L'amour supporte mieux l'absence ou la mort que le doute ou la trahison - Mat'

21 ANS - FRANÇAIS - BIBLIOTHÉCAIRE -  CÉLIBATAIRE

◊ 001. J’ai tendance à imiter les gens pour me moquer d’eux. Mais gentiment. Si quelqu’un dis quelque chose de bizarre, je l’imite de façon grotesque. Parce que c’est drôle, et qu’il faut bien apprendre à rire de soi (ou des autres…) ◊ 002. Je fume. C’est pas un tic ni une manie, mais je fume, c’est une habitude, et je ne compte pas m’en défaire. On m’a souvent fait la morale en disant que je me détruisais la santé, mais c’est bien le dernier de mes soucis. Au pire, ça me donne mauvaise haleine. ◊ 003. Je termine toujours ce que je commence. Si je commence un livre, aussi mauvais soit-il, je vais le lire jusqu’au dernier mot. Pour la musique, c’est la même chose. Une chanson me déplaît? Je vais quand même l’écouter jusqu’au bout. Je bois un verre d’eau? Jusqu’à la dernière goutte. Je mange? Mon assiette finira aussi propre que s’il n’y aurait rien eu dedans. ◊ 004. Je range tout par couleur. J’ai une bonne mémoire visuelle, et ranger les choses par couleur me permet de mieux les retrouver. Je vais me souvenir de la couleur de couverture d’un livre avant de me souvenir de son titre. ◊ 005. J’agis souvent avec condescendance sans m’en rendre compte. J’ai aussi un sens de l’humour particulier. Très pince-sans-rire ou ironique. En général, soit ça plaît, soit ça ne plaît pas. ◊ 006. Je pense être dépendant affectif. Je m’attache beaucoup trop à n’importe quoi. J’ai donc un stylo porte-bonheur, une peluche d’ours dont je n’arrive pas à me séparer, une paire de boxer troué que je ne veux pas jeter, une lampe rouge des années 70’ qu’il me ferait mal au cœur de jeter, et un frère que je n’arrive pas à détester. ◊ 007. Quand j’écoute de la musique, je mets le son beaucoup trop fort. Enfin, selon l’opinion des autres, moi j’aime que la musique soit assez forte pour entendre les basses et sentir vibrer les murs. ◊ 008. Je suis beaucoup trop concentré lorsque je lis. Si vous me parlez alors que je suis plongé dans un texte, je risque de vous ignorer. ◊ 009. Je dois toujours faire une chose à la fois sinon je me perds. Je ne peux pas faire deux chose en même temps.  ◊ 010. J’ai un très bon sens de l’orientation, il est très rare que je me perde même lorsque je suis dans un endroit inconnu. Avec ma mémoire visuelle, je reconnais les coins que j’ai déjà visités et je peux ainsi me repérer facilement.◊ 001. J’ai souvent mal au crâne; si vous me dites que c’est à cause de la cigarette, je risque de vous envoyer chier.  ◊ 002. Je n’aime pas être décoiffé. Pas par vanité, mais je n’aime pas avoir la sensation que mes cheveux partent dans tous les sens. ◊ 003. Je parle lentement. Lorsque j’étais gamin, j’avais des problèmes d’élocution, alors je prends mon temps pour dire quelque chose, surtout en anglais, puisque ma langue maternelle est le français. ◊ 004. D’ailleurs, je parle français, anglais et portugais. J’aurais pu apprendre l’espagnol mais c’était trop mainstream. ◊ 005. Je m’en fou d’être mainstream en fait. ◊ 006. Et je me rends compte que je prends mon temps pour pas mal de truc. No hurry bro. ◊

Ma relation avec mon frère n’a jamais été des plus tranquille. Il faut dire qu’entre ses nombreux départs et retours, je n’arrivais pas à savoir ce qu’il pensait de moi. Il m’a détesté pendant presque toute mon enfance, et après qu’on ce soit enfin réconcilier, il enchaînait les voyages. Il faut dire que ma vie tourne autour d’Apollo, malgré ses absences, et je veux tout faire pour que ma vie m’appartienne, et qu’il n’en soit plus l’influence principale.

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C'est une amitié qui ne nécessite pas de mot, pas de phrase réconfortante. Le genre d'amitié ou juste le silence, juste un regard suffis. Nous nous comprenons, et ça nous suffis. Nous n'avons pas besoin de nous le dire, nous n'avons pas besoin de nous confier, car ce que l'autre ressent, l'autre le sait. Nous sommes conscients de la profondeurs de nos blessures, alors à quoi bon s'en lamenter?

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Je ne sais pas comment définir ce qu’il y a entre nous. Mais je sais que c’est quelque chose de fort, mais de dangereux à la fois. C’est comme flirter avec l’interdit, en sachant que je fais quelque chose de mal, alors que toutes les fibres de mon corps me disent de continuer. Il me suffit de poser une barrière entre nous pour que j’ai envie d’aller plus loin et d’en savoir un peu plus. Elle me rend fou.

Je pensais la quitter pour toujours lorsque je suis partie de France. Il faut dire que c’est ma meilleure amie depuis que je suis tout petit, et qu’il m’a fait mal de la laisser derrière, mais c’était sans compté sur le fait qu’elle me rejoigne à l’institut. Apparemment, elle avait de nouveau des problèmes avec son pouvoir, comme si le fait que je ne sois plus là pour la dépanner lui avait fait perdre le contrôle.

Notre relation se fait de confidence en confidence. Au début, j’avais cette impression qu’elle ne voulait pas me parler d’elle, mais au fils des rencontres, elle s’est ouverte à moi, et je pense qu’en quelque sorte, j’ai réussis à la rassurer. J'ai fini par me confier, ou au moins, lui dire la nature de mon pouvoir. Je pense que le fait que je puisse faire en sorte qu’elle ne cause pas d’accident fait qu’elle se sent mieux et moins angoissée. C'est aussi un peu de sa faute si Apollo est au courant pour mon pouvoir maintenant...

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