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L'hiver arrive ! Du moins, il est bien arrivé à New-York. Profitez-bien de la neige !
C'est hallowen les amis ! Et si vous faisiez un petit tour par notre sujet commun pour fêter l'occasion ?
L'intrigue numéro 6 est toujours en cours ! Pour le moment, tout le monde est encore plus ou moins entier...espérons que cela ne change pas !
Une nouvelle intrigue a fait son arrivée sur MAP ! Pour s'inscrire, c'est ici ! Vous avez une semaine pour vous inscrire !
Bienvenue dans cette nouvelle partie du forum ! C'est ici que vous serez informés de l'avancée des intrigues en cours ! Elle est pas belle la vie ?
L'intrigue de slenderman est achevée ! Vous pouvez découvrir ou redécouvrir cette aventure ici.
Le procès des intrigues de Norvège et de Boston a pris fin. C'est par ici pour en savoir plus !
L'admin qui s'occupe des annonces tient
à rappeler que cette partie est très importante à lire, merci heart
Les non validés ont bien évidemment le droit de flooder,
enjoie chope
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Toujours le même conseil aux nouveaux, et anciens, de lire
le bottin des pouvoirs
pour éviter tout malentendu chou
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 Peter Ryder - Gamin, sergent, mon lieutenant, Chef, Pete...

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Peter Ryder

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04/05/2016
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MessageSujet: Peter Ryder - Gamin, sergent, mon lieutenant, Chef, Pete...    Peter Ryder - Gamin, sergent, mon lieutenant, Chef, Pete...  Icon_minitimeMer 4 Mai - 16:07


 
     
     
 
 
     
 
 
     
 
 
     
 
 
     

NOM : Ryder.
PRÉNOM(S) : Peter, Andrew, Théodore.
AGE ET DATE DE NAISSANCE : le 6 juin 1985 à Princeton.
STATUT AMOUREUX : Père célibataire.  
FRÉQUENTES-TU L'INSTITUT ? : Non, je ne connais même pas son existence.
PROFESSION EXERCÉE : Lieutenant de police.
OÙ VIS-TU ? : A New-York. Pour plus de précisions, il faut d'abord que je vérifie votre casier judiciaire...
CARACTÈRE : A priori, je suis plutôt du genre facile à vivre. J'aime le contact avec les gens et j'ai la langue bien pendue, un peu trop d'après certains. Mais attention, si je suis poli et aimable, je n'en suis pas moins quelqu'un de prudent et vous pourriez être surpris des barrières que je dresse autour de ma vie privée. C'est une habitude prise depuis des années maintenant, travail dans la police oblige, mais ça ne m'empêchera pas de discuter avec vous. En plus, il paraît que j'ai pas mal d'humour (du moins, moi j'y crois !). J'essaye toujours de voir le verre à moitié plein, mais ne croyez pas que c'est de la naïveté. Bref, il y a une grosse différence entre ce que je vous laisse voir et ce que je pense. Je suis un expert dans la politesse et la politique. Je sais placer mes pions, vous dire ce que vous voulez entendre, si ça ne me pose pas de problème de conscience, mais je ne pense pas forcément tout ce que vous entendez. C'est surtout que vous ne prêtez pas assez d'attention à la façon que j'ai de tourner les phrases. Vous n'avez qu'à écouter...
AMBITION : J'avoue que le fait de monter en grade au sein de la police est tentant. Le seul hic, ce sont les heures infernales qui vont avec et qui vont moins bien avec ma vie privée. Mais au fond, les heures infernales, je les fais déjà alors je ne dirais pas non à un meilleur salaire !
GROUPE : Homo sapiens et fier de l'être !
AVATAR : Stephen Amell.

