(F/LIBRE) JESSICA CHASTAIN

◊ NOM : Callaghan.
◊ PRÉNOM(S) : Siobhan. Si vous aviez des doutes, ils sont à présent dissipés. Les ancêtres de la rousse vivent bel et bien de l’autre côté de l’océan.
◊ AGE ET DATE DE NAISSANCE : 38 ans, poussant son premier cri un 24 août.
◊ ORIGINE & NATIONALITÉ : Née au Texas, elle possède des origines bien trop évidentes : l’Irlande est présent dans son sang comme dans son nom.
◊ STATUT AMOUREUX : Veuve, elle noie son chagrin dans l’amour pour son dernier-né, et sa solitude dans le travail incessant qu’elle mène.
◊ CARACTÈRE :  C’est une belle personne. Autant physiquement qu’à l’intérieur. Une âme pure, qui se laisse porter par les vents contraires sur son chemin. Réfléchie, calme, un peu autoritaire, on ne peut pas vraiment la détester bien qu’elle peut s’avérer agaçante par moment. C’est une femme de caractère, mais uniquement quand il le faut. La plupart du temps, elle se laisse faiblir devant les grands yeux de son enfant, elle est attendrie par son entourage. Mais lorsque quelqu’un menace l’équilibre de son existence, ou la provoque, elle est capable de sortir ses griffes. Elle mord quand il le faut, d’un ton acerbe et implacable. Sérieuse pendant son travail, c’est pourtant quelqu’un qui a très peu de limites, et elle peut vous surprendre par l’opinion qu’elle a des choses. Elle a cette vision de la vie comme quoi chaque jour se doit d’être vécu comme il se le doit.  
◊ MÉTIER:  Destinée pour la grandeur dès son plus jeune âge, poussée par ses géniteurs vers l’excellence, elle en est devenue une juge renommée pour son austérité, son objectivité et son sens de la justice.
◊ GROUPE : Homo Sapiens.  

La première de sa classe. Toujours fourrée dans ses livres. Maladroite dans ses paroles et ses gestes à cause de sa timidité maladive. Le cliché de l’intello malmenée par des adolescentes un peu trop maquillées. Sauf qu’à l’époque, le maquillage n’était pas vraiment répandu chez les minettes. S’ils voyaient la femme qu’elle est devenue… Tous ces garçons qui l’avaient utilisée pour les devoirs. Toutes ces filles qui se servaient d’elle. Elle n’avait jamais éprouvé le besoin d’avoir leur intérêt ou d’être acceptée. Elle était trop gentille, c’est tout.


La rébellion a tout chamboulé. Méconnaissable avec ses seins à l’air pendant les fêtes, et ses hurlements lorsqu’elle s’enferme avec les garçons. Oui, plusieurs à la fois. Une phase qu’elle ne regrette pas puisque ça lui a permis de se délester de l’excès d’énergie et de faire les conneries qu’elle a soigneusement évitées jusque-là. De deux parents très occupés, qui ne la regardaient que pour superviser ses études, elle a toujours cherché à paraître parfaite. Tombée enceinte trop tôt, elle a dû choisir entre ses études, et le fait d’avoir un enfant qui sera inévitablement détesté par ses grands-parents. Ne voulant pas avorter, convaincue que même si ce n’est qu’un nombre de cellules, c’est bien une vie dans son utérus. Alors, elle va se cacher quelque part, en ne donnant des nouvelles que par téléphone, et elle accouche pour confier son bébé le cœur très gros.

Et puis, à l’école de droit, elle a rencontré ce garçon maladroit qui lui parlait de choses importantes. Pas les superficialités habituelles. Tombant sous le charme sans y être préparée. Elle le laisse s’approcher, elle l’encourage avec ses sourires, des baisers échangés entre les cours et c’est une histoire d’amour qui commence. Avançant doucement, merveilleusement. Quelques années, et c’est le mariage. C’est le bon choix. Pour elle, mais pour sa famille aussi. Un jeune homme qui promet beaucoup de succès. Gravant les échelons ensemble. Une sorte de concurrence qui s’installe entre eux.  Pourtant, à vingt-huit ans, elle n’arrive pas à avoir d’enfant. Elle le veut, elle le hurle, mais rien. Elle a fait tous les tests possibles, et lui aussi. Ça ne veut pas venir, c’est tout. Et elle se demande si elle ne devrait pas retrouver sa fille. Si vouloir un bébé à ce point n’est pas une façon de se racheter. Elle entame les recherches. Sans succès. Mais ça va, elle a toujours son roc à ses côtés. Qui la rassure, qui lui murmure des paroles qui calment l’étendue de sa détresse. Et à trente-deux ans enfin, tenant le test de grossesse avec ses mains tremblotantes, elle voit le petit signe plus apparaître avec une joie sans pareille. Quelques mois plus tard, elle donne naissance à un enfant, et elle sent que sa vie est complète. Elle a tout ce qu’elle veut : un enfant à chérir, un travail qu’elle a toujours désiré et l’homme de sa vie.

