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 Explose-moi ♢ Jace Barnes & Abigail Woods

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MessageSujet: Explose-moi ♢ Jace Barnes & Abigail Woods   Explose-moi ♢ Jace Barnes & Abigail Woods Icon_minitimeMar 9 Fév - 5:23

explose-moi

ft. Jace Barnes


 
« en rosée sur le pavé »
Le soleil d'avant-midi, passant au travers des rideaux sombres de ma chambre, eut raison de mon sommeil. J'aurais aimé pouvoir dire qu'à chaque matin je me faisais réveiller par le doux son du chant des oiseaux, ou des voix discutant dans le couloir ; mais non. J'étais probablement le meilleur colocataire, puisque je ne faisais pas vraiment de bruit, et je ne me plaignais jamais du bruit que les autres pouvaient faire. Pour le moment, il n'y avait que Milo et moi dans la chambre. Bien entendu, j'avais vu plusieurs personnes entrer et sortir, mais la plupart étaient partis voir autre chose. Après tout, l'Institut était loin d'être une prison, c'était tout simplement un lieu où nous avions la chance de nous retrouver avec nos semblables pour apprendre à maîtriser ce qui nous rendaient différents des autres. Mon colocataire était déjà parti, ce qui ne me surprenait pas du tout de sa part. Nous n'étions presque jamais dans la chambre ; sauf pour dormir, bien sûr.

Une fois levé, je pris le temps de faire mon lit avant d'aller me doucher puisque j'avais l'impression d'avoir hiberné pendant une éternité, alors qu'en réalité je n'avais que quelques heures, plus ou moins quatre, de sommeil dans le corps. Insomniaque, moi ? Non, juste un peu songeur à propos de la vie. Après tout, j'étais dans cette école depuis près de six ans, ce qui me permettait de faire un énorme travail de métacognition sur tous les progrès que j'avais faits depuis mon arrivée. L'eau chaude inondait mes pores et coulait sur mes muscles endoloris, légèrement paralysés par l'immobilité de mon sommeil. Pour une raison que j'ignorais, mon corps était couvert d'ecchymoses. Mes avant-bras, mon torse, mes côtes, mes jambes et probablement mon dos, aussi. J'avais même une petite marque, de la taille d'une pièce de monnaie, dans le cou qui hésitait entre être complètement pourpre ou conserver son teint bleuté. Ça y est, ça me revenait, c'était clairement dû à l'entraînement d'hier où la thématique semblait être : « donnons une raclée au sourd-muet ». Bon, ça, c'est une façon de voir la chose, l'idée était en fait d'apprendre à se défendre face à un agresseur, c'est-à-dire moi. En plus, je prenais beaucoup de temps à me pratiquer pour développer mon don. Ces temps-ci, j'essayais de créer une armure de pierres et de cailloux autour de mon corps, mais bon, mon allure de schtroumpf gigantesque reflétait la réussite de mon projet.

En sortant de la douche, je pris le temps de bien me sécher, histoire de ne pas foutre de l'eau un peu partout dans la chambre. Faudrait pas que quelqu'un (moi) glisse et devienne, je sais pas, paraplégique. Ce serait le comble. Je pris rapidement des morceaux de vêtements trainant, propres, dans le plancher. Même si ma garde-robe se résumait principalement à des pulls, des chemises et des jeans, je mis la main sur un t-shirt noir, un cardigan en châle et une paire de joggings noirs à motifs aztèques. Pour compléter l'image, il fallait bien évidemment ajouter mon indémodable chapeau en feutre noir. Bref, le genre de tenue qui ne va pas ensemble, mais qui démontre très clairement que mon style vestimentaire ne constitue pas réellement l'une des forces de ma personnalité. J'aimais être « bien habillé », mais selon mes propres critères, tant que cela ne devenait pas un concours pour faire figure à la NYFW, j'étais en bons termes avec ma garde-robe. J'avais un style différent, propre à moi-même, certes, mais je crois qu'il reflétait qui j'étais ; flou, boboche, un peu excentrique, incongru penchant presque vers l'irrévérence et l'abstrait.