- welcome, welcome -
Peter Ryder

◊ 001. Je porte toujours un costume quand je suis au travail, pas forcément avec une cravate. Sinon, c'est que je suis en repos. ◊ 002. Il peut arriver que je troque mon costume contre une veste en cuir, mais c'est uniquement s'il je suis rappelé à la dernière minute. ◊ 003. Je parle beaucoup trop. Trop vite, trop souvent. C'est ma façon de fonctionner. ◊ 004. Je sais écouter mais peu de gens se confient à moi. Il faut dire que mes talents de flic agacent pas mal de monde. On peut difficilement me mentir. ◊ 005. J'ai une bonne mémoire mais il faut que j'écrive les choses pour m'en souvenir. Je pense que mon inconscient sait que c'est noté quelque part alors il m'épargne le fait de chercher. Ou alors c'est juste que j'ai une mémoire plus photographique qu'auditive, comme vous voulez. ◊ 006. Je suis observateur, je n'y peux rien, c'est une déformation professionnelle. Par contre, je me plante toujours dans les dates. Sérieux, c'est grave. C'est quand déjà votre anniversaire ? ◊ 007. J'ai l'estomac fragile. Sérieux, je suis une petite nature sur ce coup là. Dès que je mange de la malbouffe, je me mets à péter comme une vieille pétrolette. En plus, ça pue. C'est très gênant. ◊ 008. Du coup, j'ai appris à cuisiner. Je suis une vraie femme au foyer et je fais très attention à l'équilibre alimentaire. J'en ai pas vraiment besoin, je suis en pleine forme, mais bon j'en ai marre de bouffer de l'ultra-levure. ◊ 009. Quand je disais que je parlais trop... ◊ 010. Je suis accroc aux séries télé mais, avec mon emploi du temps de dingue, j'ai du mal à suivre. Gare à ceux qui me spolient, ma vengeance est sans merci.◊ 010. Je suis super imaginatif, dans tous les domaines, mais surtout pour faire chier mon monde et faire des blagues à deux balles. Soyez tranquilles, si je vous pourris, c'est que je vous aime bien, sinon je ne m'en donnerais pas la peine. ◊ 011. J'adore mettre des airs à la con dans la tête des gens. D'ailleurs, petit poney... Petit poney... Tu es tout gris et tout petit, petit poney... ◊ 012. Je suis un pro des disneys et des contes pour enfants. Posez-moi toutes les questions que vous voulez, je n'ai même pas peur. D'ailleurs : libéréeeee, délivréeeeeeeeeeee ! ◊ 013. Mon passe-temps, c'est le tir à l'arc. Je m'y adonne uniquement au poste de police, dans le stand de tir. Oui, je suis taré sur les bords, mais pas dangereux ! Ca m'aide à me vider la tête de me concentrer à ce point. Naturellement, mon arc ne quitte jamais l'armurerie, c'est juste un hobby. Ceux qui se foutent de moi (et ils sont nombreux), je les ignore. Hors de question de ramener une arme chez moi avec la petite, enfin, hormis mon arme de service. Mais je n'ai pas vraiment le choix. ◊ 014. Oui je suis un papa qui déchire ! Au début, j'étais du genre papa poule, du genre à faire fuir les nounous avec mes consignes à la con (ça et le fait de vérifier leur casier judiciaire et quelques autres données personnelles...). Depuis que je me suis épuisé à courir derrière ma fille quand elle s'est mise à marcher, je me suis un peu calmé. La désensibilisation des premiers bleus et bosses j'imagine. La première fois qu'elle a saigné en s'écorchant le genou, ma fille m'a bien réconforté. Depuis, je suis plus serein quant aux blessures. ◊ 015. Bon après, je dis ça, le premier qui touche à ma fille je le déglingue. Et si elle tombe fort, je cours aux urgences en menaçant le pédiatre au besoin. ◊ 016. La pédiatre de ma fille est aussi mon médecin. Elle est gentille et patiente, c'est tout ce dont j'ai besoin. Je l'ai eu à l'affectif en arguant mes heures de fou et mon amour pour la petite. Maintenant, si j'ai besoin d'une consultation, il suffit que je prenne rendez-vous. Officiellement, c'est pour ma fille, mais bon dans les faits on parle de nous deux. Si les collègues apprennent que j'ai des prescriptions gastriques de la part d'une pédiatre, je vais me faire défoncer... ◊ 017. Je suis ambidextre. Il paraît que c'est super pratique et que ça fait des jaloux. Moi je m'en fous, j'ai toujours fonctionné comme ça. ◊ 018. J'ai pas l'air, mais je sais être sérieux, très sérieux quand il le faut. D'ailleurs, mon métier est souvent un peu trop sérieux, c'est pour ça que je décompresse en parlant autant. ◊ 019. Je me donne à fond pour mon boulot, mais ma fille passera toujours en premier. Quelle que soit l'affaire.
◊ 020. J'avais une moto, mais ça c'était avant. Avant d'avoir ma fille et avant de réaliser les statistiques létales des deux-roues. ◊ 021. Au début, je ne voulais pas être père. Je ne voyais que les inconvénients de "la chose" comme je l'appelais. Depuis, j'ai changé d'avis. ◊ 022. Ma soeur, c'est la meilleure ! Elle garde ma fille dès que je suis au travail. La famille y'a que ça de vrai ! ◊ 023. Enfin, non, ça dépend des cas. La mère de ma fille par exemple, elle ne fait plus partie de notre vie et c'est tant mieux. ◊ 024. Je dis à tout le monde que je suis veuf. En fait, c'est un mensonge. ◊ 025. J'adore le karaoké, mais je n'ai plus vraiment le temps d'en faire. Pas grave, ma fille est ma première fan. Elle arrive à dormir quelle que soit la chanson que je chante ! ◊ 026. La police, ce n'était pas mon premier choix. En réalité, je ne savais pas bien ce que je voulais faire. En quittant l'armée, j'aurais aimé devenir pompier pour aider les gens et figurer dans les calendriers mais j'ai peur du feu. Enfin peur... Disons juste que j'ai des mauvais souvenirs liés au feu. Je sais ce qu'il peut faire, j'ai vu les dégâts sur une certaine personne... Je refuse de faire subir ça à ma fille. Et à moi non plus soit dit en passant. Je suis trop beau gosse pour ça ! ◊ 027. Je suis fan de Marvel et quand ma fille me demande de lui raconter une histoire, elle est généralement très inspirée du comic que je suis en train de lire. Un jour, elle finira par s'en rendre compte. ◊ 028. Je voulais un animal mais les contraintes pour un chien sont trop grandes pour ma soeur qui a accepté de prendre soin de ma fille, mais pas d'un clébard. Les chats étant des conspirateurs sadiques qui domineront un jour le monde, j'ai opté pour un lapin nain. Ma fille l'adore, mes fils électriques un peu moins. Un jour, peut-être, il comprendra. Ou alors je le retrouverais les quatre fers en l'air. Tant que c'est pas devant ma nouvelle télé 3D... ◊ 029. Je fais de la muscu tous les matins, sauf les jours de repos. Ca me détend et, j'avoue, ça me permet de me la péter aussi. Les filles adorent me mater avec plus ou moins de discrétion. Mois j'aime bien qu'elles me matent. Je leur rend souvent la pareille, en toute discrétion bien-entendu ! ◊ 030. Pour le moment je me contente de les mater, j'ai vraiment ni le temps ni l'énergie pour une histoire d'amour. ◊ 031. Des fois je dis à ma pédiatre que j'ai ma fille et que ça me suffit et elle prend peur... ◊ 032. Probablement parce que je ne lui ai pas parlé de mes plans occasionnels. Je ne désespère pas de l'ajouter à ma liste. En plus, ça serait pratique et ça joindrait l'utile à l'agréable : "va jouer cinq minutes dans la salle d'attente ma chérie, papa doit parler au docteur...". ◊ 033. J'avoue, j'ai l'esprit tordu. Mais bon, je suis un mec, j'y peux rien et en plus je suis normalement constitué.  ◊ 034. Je suis plutôt tolérant comme garçon, mais quand j'ai une idée arrêtée sur un sujet, c'est compliqué de me faire changer d'avis. ◊ 035. Je n'hésite pas à être de mauvaise foi quand c'est sans grande conséquence et en ma faveur. "Je suis en retard ? Non ! Le rendez-vous était à la demi. Ah bah moi on m'a dit à la demi, je suis pas voyant non plus ! Ne t'excuse surtout pas de m'avoir accusé à tort" ◊ 036. Je vais souvent à l'aquarium avec ma fille. Ca la calme (et l'endort) et moi aussi. Une fois, j'y ai passé tout un après-midi ; on dormait tous les deux sur un banc. Elle était encore petite ◊ 037. Je suis excellent en coloriages. La preuve : je bats ma fille !◊ 038. Si c'est trop long pour vous, fallait pas tenter le diable et mettre autant de cases, j'ai dit tout au début que j'étais bavard !