Puis ce dernier lui est arraché des bras. Une soirée romantique en tête-à-tête est tout ce qu’il a fallu. Dans une ruelle, alors qu’ils échangeaient rires et touchers affectueux, un flingue est braqué vers eux. Elle commence déjà à se défaire de son collier de perles, n’opposant aucune résistance. Son mari est en train de retirer sa montre, résigné, ne pouvant pas défendre sa femme dans un cas de figure pareil. Un mutant tente d’intervenir, pour sauver les deux. Il ne sauvera que Siobhan. Par surprise, le coup de feu part et atteint l’homme dans ses côtes. Tombant pour ne plus jamais se relever, sous le regard affolé de son épouse. C’est la faute à qui, hein ? Bien sûr qu’il croyait bien faire, mais s’il n’était pas intervenu… Elle vit mal la séparation avec lui, elle pleure encore dans son lit en repensant à lui. La scène marquée dans son esprit, dans ses cauchemars à jamais.

◊ 001. Elle supporte très mal l’alcool, c’est pour ça qu’elle n’en boit plus. Un seul verre, et elle commence à vous raconter des blagues salaces qui vous font ouvrir grand les yeux. La juge Callaghan dans toute sa splendeur. ◊ 002. Elle a eu une petite fille une fois adolescente, prétextant un séjour linguistique d’une année à l’étranger pour que ses parents ne l’apprennent jamais. Elle l’a faite adopter dans un autre pays (de votre choix). Et il ne passe pas un seul jour sans qu’elle ne pense à elle. ◊ 003. Elle a eu sa crise d’adolescence un peu en retard. Devenant une fêtarde invétérée dès qu’elle a eu ses vingt ans, se perdant dans les effluves de la beuh et des différentes liqueurs. Mais ça n’aura pas duré bien longtemps. ◊ 004. Elle déteste les soutifs, et le concept même de la chose. Mais pour le travail qu’elle mène, il faut dire qu’elle n’a pas trop le choix. Alors lorsqu’elle se retrouve seule, c’est seins à l’air qu’elle se promène dans les couloirs de sa demeure, après avoir pris soin de bien mettre les rideaux. Un accident du passé où un voisin a eu l’opportunité de la reluquer l’a rendue précautionneuse. ◊ 005. Elle pourrait rester barboter dans son bain pendant des heures, aimant l’eau et le contact chaud de celle-ci contre sa peau. ◊ 006. Elle a grandi dans la catholicité, fréquentant l’église tous les dimanches avec une bouille de fille sage. Par la suite, les incohérences de la Bible l’ont assommé, et elle a abandonné. ◊ 007. Elle portait des lunettes auxquelles elle ne s’est jamais habituée. À force, elle a décidé de porter des lentilles de contact, l’opération pour recouvrer sa vue ayant échoué. ◊ 008. Dotée d’une mémoire visuelle, elle peut se rappeler de tous les détails d’une chose qu’elle a déjà eue le loisir de contempler. Les souvenirs sont vivides dans sa tête, elle peut se reproduire des scènes du passé sans trop d’efforts. ◊ 009. Ponctuelle, elle déteste les gens en retard, et n’hésite pas à les rappeler à l’ordre lorsqu’ils exagèrent, avec une langue qui claque comme un fouet. ◊ 010. Elle joue de la harpe, ses doigts glissent sur les cordes et les tirent avec une grâce splendide. ◊ 011. C’est une véritable catastrophe lorsqu’il s’agit de la technologie. Si elle a le dernier iPhone, ça ne veut pas pour autant dire qu’elle sait l’utiliser. Combien de fois s’est-elle retrouvée en train d’appeler une collègue au lieu de la baby-sitter ? ◊ 012. Organisée, elle est une quasi-maniaque de la propreté et elle possède une disposition particulière pour tout ce qui se trouve chez elle. Elle ne supporte pas lorsqu’on déplace quoique ce soit, même si c’est un bibelot décalé de quelques centimètres.