N'ayant pas cours, pour cause de « je n'avais pas envie d'y aller » et de « j'ai lu le livre, donc le prof ne m'intéresse pas », je décidai d'aller explorer, pour la millionième fois, le parc de l'Institut, pour m'enivrer de nature et d'air frais. Air frais mon cul ; heureusement que j'étais doté d'un odorat relativement développé. En vrai, les personnes auxquelles il manque un sens vont généralement voir les autres sens se décupler, pour que leur corps soit plus balancé, ou un truc comme ça. Pour compenser ma surdité, j'avais une vision excellente, un odorat irréprochable et j'étais, somme toute, une personne extrêmement tactile au goût très développé. En fait, il faisait plutôt froid, et non frais. Pour être honnête, il faisait beaucoup trop froid. Et, à mon habitude, j'ai considéré ma tenue adéquate pour une sortie à l'extérieur de la chaleur réconfortante des murs de l'école. Comme à mon habitude, j'ai surestimé mes capacités et mon indifférence au froid ; je ne suis pas un ours polaire. Pas encore. Je regardais les alentours, le petit lac, les arbres meurtris sous la fine couche de neige qui était tombée la veille, les autres étudiants (probablement des aventuriers qui laissaient leurs cours en plan) qui courraient comme des cons, et s'amusaient à faire du bruit et à se taper dessus.

Pour ma part, je m'étais contenté de m'asseoir sur un banc, près d'un grand arbre. La neige avait cessée de tomber depuis quelques instants, mais celle qui était au sol refusait toujours de partir. Et le froid, cet incomparable ennemi qui pénétrait tous les pores de ma peau, même les plus vêtus. Les ecchymoses parcourant mon corps commençaient à chauffer, comme si l'on appliquait une pression dessus. Je blâmais tout sur le froid. Froid stupide, va.

Je m'amusais tranquillement à jongler avec les roches qui étaient toujours dans ma poche lorsque mon attention fut prise par deux élèves qui étaient en train de se battre. Et pas le genre de truc où deux garçons font semblant de se battre pour rigoler. Non, non. Se battre pour quelque chose de sérieux. Ou du moins, ça avait l'air plutôt sérieux. Ça y allait aux poings et aux coups de pieds, en pigeant dans les techniques que les professeurs nous enseignaient durant les cours et les séances d'entraînement. Le sang du premier, au nez cassé, jaillissait en torrent et coulait sur la neige blanchâtre, venant gâcher le paysage. Les autres, les spectateurs, se tenaient au tour en se demandant quoi faire. Je dois avouer, j'aimais bien les batailles, mais pas dans ces termes-là. Dépourvu d'autorité, je ne pouvais faire que regarder leur numéro de recherche du mâle alpha.

Leur bataille tourna rapidement au ridicule, puisqu'ils étaient tous deux à terre, à souffler comme des cons, essayant toujours de décrocher un coup à l'autre, sans nécessairement atteindre leur cible. Ils hurlaient, crachaient, morvaient et saignaient pour le simple fait de le faire, de se donner en spectacle. N'ayant pas suivi la discussion pré-combat (bien évidemment), je n'étais pas en mesure de comprendre la source du conflit, et, honnêtement, à part leur lancer des petits cailloux, je ne voyais pas ce que je pouvais apporter à la résolution du conflit. Alors, en bon spectateur docile, j'observais tranquillement.