→ quand as-tu découvert l'existence des mutants ?
J'étais à l'armée quand j'ai rencontré mon premier mutant. Enfin, à ma connaissance. Il s'agissait d'un des anciens de mon bataillon qui avait la fâcheuse habitude de m'appeler "gamin". Paraît que je faisais jeune (mais bon, je l'étais bien plus que ces vieux croûtons aussi !). Bref, au début je ne savais pas qu'il avait des pouvoirs mais un jour je l'ai vu se faire tirer dessus puis se relever en courant. J'ai cru avoir halluciné et j'ai laissé tomber, d'autant plus que, accessoirement, moi aussi je me faisais tirer dessus, j'avais donc mieux à faire.
Plus tard, il a été fait prisonnier par nos ennemis et j'ai bien cru ne jamais le revoir vivant. Quand on l'a retrouvé, je crois que j'aurais souhaité pour lui qu'il ne le soit pas. Grillé à vif sur tout le corps, il était méconnaissable et j'aurais été tenté de mettre fin à ses souffrances, si nous avions été seuls.
Quelques jours plus tard, je suis allé le voir. Je ne faisais pas le fier, mais je lui devais la vie à ce type ! Je me doutais qu'il aurait besoin de voir un visage amical, même si je ne pouvais rien pour lui.. En négociant dur avec une infirmière, j'ai retrouvé mon ami et dans un bien meilleur état !
Ca m'a fait un choc, comme vous pouvez l'imaginer. J'ai demandé des explications, je les ais eu et j'ai découvert l'existence des mutants. Double choc donc. Il a été rapatrié et moi j'ai continué ma mission.
J'ai signé pour deux tours (oui je suis un fan du Seigneur des Anneaux) et je l'ai perdu de vue pendant un moment. On a repris contact à mon retour au pays et on a un peu parlé des mutants, mais pas vraiment. Après tout, je m'en foutais moi de sa nature. Ensuite, chacun a suivi son chemin.


→ quelle est ton opinion vis-à-vis d'eux  ?
C'est une question ô combien complexe que vous posez là... Dans l'absolu, je n'ai rien contre eux. Ils existent et c'est pas leur faute ; ils ont rien demandé et je refuse les théories qui les dénoncent comme des aberrations de la Nature. C'est bien la Nature qui les a créés !
Néanmoins, dans la pratique, les choses sont nettement moins simples.
Je ne m'estime pas compétent pour régler la question, mais l'idée d'un fichage des mutants et de leurs pouvoirs, un fichage tenu secret du grand public naturellement, me semble pertinente. Sauf que c'est la porte ouverte à pas mal de dérives que je comprends que les mutants redoutent des chasses aux sorcières. J'ai déjà été confronté à la situation en tant que lieutenant. Je traite toutes les victimes indifféremment de leur condition humaine ou mutante. J'ai la même compassion eux, mais pas beaucoup de réponses à leur apporter. De toute façon, je ne suis qu'un lieutenant.
Bref, je n'ai pas de solution et je ne dirais pas que je suis "pour" ou "contre" les mutants. Ils sont là, ils existent, il reste juste à trouver un moyen de faire avec pour que tout se passe au mieux.


→ as-tu peur de vivre au milieu des mutants ?
Savoir qu'un type peut débarquer en traversant le mur de mon appartement et kidnapper ma fille ne me rassure pas vraiment. Ou passer par la fenêtre en volant. Ou tout un tas de choses qui me tournent dans l'esprit, en général quand j'essaie de m'endormir.
Je pense plus à elle qu'à moi, même si je suis probablement le plus exposé des deux...
Dans mon métier, j'ai été confronté aux dérives et aux violences des mutants comme des humains. Je ne les traite pas différemment : il y a des mutants dangereux, des humains aussi. D'ailleurs, les humains s’entre-tuaient très bien avant l'arrivée des mutants. Nous avons des millénaires d'avance sur eux dans le domaine.
Mais quand même, je suis toujours plus prudent quand j'apprend qu'une personne a des capacités surnaturelles. Tout comme je suis plus prudent quand je vois quelqu'un figurer sur le registre national des délinquants sexuels soit dit en passant.

PSEUDO : Clairouille.
PRÉNOM : Claire.  
AGE : pas encore trente ans mais ça se rapproche à grand pas.  
PAYS : Dans me tête, et on est nombreux en plus ^^.  
FRÉQUENCE DE CONNEXION : Trop souvent pour que vous puissiez suivre MOUWAHAHA !  
INVENTE OU SCENARIO : Scénario de ce cher Graminou.
OU AS TU CONNU LE FORUM : c'était l'an dernier (verse une larme d'émotion) en cherchant sur google.
AS TU QUELQUE CHOSE A DIRE DESSUS : Je vous aime putain !
CRÉDITS : quand j'aurais décidé je le mettrais. (avatar j.mcavoy: W. gif: tumblr. )

