Skylar ♦ everything I touch isn't dark enough

→ quand as tu découvert que tu étais "différente" ? Je n'ai pas connu de moment clé, ce maudit pouvoir s'est réveillé de la manière la plus brutale qui soit, et j'ai mis des années à me rendre compte de son existence et de ce à quoi il servait. Je préférerais ne pas donner les détails de ce foutu jour où les anti-mutants ont détruit ma vie. C'est de leur faute, si tout a explosé. S'ils n'étaient pas venus tenter d'assassiner mon frère, peut-être que ma mutation ne se serait jamais dévoilée.

→ en quoi consiste ton pouvoir ou ton don ? Inversement du pouvoir. Lorsqu'un mutant qui n'est ni un Alpha ni un Omega active son pouvoir à proximité, je peux retourner son don contre lui. Très utile si je me trouve un jour face à la bande d'imbéciles mutants qui refusent de détruire leurs ennemis. Je crois que c'est surtout à cause de ce don qu'Odinn m'a voulu à ses côtés. À vrai dire, j'ai toujours eu du mal à me considérer comme une vraie mutante. Je suis plutôt une arme vivante contre eux. Et si pour venger les miens et réparer les choses il faut que je tire, alors je n'hésiterai pas.

→ arrives-tu à le maitriser ? est-il dangereux pour ta santé ou celles des autres ? Je l'ai peu utilisé, et encore moins volontairement. Mais j'ai déjà remarqué que l'hostilité envers ma cible, et de manière générale la colère ou encore la panique, nourrissent son efficacité. Quand à son niveau de danger, je suppose qu'il est élevé, que ce soit pour moi ou pour les autres. Ce n'est pas pour rien que certains m'ont surnommé Backfire après m'avoir rencontré. J'ai souvent du mal à doser la portée des choses, ne sachant trop comment le pouvoir de la personne fonctionne, et devoir courir vite après avoir involontairement renvoyé son don à la face d'un mutant m'est arrivé plus d'une fois.

→ est-ce que cela a une influence sur ta vie ? as-tu été exclu par ta famille, tes amis, la société ? Hahaha. Une influence sur ma vie ? À peine. Quelle famille, et quels amis ? Y a bien les quelques camés que j'ai rencontré à Londres et qui m'ont parfois sauvé la mise. Ceux-là, j'ai préféré rien leur dire, ça valait mieux pour moi comme pour eux. J'ai croisé deux trois mutants aussi, mais ils n'avaient pas envie de faire copain copain. Disons que la perspective de recevoir leur propre saloperie dans le nez ne les enchantait guère - la plupart m'ont donc traité comme la peste. La société, j'en ai rien à carrer. Et on peut pas dire que mon truc soit très voyant.