 

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MessageSujet: Re: Explose-moi ♢ Jace Barnes & Abigail Woods   Explose-moi ♢ Jace Barnes & Abigail Woods Icon_minitimeDim 28 Fév - 23:47

Ah l'hiver ! Douce et tendre saison qui me donne envie de rester au lit ! Après tout on n'est jamais mieux que bien au chaud sous sa couette, n'est-ce pas ? Bon, ok, j'avoue qu'être bien au chaud sous ma couette avec un beau garçon pourrait me faire un peu plus de bien encore. La chaleur humaine est incomparable. Et un câlin au matin, ça n'a pas de prix. Oui, à mon âge j'ai encore besoin d'un doudou. Et alors quoi, hein ? Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Un problème ? Non ? Très bien. Je ne sais pas si je n'ai pas assez dormi cette nuit ou quoi, mais je ne suis pas vraiment de bonne humeur. Je suis plutôt de type crevé, en fait. Allongé dans mon lit à faire l'étoile des neiges. Oui, je garde l'étoile de mer pour cet été. Je sais qu'il faut que je me lève. Seulement voilà, aujourd'hui je suis d'extérieur. Ce qui revient, en temps normal, à être derrière le dos de dizaines de sauvageons. Sauf que là, il neige. Et ça tient au sol. C'est pas pour rien que je surnomme ce genre de journée une opex...

Je m'étire encore une dernière fois avant de me décider à virer ma couette d'un geste sec et sans concession. Mais grand Dieu ce qu'il fait froid ! Je frissonne et manque de céder à la tentation de ma couverture, cependant je prends mon courage à deux mains, pose les pieds par terre, et attrape un jogging pour l'enfiler. C'est déjà un peu mieux. Je me trouve même un t-shirt à me passer rapidement, avant de commencer une demi-heure de sport. Oui je sais ma vie est géniale. Mais bon, tout le monde a ses rituels du matin. Moi c'est sport, douche, MANGER ! Puis seulement après ça je peux m'habiller décemment (à commencer par mettre un caleçon) et sortir pour accomplir mon devoir ! En plus je suis bien couvert de partout pour essayer d'éviter le froid. La seule chose qu'il me manque, c'est un bonnet. Parce que j'ai horreur des bonnets. Allez savoir pourquoi... Enfin bref. Tout ça pour dire qu'au moment où je mets le pied dehors, il s'arrête spontanément de neiger. Dommage.

Autant je n'aime pas le froid, et ça me saoule de me lever dans ces conditions, autant quand je suis obligé de sortir, j'aime bien qu'il neige. Je suis un peu paradoxal sur les bords, je sais. Seulement là les éléments sont contre moi. Ce qui ne m'aide pas à me dire que j'ai une chance de passer une bonne journée. Preuve en est mon long soupir tandis que je prends la route du parc. La légère couche de poudreuse craque doucement à chacun de mes pas. Je suis frustré de ne pas recevoir quelques flocons sur mon visage. Parfois je crois qu'il se remet à neiger, mais en fait non. Je vais donc me les geler en surveillant des gosses pendant que... pendant que quoi d'ailleurs ? Bah pendant que d'autres sont devant la cheminée avec un chocolat chaud dans les mains et un pouf sous les fesses. Je suis dégoûté. Cependant, je me vois bien vite contraint de sortir de mes pensées lorsque j'entends du grabuge.

Super... Une grosse ambiance. Bataille de coqs dans la cour de récré. C'est ridicule. Mais le pire c'est qu'il y a tout un public. Sérieusement ça me dépasse. Rester indifférent face à ça. Je comprends que ce n'est pas forcément le problème de tout le monde. Seulement on ne peut pas décemment laisser deux personnes se battre comme ça, sans doute pour pas grand chose, en plus. Enfin, quand on a connu ce que j'ai connu, tout semble sans importance après. Quoi qu'il en soit, je marche à pas rapide en direction des deux idiots qui se chamaillent. En utilisant certains coups qu'on apprend ici. Pour une fois qu'ils révisent leurs cours... Par contre ils n'écoutent toujours pas l'autorité. Rien n'y fait, j'ai beau crier pour qu'ils arrêtent de se tabasser, ils continuent ! Alors je viens m'interposer entre les deux étudiants afin de les séparer. Sauf qu'ils décident de dépasser les bornes. Je me prends donc deux droites de la part du premier, et un uppercut dans la mâchoire venant du second. Et quand je me rends compte que je saigne, les choses dérapent. Et BANG.