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Peter Ryder

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MessageSujet: Re: Peter Ryder - Gamin, sergent, mon lieutenant, Chef, Pete...    Peter Ryder - Gamin, sergent, mon lieutenant, Chef, Pete...  Icon_minitimeMer 4 Mai - 16:08


titre dela fiche de présentation
sous-titre wesh

Mon histoire, elle commence comme toutes les autres : un homme et une femme, puis moi. Mais, avant moi, il y a eu ma soeur, Jessica, Jess pour les intimes. Mais gare à ceux qui veulent être intimes avec elle !
Moi, j'ai débarqué le 6 juin 1985. Il faisait chaud, j'ai choisi le milieu de la nuit, histoire de requérir directement toute l'attention de mes pauvres parents. Il paraît que j'étais plutôt un braillard et que je le suis resté longtemps. Avec ma fâcheuse tendance à jouer les casses-cou, les parents m'ont amenés plus d'une fois chez le médecin et ils s'amusent toujours à balancer dans les repas de famille que "tant qu'on l'entendait hurler, on se disait que c'était pas bien méchant".
Même si ça me fout toujours un peu la honte, ils ont eu raison. Jamais rien de bien grave. Trois fractures, pas en même temps, rien que de très banal pour un garçon en pleine croissance. Et puis, il fallait bien que je me fasse remarquer, j'ai toujours aimé ça. Me démarquer aussi. Jess était la fille calme, sérieuse, pas chiante et j'ai toujours pu compter sur elle. Elle n'a que trois ans de plus que moi, mais elle me fait souvent l'effet d'être un peu ma deuxième maman, en plus chiante, mais je l'aime quand même.
Du coup, moi j'étais l'inverse : bordélique, très fainéant en classe, chieur à mort, mais elle a toujours pu compter sur moi. On se comprend bien tous les deux, enfin on se comprenait bien avant et c'est à nouveau le cas. Entre temps, il y a eu le lycée. Elle a commencé à voir des garçons, j'ai pas aimé, on s'en pris la tête une bonne trentaine de fois, et j'ai cassé la gueule à trois de ses ex. Mais ça, elle ne l'a jamais su.
A défaut de trouver ma voie, j'ai trouvé des filles au lycée. Sans être un véritable coureur de jupons, j'ai brisé des coeurs. Pas forcément intentionnellement, mais il faut quand même avouer que j'étais un petit branleur à l'époque, du genre qui se soucie de lui avant des autres. Sauf en ce qui concerne ma famille.
Avec tout ça, mes dix-huit ans sont arrivés. J'aimais le sport, mais j'étais trop feignasse pour y exceller. Je me servais plus de mes muscles pour séduire les filles que pour me fatiguer. J'étais plutôt moyen dans toutes les matières, du genre à avoir mes diplômes sans mention, mais à ne pas devoir redoubler pour les obtenir. Un ado lambda dans une ville lambda (oui j'ai oublié de dire que j'étais né à Princeton, bien moins excitant que New-York ou Washington).
Sauf que mes dix-huit ans je les ais eu le 6 juin 2003, un an et demi après le 11 septembre.
Comme tous les américains, ça m'a marqué, au fer rouge. J'avais la conviction qu'il fallait faire quelque chose pour que ça n'arrive plus jamais. J'étais jeune et naïf et, si mes parents m'ont bien proposé de me payer des études dans l'université de mon choix, j'ai préféré m'engager dans l'armée. Je n'avais aucune idée d'où je mettais les pieds, mais ça semblait être la meilleure chose à faire, sur le moment.
Je voulais servir à quelque chose, je voulais aider des gens, protéger ma famille et tous les innocents. Je n'avais pas prévu d'en baver autant, ni de grandir d'un coup, en quelques semaines de formation. Mais j'ai tenu bon, en faisant de sacrés efforts.
J'ai appris tout ce qu'il fallait savoir, je me suis entraîné, dur, pour faire ce qu'on attendait de moi. Je ne voulais pas compter parmi ses soldats qui restent en stand-by ou qui ne servent pas à grand chose. Je visais l'Afghanistan, le pays des terroristes. Je voulais capturer Ben Laden et tous les autres enfoirés. Je voulais que mes parents soient fiers de moi et Jess aussi, elle qui étudiait la comptabilité et le droit des entreprises, pour occuper un poste dans une grande firme.
Sauf que ma famille n'était pas très rassurée et qu'ils ont sérieusement espéré que je me plante. Parfois je me demande ce que serait ma vie si je n'avais pas réussi, si la formation avait été trop dure pour moi.
Comme prévu, en octobre 2003, j'ai été déployé en Afghanistan, dans une des brigade de l'armée de Terre (mal de mer oblige). Je suis arrivé au sein d'un groupe déjà formé mais qui avait subi des pertes. Mon statut de remplaçant ne me dérangeait pas, je n'étais pas là pour me faire des amis mais pour faire mes preuves.
C'était la première fois que je quittais le continent américain. J'avais bien été au Canada et au Mexique, mais, là, c'était un monde tout nouveau pour moi. Au début, j'ai tenté de jouer les durs et je me suis offusqué des surnoms que me donnaient les autres gars. Ils faisaient tous référence à ma jeunesse et à mon inexpérience et me gonflaient sérieusement avec leurs quolibets.
Mais j'ai fini par gagner leur confiance, et eux la mienne.
Ma formation ne m'avait en rien préparé à la réalité du terrain et l'expression "couvrir ses arrières en équipe" a rapidement pris tout son sens. Je me suis habitué à être "le gamin" et j'ai répliqué en les traitant de vieux ou tout un tas d'autres qualificatifs peu élogieux. Je n'avais jamais eu de frère, j'en avais trouvé six.
Lester était celui avec qui je m'entendais le mieux. Chevronné, il avait toujours quelques bons conseils à me prodiguer et il n'hésitait pas à me recadrer, en cas de besoin. Ce qui arrivait, je dois bien le reconnaître.
La vie militaire a ses bons et ses mauvais côtés, mais j'ai vraiment aimé partager tout cela.
C'est en décembre que tout a basculé. Le pays me manquait, d'autant plus que les fêtes approchaient. On peut dire ce qu'on veut, rien ne remplace la famille, pas dans ces moments là.
Nous étions en patrouille dans le un petit village perdu dans le désert. C'était une mission de routine, le genre de truc qui, sur le papier, ne craint rien. Sauf que le village abritait des talibans et nous avons été pris sous un feu ennemi très intense. Les renforts allaient arriver, nous en avions eu la confirmation par radio, mais il s'agissait de tenir bon jusque là. Comme toujours, je couvrais mes gars. Jusqu'à ce que je me retrouve au sol.
Il m'a fallu plusieurs minutes pour comprendre que j'avais été touché. Comme toujours, je portais mon kevlar, qui avait arrêté les principaux impacts, ceux qui m'auraient touché le coeur ou d'autres organes a priori importants.
A l'entraînement, j'avais encaissé une balle tirée dans ma veste. L'instructeur nous avait dit que c'était important de savoir ce que ça faisait, pour ne pas confondre une vraie blessure avec un impact, le jour ça arriverait. Je l'avais pris pour un sadique sur le moment, mais j'avais compris, finalement.
J'ai tout de suite su que ma veste n'avait pas tout arrêté, bien avant que la perte sanguine ne soit trop importante, bien avant de me sentir partir. Les sons étaient déformés, c'était sans donc le choc. Au début, j'étais resté plutôt calme, un calme un peu flippant d'ailleurs. Je me souviens d'avoir clairement pensé "Ok, cette fois, c'est pour toi. Tu as pris une balle mec. Les secours sont à quinze minutes. Si une artère est touchée, tu es mort. Au moins, ça ira vite". J'avais même songé que c'était vraiment trop moche que ça m'arrive à la mi-décembre, parce que ça allait pourrir Noël pour toute ma famille. Et tous ceux à suivre...
Puis la douleur était montée d'un coup. Elle était sans doute contenue par le choc jusque là. Je m'étais entendu hurler.  
Ca n'avait plus rien à voir avec les braillements de quand j'étais gosse. Là, c'était bestial, primaire. De la pure souffrance retranscrite vocalement. Je m'étais demandé où étaient les autres, mon corps s'était révulsé à l'idée de crever tout seul comme un con.

