fil de ma vie, comme si quelqu’un tentait de délier le fil conducteur de celle-ci.  

Dans un premier temps, un flashback m’est revenu en tête, remplaçant la jolie vue de la lune par une bien différente. Je me retrouvais dans le passé, admirant ma propre enfance de l’extérieur, flottant dans la pièce, telle une âme perdue. Je devais avoir peut-être cinq ans, mais guère plus. Je le sais, parce que ma chambre était telle comme mes parents l’avait faite, quand je vivais en Angleterre, à l’époque. De jolies décorations ornaient le mur de la pièce, qui elle était colorée d’un rose pale que j’avais l’habitude d’apprécier, jusqu’à ce que j’atteigne l’âge de douze ans. Mais je m’égare. J’étais donc en train d’admirer la scène, alors que ma mère fit irruption dans la pièce, afin de venir me souhaiter une bonne nuit.
- Maman, j’ai peur... je veux que tu laisses la lumière allumée ! Les ombres sont encore là !, m’entendis-je prononcer, de mon lit.
- Elles n’existent pas, ma chérie. Ferme les yeux et tout disparaîtra.
Mais rien n’avait disparu. A cette époque, j’étais jeune et innocente et je pensais que ma mère détenait les réponses à toutes les questions auxquelles je me posais. J’avais tort. Ce n’est que quelques années plus tard que je compris réellement la signification de tout ceci. Je n’étais pas frappée : j’étais parfaitement saine d’esprit. Voilà comment je découvris mon premier don. Enfin, si je puis l’appeler de la sorte, bien entendu.

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(F/M) : u.c.
(F/M) : u.c.

Quand Margareth s'est rendue à New York, elle a prit un bateau. Accompagnée d'une de ses amies médecin, elle a fait la rencontre du jeune homme qui souffrait beaucoup, et à bien évidement aidé à son rétablissement. Elle s'est prise d'affection pour lui, vu son histoire tragique. Ils boivent régulièrement leur thé ensemble, et sont de très bons amis. Elle éprouve pour lui un lien plutôt maternel, même si elle adore le charrier.

Etant de nationalité purement anglaise, Margareth parle uniquement l'anglais, bien qu'elle soit attiré par les langues. En ce moment, elle doit avouer qu'elle a un petit faible pour le français, et étant donné qu'Apollo parle le français couramment, elle lui a demandé son aide, afin qu'il puisse lui fournir quelques trucs. Ils n'ont pas vraiment le temps de pratiquer la langue, mais elle s'assure toujours de demander de nouveaux mots, entre deux cours du jeune homme.

Sylas aimerait tellement suivre la même voie qu'emprunte Maggie, mais ne connaissant pas tellement de choses dans le métier, elle s'est volontairement proposée pour lui apprendre tout ce qu'elle sait et ainsi lui transmettre sa passion sans fin pour le médical et l'aide aux personnes qui en ont besoin. Elle apprécie vraiment son dévouement, il lui rappelle son adolescence.

Margareth ne sait pas quoi penser de ce jeune homme. Il est assez spécial, et elle ne sait pas vraiment dire si elle l'apprécie ou non. Elle ressent un sentiment étrange, quand elle est près de lui, comme si elle avait peur de sa réaction et surtout, de ses moindres mouvements. Son pouvoir est très dangereux, et elle en est en quelque sorte effrayée.

EN ATTENTE.

EN ATTENTE.

Margareth s'est liée d'amité avec ce jeune homme, depuis qu'il lui a offert ce magnifique bracelet de trois rangées en perles nacrées, couleur ivoire. Elle le respecte entièrement, et peut être fière de dire qu'il la respecte aussi. Elle le trouve d'agréable compagnie et adore lui faire découvrir l'art dans toute sa splendeur, et boire son thé avec lui.

Ils sont maintenant amis depuis trois ans et s'entendent très bien. Ils se rejoignent le soir pour passer du temps ensemble et elle apprécie énormément sa compagnie ; il la fait beaucoup rire et c'est ce qui compte. Il lui parle de temps en temps de ses cauchemars.

Il a besoin d'elle et elle a besoin de lui, même s'ils sont trop bornés et aveugles pour le reconnaître. Ils s'abandonnent tous deux à des jeux de "pics", où celui qui aura fait taire le premier l'autre remportera la partie. Elle lui apporte une part d'humanité et lui, distrait ses journées.

Alors qu'elle travaillait à l'infirmerie comme à son habitude, elle fut gravement blessée. Une jeune fille était allongée dans l'un des lits, et elle semblait réellement apeurée, quand elle s'est réveillée. Voulant la rassurer, elle s'était approchée d'elle, mais plus elle avançait, plus elle la menaçait d'un scalpel qu'elle avait pioché, sur le coin de son lit. Quelque seconde plus tard, ce scalpel se retrouvait planté dans le bras de Margareth. Une grosse entaille ornait sa peau, mais ce fut le début d'une affection.

A chaque fois que Maggie a croisé ce jeune homme, elle a toujours pensé qu'il semblait enfermé dans un monde qu'il avait crée. Toujours distant, elle ne l'a jamais vu entreprendre une discussion avec quelqu'un, ce qui la laisse perplexe. Elle essaie de percer son mystère et de le fendre doucement sa coquille.

EN ATTENTE