Je suis moi-même un peu sonné sur le coup. Je n'ai pas l'habitude d'utiliser mon pouvoir. Pas comme ça. Pourtant là, c'est parti tout seul. Au moins plus personne ne se bat. Au contraire, tout le monde s'enfuit avec les mains sur les oreilles ! Enfin, presque tout le monde en fait. Je vois, dans un coin, sur un banc, un garçon qui ne bouge pas. C'est le seul à être encore dans les parages. Avec moi. C'est bizarre d'ailleurs... Tellement bizarre que j'en oublie la bagarre et les responsables pour aller voir cet inconnu. Je titube légèrement, encore désorienté, jusqu'à m'affaler à côté de lui sur son banc. Je saigne du nez et j'ai le bord inférieur droit de mes lèvres complètement brisé. Si bien que mon sang coule sur mon menton, dans mon cou, sur mes vêtements. Je retire mon écharpe pour éviter de la salir encore plus, tout en me mettant à ouvrir mon manteau. Et je parle avec le jeune homme. Qui ne semble pas réagir. Je fronce les sourcils. Je crie. Toujours rien. Oh mon Dieu... Qu'est-ce que j'ai fait ? Je me mets à secouer le garçon, presque frénétiquement, les yeux écarquillés et la voix tremblante.

" Hey ? Tu m'entends ? Ça va aller, ok ? Tout va bien se passer ! Tu t'appelles comment ? "

Je ne crois pas un mot de ce que je dis. J'ai peur.
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MessageSujet: Re: Explose-moi ♢ Jace Barnes & Abigail Woods   Explose-moi ♢ Jace Barnes & Abigail Woods Icon_minitimeMer 23 Mar - 2:15

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« en rosée sur le pavé »
Un homme, probablement un membre de l’équipe de sécurité de l’Institut, était intervenu pour séparer les braves qui étaient en train de tenter de démontrer à tout leur auditoire lequel des deux avait la plus grosse. Et pourtant, ça avait tout simplement tourné à la merde, bien évidemment. Loin de faire respecter l’autorité et de promouvoir le calme, l’agent de sécurité s’était fait frapper au visage et au torse à quelque reprises ; le sang jaillissait à tout petit petit flot de sa bouche et de ce qui semblait être une coupure sur la joue. D’un coup plutôt sec et inattendu, c’est comme si une puissante vague venait de me frapper ; m’étant levé quelques instants auparavant dans le but d’intervenir dans la bagarre, je fus repoussé par la puissance de cette mystérieuse onde de choc et contraint à me rasseoir sur le banc. C’était un sentiment plutôt désagréable, à l’inverse d’une vague de mer qui ne faisait que nous entraîner au fond de l’eau ; celle-ci m’avait frappé de plein fouet. J’avais même senti une petite coupure se former sur ma lèvre inférieure, comme si la vague s’en prenait directement à moi. Tout le monde, c’est-à-dire les quelques étudiants encore présents à la bataille, partaient en courant rapidement, dans toutes les directions, les mains sur les oreilles, comme des enfants. Comme si quelqu’un s’était mis à crier des absurdités qu’ils ne souhaitaient pas entendre.

L’homme encore présent sur les lieux, le membre du personnel avec peu d’autorité, s’avançait vers moi d’un pas incertain, comme celui d’un jeune enfant qui se mettait à la marche depuis peu. Il ne lui en fallu pas plus que ça pour se jeter sur le banc, comme si ses jambes venaient de lâcher. Je regardais attentivement les traits de son visage, eux aussi brisés par l’onde de choc qui venait de nous frapper. Non seulement venait-il de se faire frapper à de multiples reprises, il est claire que cette vague n’avait fait qu’aggraver les choses. Il prend un soin presque compulsif à retirer le foulard qu’il porte autour du cou. C’est lorsqu’il commence à retirer son manteau, me laissant observer un corps plus que bien sculpté, que j’aperçois une coulisse de sang qui prend naissance sous son t-shirt. Ouais, définitivement, ils ne l’ont pas raté.