_ Merde ! Je suis touché !

J'avais tenté de bouger, mais la douleur m'avait fait comprendre que j'étais perdant à ce jeu. Je m'étais concentré sur le fait de respirer, parce que ça semblait être la seule chose à faire, puis j'avais attendu.
Réaliser qu'on est absolument pas maître de son destin est une chose vraiment flippante. Je savais que je ne pouvais absolument rien faire pour m'en sortir. Ma vie dépendant des autres et de la gravité de la blessure. Le sort était déjà joué, je n'avais plus qu'à attendre pour en découvrir l'issue. A vous je peux le dire, je n'avais jamais eu aussi peur...
Puis il y avait eu les mains, la douleur à nouveau, mais différente, comme pour me prouver que j'étais encore en vie, que mon corps se battait pour le rester. Avec le soleil qui me tombait directement dans les yeux, j'avais mis quelques instants à reconnaître celui qui s'occupait de moi, en contre-jour. Je crois avoir souri, ou fait un truc qui s'en rapprochait.
Une étrange sensation de lâcher-prise me chatouillait.

_ Ah Lester. C'est toi le médecin maintenant ?

_ McGrath est trop occupé à descendre ces connards d’islamistes, donc oui, il semblerait.

Je ne sais pas pourquoi, même si ça semble parfaitement logique au fond, j'avais repensé à l'incident de la semaine précédente. Nous avions déjà été pris dans un feu ennemi et j'avais vu Graham se faire tirer dessus. S'il avait grimacé, il s'était relevé et ça ne l'avait pas empêché de courir régler leur compte aux pourritures qui tentaient de nous cerner. Le fait qu'il boite depuis m'avait prouvé que je n'avais pas rêvé, et qu'il avait bien été touché en dehors de son kevlar.
Je ne sais pas pourquoi je ne lui en avais pas parlé avant mais, à ce moment là, ça m'avait paru important. Quitte à mourir, autant connaître la vérité, pas vrai ?

_De toute façon t’as pas trop à t’inquiéter, toi, hein ? Les balles te touchent à peine.

Il avait tiqué. Malgré le sang qui s'acharnait à fuir mon corps je l'avais remarqué.

_ J’suis un rapide, c’est pour ça.

Je n'y croyais pas une seconde.

_ Nan, nan. J’t’ai vu la semaine dernière. Tu t’es pris une balle à la jambe, t’as fait la gueule un peu, mais putain…

La douleur m'avait empêché de poursuivre quelques secondes durant, mais je voulais aller au bout. Sur le moment, ça m'avait semblé important.

_On aurait dit un cuirassé. La balle elle…

_ La douleur te fait dire n’imp, Pete, tais-toi voir un peu, il faut que tu t’économises, et que tu restes avec moi, surtout.

Il n'avait pas tort. Je me sentais partir, vraiment.

_ Graham… avais-je lancé, alors que je ne l'appelais presque jamais par son prénom. J’vais pas mourir, hein ?