Il me pose quelques questions, notamment l’habituel « Ça va? », mais, trop occupé à vérifier l’état de ses blessures, il ne peut pas voir ce que je lui réponds en langage des signes. Et puis, honnêtement, ce ne serait pas mon genre d’établir un contact physique avec lui pour le forcer à me regarder. Lorsque nos regards se croisent, je ne fais que lui jeter un œil perplexe, pour lui faire comprendre que c’est plutôt flou. Mais, le pauvre ne le voit pas de cette façon. Pris d’un genre de panique, il m’agrippe pas les épaules et, visiblement, commence à me hurler dessus, en pleine perte de tous ses moyens. « -Hey ? Tu m'entends ? Ça va aller, ok ? Tout va bien se passer ! Tu t'appelles comment ? »

J’ai un temps de réaction proportionnel au niveau de panique qui habite l’homme, sans le vouloir. Cette intervention plutôt brusque me laisse tellement perplexe que je ne suis pas en mesure d’avoir une réaction, disons, adéquate. Alors, un peu bête, je reste de marbre face aux premières secousses.

Puis, comme sur un coup d’instinct, j’agrippe les bras de l’homme et le force à arrêter et à se rasseoir. Tranquillement, en mettant mon index sur ma bouche, mon oreille droite, puis sur la sienne avant de le ramener pour tracer une ligne sur ma gorge, j’essaie de lui faire comprendre que ce n’est pas l’onde de choc qui me laisse sans réaction, mais simplement que c’est le résultat d’une condition permanente qui m’afflige depuis un bon bout de temps déjà. Oubliant que ce n’est pas tout le monde qui est familier avec l’ASL, je m’empresse de signer pour le rassurer. « Tout va bien ! Je m’appelle Abigail ! Toi ? »

Le goût du sang parvient à ma bouche avant d’avoir pu finir de signer, ce qui fait que mon « toi » ressemble plus à un « tu », mais bon, il risque de passer par-dessus cela. J’essuie tranquillement la coupure sur ma lèvre avant de le regarder dans les yeux, espérant une réponse autre qu’une nouvelle secousse impromptue.  

 

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MessageSujet: Re: Explose-moi ♢ Jace Barnes & Abigail Woods   Explose-moi ♢ Jace Barnes & Abigail Woods Icon_minitimeMar 26 Juil - 16:19

Sérieusement, pourquoi il faut toujours que ça tombe sur moi, hein ? Bon, je sais très bien que tout le monde se pose cette question. Et que je n'ai donc aucune légitimité. Mais on ne peut pas dire que la plupart des gens sont dans ma situation. À savoir une légère (énorme) petite (terrible) bavure (connerie). Franchement parfois j'adore mon pouvoir. C'est vrai que dans certaines situation faire des gros " boums " peut s'avérer sympathique. Surtout à la plage pour éclabousser tout le monde et se moquer des gens qui courent, trempés de la tête aux pieds... Non, je n'ai jamais fait ça ! Je le jure ! Mais passons. Tout ça pour dire que cette fois j'ai participé à gâcher la vie de quelqu'un qui devait déjà avoir quelques soucis. Oui, parce qu'on ne va pas se le cacher, si on est à l'Institut, ce n'est pas parce que tout va pour le mieux dans le joli monde des Bisounours. Et ça ne risque pas d'arriver de si tôt pour ce jeune homme si, comme je le pense, mon intervention l'a rendu sourd...

Peut-être que je panique un peu trop vite. C'est vrai. Ce garçon m'a l'air bien calme. Enfin, jusqu'à ce que je le secoue comme un prunier en tout cas. À moins qu'il ne soit en état de choc ? Et dans ce cas c'est encore pire que ce que je craignais ! Cependant, tout n'est pas perdu ! Il reste un dernier espoir ! Ce mec est vraiment très calme. Trop calme. Si bien qu'il se met carrément à s'occuper de moi. Inutile de préciser que j'en reste bouche bée l'espace de quelques secondes. Fronçant les sourcils, je regarde le jeune homme se mettre à faire de lents gestes. Il essaye de m'hypnotiser ou quoi ? Puis ensuite, c'est en le voyant gesticuler encore plus que je commence à comprendre. Je crois bien avoir affaire à un sourd-muet. C'est assez rare je dois dire. À tel point que je sursaute légèrement. Tout simplement parce que ça signifie que je ne suis pas responsable de son état actuel. En fait, il n'a même pas dû remarquer que j'ai utilisé mon pouvoir. Ce serait bien une première étant donné qu'il est loin d'être d'une discrétion à toute épreuve !