Il m'avait assuré que non et m'avait forcé à me lever. J'avais tenu jusqu'à entendre les hélicoptères, ensuite plus rien. Je m'étais réveillé deux jours plus tard à l'infirmerie. J'avais perdu beaucoup de sang et il avait fallu m'en donner. L'artère n'avait pas été sectionnée, mais bien partiellement touchée. J'avais de la chance, beaucoup de chance.
A ce moment là, un type censé aurait probablement pensé qu'il fallait arrêter les conneries et rentrer au bercail. Ma famille n'attendait que ça, ils m'ont supplié même. J'avais ma vie devant moi, je risquais de la perdre, probablement pour rien en plus... Oui, ils ont été parmi les premiers à penser qu'il n'y avait pas d'armes de destruction massive, que nous n'avions rien en faire en Moyen-Orient, que notre présence allait aggraver les choses, toussa toussa. Ils n'ont pas eu tort, au fond.
Mais je ne pouvais pas revenir : je n'avais pas fini ce que j'avais à faire.
Après un mois d'arrêt à tourner en rond sur la base et à traiter des rapports en jouant les secrétaires pour un haut gradé, j'ai enfin pu reprendre du service actif. Pas mal de gars redoutent de retourner sur le terrain, moi j'avais hâte. Pas que je sois taré, juste que je n'en pouvais plus de voir partir les miens sans être là pour les couvrir. Je ne pensais pas pouvoir tout changer à moi tout seul, mais mon rôle c'était d'être avec eux, pas de traiter des rapports, si secrets soient-ils.
Je reprenais à peine du service quand Graham fut capturé et la moitié de ma brigade tuée. J'eus la chance de me trouver loin du mauvais endroit, suffisamment pour n'être que légèrement blessé, pas assez pour soulager ma conscience de n'avoir pas pu protéger mes frères.
J'ai participé aux opérations de recherche, mais je n'aurais jamais cru retrouver Graham un jour.
Une vie pour une vie ; j'ai fini par lui rendre la sienne.
Honnêtement, quand je l'ai trouvé, j'ai hésité à l'achever. Je ne lui voulais aucun mal, mais il était dans tel état que je ne voyais pas comment il pouvait s'en sortir. L'image de ce qui restait de mon ami m'a hanté la semaine durant, jusqu'à me pousser à faire du forcing auprès de l'infirmière pour le voir, en dépit du dégoût. Je voulais être fort, pour lui. Il l'était bien plus que moi. Il s'en est remis. Mais ça, c'est une autre histoire.
Quand il a fini par être rapatrié, j'étais le dernier valide de ma brigade, il a fallu me transférer. Mes parents et Jess ont de nouveau plaidé pour que je rentre, mais j'ai rempilé, pour deux tours. Mars 2004 avait vu un nouvel attentat à Madrid et juillet 2005 ceux de Londres. Je ne pouvais pas me résoudre à partir.
En 2007, j'avais vingt-trois ans et ma soeur se mariait. Je suis donc rentré au pays et j'ai pris le temps de profiter de mes parents. Nous nous étions tous énormément manqué et je crois que je n'aurais pas pu faire de plus beau cadeau à Jess. J'ai laissé ma mère me cocooner pendant quinze jours, c'était le maximum que je puisse faire. Elle était adorable, attentionnée et ravie de m'avoir, mais je n'étais plus son bébé. L'homme que j'étais devenu, elle ne le connaissait pas assez bien pour le comprendre.
Je me suis alors lancé dans la grande aventure d'avoir mon propre appartement. Ca peut paraître con mais, puisque je n'avais jamais vécu seul, ça m'a fait franchement bizarre. Surtout que j'avais fait les choses en grand : j'avais choisi New York.
L'armée m'avait proposé d'être instructeur, mais j'ai refusé. J'avais envie d'autre chose, envie de profiter du monde que j'avais modestement contribué à protéger. J'ai fait plusieurs petits boulots dans la sécurité, pour des night-clubs ou des grands magasins.
Ma soeur m'a déniché un poste en or pour sa compagnie, bien payé, pas dangereux et où je pouvais la voir tous les jours. C'est sans doute pour ça qu'on se connaît si bien elle et moi. On a réappris à s'apprivoiser. Et puis, elle ne m'a jamais jugé, même si elle désapprouvait clairement mon style de vie.
Probablement parce qu'elle est tombé enceinte et a commencé à fonder sa famille, elle espérait que j'en fasse autant. Mais je n'étais qu'un gamin, sur ce plan là en tous cas. Pourtant, en découvrant ces morveux (parce qu'elle se facilita la tâche en ayant des jumeaux !), je suis devenu le plus cool des tontons, même s'il a fallu attendre quelques années pour que les garçons deviennent vraiment intéressants et qu'on puisse se liguer pour faire tourner leur mère en bourrique.
Mon beau-frère, je ne l'aimais pas. Mais je n'avais rien à dire, tant qu'il ne faisait pas de mal à ma famille...
Je me suis très rapidement ennuyé à regarder les gens passer toute la journée. Comme tous les soldats, j'étais marqué par mon passé. Je n'en parlais pas beaucoup, surtout pas à Jess qui avait suffisamment de choses à gérer, mais j'ai vite ressenti le besoin de revoir les anciens de ma brigade. Graham vivant lui aussi à New York, il est devenu mon plus proche ami.
L'année 2008 touchait à sa fin quand "le vioc" comme j'appelais Graham me lança l'idée de passer le concours d'entrée de la police. Je n'avais rien de mieux à faire, l'argent ne m'intéressait pas vraiment, du moment que j'avais de quoi vivre, alors je me suis lancé. Je l'ai eu du premier coup, formation en interne dispensée par Graham aidant, et je suis entré dans la police pile au moment où il la quittait.
Il avait pété les plombs à cause de sa femme et son procès dura pendant plus d'un an. J'étais vraiment le cul entre deux chaises, puisque tous les flics savaient mes liens avec lui, mais je ne lui ai jamais tourné le dos. Lui l'a fait, en septembre 2010, après sa condamnation. J'ai tenté de passer par sa famille pour le retrouver mais ce n'était visiblement pas dans ses plans, alors j'ai continué mon petit bout de chemin.  
Je suis tombé amoureux d'une femme splendide, nommée Iris. Elle était soit disant artiste et j'ai pris soin d'elle parce qu'elle faisait semblant de prendre soin de moi. Ma mère ne l'aimait pas, ma soeur ne l'aimait pas, ça aurait dû me mettre la puce à l'oreille, mais je croyais Iris quand elle disait que c'était leurs préjugés qui parlaient. J'ai bien failli me mettre ma famille à dos pour elle et ça a jeté un sacré froid entre ma soeur et moi.
Mais ma soeur s'est séparée de son imbécile de mari et j'ai déménagé pour m'installer dans l'appartement en face du sien, histoire de veiller sur elle et de l'aider avec les petits. Le divorce a été houleux et mon badge de policier m'a été utile pour menacer Ray à plusieurs occasions.
Naturellement, ça n'a pas vraiment plu à Iris, elle avait moins d'emprise sur moi. Je commençais peu à peu à ouvrir les yeux sur ses manigances, surtout parce qu'elle se plaignait que j'aide financièrement ma soeur à son détriment. Elle avait des goûts de luxe et je commençais à me lasser de son numéro d'artiste incomprise.
Elle a décidé de me faire un enfant.
Il paraît que l'amour rend aveugle, il m'a surtout rendu très con. Je me suis laissé prendre tous ses mensonges, j'ai même fini par croire que c'était un accident. Je n'ai pas eu d'autre choix que de rester avec elle, après qu'elle eut décidé de garder l'enfant. On dit toujours que les femmes doivent avoir le droit de choisir. Les hommes, étrangement, beaucoup moins....
Ma fille est née le 18 février 2013. L'accouchement fut le truc le plus dégueulasse que j'ai jamais vu. Et j'en avais vu en Afghanistan. En plus, ça a duré des heures. Iris n'en pouvait plus et moi j'avais hâte que ça se termine, d'une manière ou d'une autre. La sage-femme a été plutôt cool avec moi, elle ne m'a pas jugé même si je n'étais clairement pas le père de l'année. En dépit de ce qu'elle pensait d'Iris, ma soeur est venu me soutenir à l'hôpital. Elle m'a permis de tenir bon et de ne pas prendre mes jambes à mon cou. C'est pas l'envie qui me manquait.
Ouais, des fois, je reste un petit branleur...
Le truc c'est que je n'étais vraiment pas emballé par la paternité, ce truc qui restait abstrait en dépit du ventre d'Iris qui se déformait à vue d'oeil. Et puis, ça ne collait pas vraiment avec mes plans de carrière. Je devais passer l'examen de lieutenant et ce jour là, à la maternité, j'ai compris que c'était foutu d'avance. Je ne serais plus jamais libre.
Mais, si je suis un peu lâche, je ne suis pas un salaud. J'allais prendre mes responsabilités, bon gré mal gré... C'est dans cet état d'esprit que je l'ai entendue pousser son premier cri. Elle était laide à souhait, pleine de sang et de tout un tas d'autres trucs encore plus crades. Du coup, j'ai laissé l'infirmière la prendre sans m'interposer. De toute façon, ça valait mieux : elle savait s'y prendre, elle.
Iris ne semblait pas plus pressée que moi de la retrouver, mais je me suis dis que c'était l'épuisement.  
Un peu plus tard, l'infirmière a ramené Léna. J'avais dû batailler ferme pour qu'elle ne s'appelle pas Iphigénie ou une autre connerie du genre. Iris avait des idées de merde, vraiment. Moi je voulais un truc simple et court. Pratique somme toute. Le prénom, c'était le seul point sur lequel je pouvais avoir un minimum de contrôle, alors je n'avais rien lâché. J'avais subi tout les reste, tous les préparatifs, mes finances étaient passées dans le rouge puisque, naturellement, Iris n'aurait pas eu l'idée de faire quoi que ce soit pour m'aider.
Tous les tracas, les frustrations, les angoisses, tout s'est volatilisé quand j'ai tenu ma petite Léna pour la première fois dans mes bras. Elle a conquis ma vie et terrassé mes regrets.