Bon... Je respire profondément et j'essaye de me concentrer. J'ai bien compris que les gesticulations de mon compagnon de banc constituent sa façon de communiquer. La langue des signes, pour les intimes. J'ai eu droit à quelques cours à ce sujet. C'est plus pratique pour transmettre des informations sur le front, quand les coups de feu et les explosions nous empêchent d'entendre les ordres. Ou tout simplement quand on ne veut pas se faire remarquer. Alors certes la signalétique militaire ne me servira pas à grand-chose ici. Mais le principe est semblable, d'où mes leçons à l'école militaire. Je me mords donc un peu la lèvre en repensant à cette époque où j'étais en classe. Et à ce que disait tout le temps Mademoiselle Vanderbecht, une jeune et jolie blonde, comme son nom ne l'indique pas. Et cette beauté, qui travaillait en parallèle à l'hôpital militaire, nous répétait sans cesse " C'est mes mains qu'il faut regarder, pas ce qu'il y a derrière ! ". Personnellement je ne me sentais pas concerné, étant donné que je fixais plutôt le prof de natation. Mais là n'est pas la question. J'ai suivi assez de cours pour comprendre ce que voulait me signer mon... nouvel ami. Je lui réponds donc tout doucement. Pas très sûr de moi dans les gestes que je fais.

" En chantier, Gabriel. Moi c'est Geyser. Est-ce que ta patate va bien ? "

Aïe. Je me suis trompé. Je ne sais pas où mais je sais que je me suis gouré. Je crois que j'ai oublié un mot. Ou une lettre peut-être. Bon, tant pis. Ça ne gênera pas sa compréhension de toutes façons ! J'ai toujours eu de bonnes notes en langue des signes ! Enfin bref. Il y a des choses plus importantes à régler. Notamment le fait que Gabriel a une petite coupure. Je me permets donc tout doucement d'essuyer le sang sur sa lèvre, avec le bout du pouce, en souriant légèrement. Tout va bien finalement. Ou presque. Il faudrait qu'on rentre pour s'occuper de nos blessures. En évitant de passer par l'infirmerie, de préférence. Disons que je n'ai pas envie de devoir expliquer cette situation à trente six personnes différentes. Je pense que tout le monde a entendu le bruit alors je vais m'occuper de Gabriel et de nos petits bobos avant d'aller directement dans le bureau du Grand Patron. Je me tourne donc vers mon compagnon d'infortune et tente de nouveau de communiquer avec lui en signant. Avec autant d'aisance que la première fois.

" Viens. On va allaiter à l'intérieur. On sera mieux au chauve. Tu sais lire sur les lièvres ? Je pense que ce serait plus pharmaceutique pour moi. "

C'est une véritable boucherie ! Je hache mes mots en gesticulant comme un amateur. Mais en prenant mon temps, je suis au moins sûr de ne pas me tromper dans ce que je dis. À peu de choses près. Ce n'est pas pour une ou deux mauvaises conjugaisons que Gabriel va s'enfuir en courant, n'est-ce pas ? Je me lève donc et lui tends la main pour l'aider, si besoin, à retourner à l'intérieur de l'Institut. En plus je commence à me les peler sans mon écharpe et avec mon manteau ouvert ! Mais d'expérience je sais que le sang est difficile à nettoyer. Alors c'est un mal pour un bien. Quelle journée pourrie... Au moins je vais peut-être me faire un nouvel ami. Tout en révisant ma langue des signes. Bien que je ne sois pas aussi rouillé que je l'aurais cru !

Traduction des dialogues:
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