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J'ai eu l'impression de renaître, même si j'avais tout à apprendre.
Mais j'avais envie d'apprendre, brusquement, et de bien faire. L'infirmière m'a assuré que c'était normal, que les hommes ont souvent plus de mal à se projeter dans la paternité, mais elle me dit qu'elle n'était pas inquiète pour moi. D'après elle, je m'en sortirais très bien. Jess aussi me l'a dit.
Iris, elle, elle a sombré dans un profond baby-blues.
Elle me reprochait de ne plus m'occuper d'elle, moi qui faisait pourtant mon maximum pour la soulager. J'aurais dû voir les signes avant-coureurs, tous les indices qui pointaient le fait qu'elle n'était pas une bonne mère. Mais nous débutions tous les deux et je me sentais reconnaissant du cadeau qu'elle m'avait donné.
Léna était en pleine forme quand nous revînmes à la maison. Entre ses cris et l'hystérie grimpante d'Iris, je n'ai pas pu préparer le concours de lieutenant et, sans surprise, ce fut échec cuisant.
Certains collègues se sont bien foutus de moi.  
Mais j'avais Léna, alors ce n'était pas important. Souvent, je n'y comprenais rien, Iris non plus, et il devint très pratique d'avoir Jess à côté de nous. Rapidement, elle est devenu celle qui apaisait Léna et Iris a pris l'habitude de lui refiler la petite en mon absence.
Jess travaillait à domicile depuis son divorce, c'était indispensable pour s'occuper presque seule de ses jumeaux de sept ans. Elle prit la petite sous son aile et ne me fit aucun reproche. Elle voyait bien que je faisais tout mon possible pour être présent, mais mon travail exigeait beaucoup de temps. Et nous avions besoin de l'argent. Elle a proposé de m'en prêter, j'ai refusé.
La situation s'envenima peu à peu, Iris ne supportant pas de ne plus être le centre du monde. Déjà, quand elle avait refusé d'allaiter notre fille, ça m'avait vexé. Il est prouvé que ça contribue au mieux être de l'enfant, à ses défenses immunitaires, et j'ai plusieurs fois lancé à Iris des trucs pas franchement sympas, du style que ce n'était pas son surplus de travail qui l'empêchait de le faire. Elle en vint à dire que Léna l'avait privée de son inspiration et moi je finis par la laisser le moins possible seule avec la petite.
La reconnaissance ne suffisait plus à surpasser l'agacement de la voir aussi peu concernée par sa fille. J'avais la sensation que Jess et moi nous préoccupions plus de Léna qu'elle.
Au final, j'avais totalement raison.
Iris a fini par péter les plombs et j'ai enfin découvert sa vraie nature. Jess avait dû s'absenter puisqu'un des jumeaux était malade. Iris avait eu le culot de lui demander de prendre la petite quand même, mais ma soeur avait refusé. Elle m'avait appelé pour s'en excuser, je lui avais répondu qu'elle n'avait pas à se justifier. J'avais ruminé ma colère toute la journée, outré que le simple de fait de passer quelques heures à s'occuper de sa fille dérangeait Iris.
Bien décidé à lui rappeler qui était la mère de Léna, j'étais rentré le plus tôt possible pour mettre les choses au clair.
Iris s'était bien gardée de me dire qu'elle était une mutante. Je ne sais honnêtement pas comment j'aurais réagi si elle l'avait fait, mais ce n'est pas la question.
Son pouvoir, c'était de jouer avec le feu, littéralement.
Mon sang n'avait fait qu'un tour quand j'avais retrouvé ma petite avec une marque de brûlure sur la cuisse. Léna avait six mois. Ses dents la travaillaient, son petit ventre aussi, et le mélange des deux la rendait difficilement supportable. Il n'empêche : Iris n'avait en aucun cas le droit de s'en prendre à elle.
Elle n'était pas faite pour être mère, je l'avais compris depuis un moment déjà. Ce soir-là, poussée dans ses retranchements par mes insultes, elle m'avoua n'avoir eu Léna que pour me garder comme pompe à fric, puis elle conclut que ça n'en valait plus la peine. Sa vie était trop inconfortable et l'argent pas suffisant à son goût.
Dégoûté, je l'ai laissée partir et j'ai fait constater la blessure par le médecin légiste du commissariat. J'ai monté tout un dossier, récolté les témoignages des voisins, de la pédiatre, et de toutes les personnes qui gravitaient autour de nous. J'ai fait constater l'abandon, regretté de n'avoir pas enregistré notre dispute. Le jour où Léna a eu huit mois, j'ai obtenu sa garde complète, en dépit de la piètre tentative d'Iris pour la récupérer.
Uniquement pour me soutirer plus d'argent.
La vie est redevenue agréable et nous avons trouvé notre rythme, Léna, Jess, les jumeaux et moi. Je sais que ça n'est pas très conventionnel, mais nous élevons nos enfants ensemble. Je joue la figure paternelle pour mes neveux, dans les bons comme dans les mauvais moments, et Jess veille sur ma fille comme si c'était la sienne. Nos parents sont ravis d'accueillir la fratrie à chaques vacances.
J'ai obtenu le grade de lieutenant il y a deux ans maintenant. Mon métier me plaît et mes hommes comme mes supérieurs me respectent. J'ai trouvé un équilibre. Ma fille est tout pour moi et je ne peux pas concevoir de me passer d'elle. Elle est la première merveilles du monde (les autres passent forcément après), la plus intelligente, la plus mignonne, la plus amusante, la plus forte, la plus courageuse et tutti quanti.
Je crois sincèrement que ma fille ne manque de rien et je suis certain qu'elle est mieux sans Iris. A chaque fois que je regarde sa cuisse, la cicatrice me rappelle que j'ai fait le bon choix. L'unique choix.
Parce que si je n'ai pas choisi de devenir père, j'en suis un.
Et Léna passera toujours avant tout.

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Graham Lester

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bonne nouvelle, Graham a décidé d'arrêter d'être stupide, mais chut, c'est un secret
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MessageSujet: Re: Peter Ryder - Gamin, sergent, mon lieutenant, Chef, Pete...    Peter Ryder - Gamin, sergent, mon lieutenant, Chef, Pete...  Icon_minitimeVen 6 Mai - 10:16

le gamiiiiiinnnnn red red red
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MessageSujet: Re: Peter Ryder - Gamin, sergent, mon lieutenant, Chef, Pete...    Peter Ryder - Gamin, sergent, mon lieutenant, Chef, Pete...  Icon_minitimeJeu 12 Mai - 19:37

Bienvenue parmi nous ! brill
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MessageSujet: Re: Peter Ryder - Gamin, sergent, mon lieutenant, Chef, Pete...    Peter Ryder - Gamin, sergent, mon lieutenant, Chef, Pete...  Icon_minitimeVen 13 Mai - 9:51

Merci !

Peut-être se croisera-t-on bientôt ?
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Wade Lester

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T'as pas le choix, tu ressens rien, tu es vide, froid. Un cerveau dans une boite alimenté en oxygène par un muscle qui te ment. Tu peux pas.
empathie & apaisement par le toucher: il ressent tout ce que les autres ressentent. Il les comprend mieux que n'importe qui et peut même les apaiser en les touchant. Lui, ne ressent rien par lui-même. Seulement les sentiments des autres lui font vivre ces émotions qu'il a perdu depuis des années.
professeur de biochimie et chercheur de l'institut
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MessageSujet: Re: Peter Ryder - Gamin, sergent, mon lieutenant, Chef, Pete...    Peter Ryder - Gamin, sergent, mon lieutenant, Chef, Pete...  Icon_minitimeMar 17 Mai - 19:27


Félicitation, tu es validé(e) !
"Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités."

Anddd here i am, finaly (a) tu connais la musique ma chère..have fun heart

Et voilà, tu es officiellement validé(e). Tu as franchi l'étape la plus importante avant d'aller t'enjailler, t'éclater, bref avant de pouvoir RP sur le forum. Mais on est gentils, on ne va pas t'abandonner de la sorte en pleine nature. Donc voici quelques petites étapes que tu peux suivre pour mieux t'y retrouver et t'intégrer.
♓️ En passant ta souris sur le gif ci-dessus (magnifique, n'est-ce pas ?), tu trouveras tous les liens utiles qui te permettront d'intégrer ton personnage comme il se doit.
♓️ Il est évident que tu es déjà allé lire le règlement, les annexes ainsi que le contexte. Si ce n'est pas le cas, nous t'invitons à le faire après lecture de ce petit message.
♓️ Le moment est venu d'intégrer ton personnage. Tu as donc l'obligation de demander une chambre s'il vit à l'institut, ou un logement s'il habite à New York afin qu'il n'aille pas vivre sous les ponts.
♓️ N'oublie pas de créer une fiche de liens pour trouver des amis à ton petit mutant (voire plus si affinités !). Par ailleurs, la roulette MAP russe et les demandes de RPs sont là pour t'aider à te lancer.
♓️ Pour finir, nous t'informons que ton mutant appartient à la classe des HUMAINS et au groupe des HOMO SAPIENS. Tu es également invité à te renseigner sur ton groupe de parrainage qui est le TEAM OUTSIDERS.

Tu es dorénavant prêt(e) pour débuter cette magnifique aventure à nos côtés !

ENJOY ET ENCORE UNE FOIS, BIENVENUE A L'INSTITUT !
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MessageSujet: Re: Peter Ryder - Gamin, sergent, mon lieutenant, Chef, Pete...    Peter Ryder - Gamin, sergent, mon lieutenant, Chef, Pete...  Icon_minitime

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