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 Cassiopée - “Books are a uniquely portable magic.”

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Izar Vulpesco

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statut: modérateurclasse gammaMadmen Krakens
- Izar Vulpesco -

Loup-cerbère, gardien de tes propres enfers.
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06/02/2016
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MessageSujet: Cassiopée - “Books are a uniquely portable magic.”    Cassiopée - “Books are a uniquely portable magic.”   Icon_minitimeMer 27 Juil - 6:01



   
TITRE
   
Cassiopée Harrison & Izar Vulpesco

   


Le trajet en voiture de l'institut à New-York City s'était passé sans accro, dans un calme serein et presque silencieux, te permettant de te calmer à la perspective de ta toute première sortie en solitaire dans la ville. Au cours du dernier mois, on t'y avait déjà amené une ou deux fois, mais tu avais toujours été accompagné bien que tu sois majeur, plus de peur que tu partes en crise de panique que pour l'autre millier de raisons qui t'angoisse et relève de phobies abstraites. Cette fois cependant, on avait estimé que te débrouiller seul serait à ta portée et constituerait de plus une bonne expérience dans la lente progression visant à te défaire de ton trouble post-traumatique. C'est beaucoup plus difficile qu'ils ne le pensent tous, d'apprendre à vivre comme tout un chacun... Comme le font les personnes normales. Parce que tu ne l'es pas. Tu ne l'as jamais été, et ta mutation, qu'elle soit don ou malédiction, n'est que la partie émergée de l'iceberg. Toujours liée, mais jamais la raison profonde de ta marginalité. Toujours est-il que tu te rendrais cette fois seul dans la petite librairie de Brooklyn -de ce qu'ils t'ont expliqué face à ta totale incompréhension, il s'agit tout simplement d'une partie de la ville- qu'ils ont choisi pour toi lorsque tu as dit vouloir trouver des livres pour progresser en lecture, la personne qui t'a conduit jusqu'ici ne sera pas bien loin au cas où tu as besoin d'aide. On t'a donné une demi-heure à passer seul, avant qu'on ne vienne te chercher pour s'assurer que tout se passe bien si tu n'es pas revenu d'ici là. Si tu as du mal à appréhender la notion du temps après avoir passé autant d'années enfermé jour après jour dans une même cellule, jour après jour, sans autre occupation que dessiner et rêvasser ou observer les fantômes autour de toi, tu te doutes que ce sera déjà une épreuve en territoire inconnu et exponentiellement en fonction du nombre de personnes présentes dans la boutique. La simple perspective d'avoir à traverser foule, marée humaine dont les vagues géantes avancent en tout sens sans considération des particules qui tentent de passer au travers, suffit à te donner des sueurs froides et nouer ta trachée en d'insidieux prémisses d'une angoisse sournoise.

Pourtant, le moment arrive où la voiture se gare. Le chauffeur te donne quelques indications quant à l'endroit où il t'attendra et l'heure où il viendra te chercher si tu n'es pas revenu d'ici là, rajoutant quelques encouragement en voyant l'inquiétude délaver ton visage déjà diaphane. A travers la fenêtre, tu contemples la foule effrayante malgré l'heure -assez tôt dans la matinée pour éviter la plupart des clients, mais après le rush des employés se hâtant de rejoindre leur travail- et tu frissonnes, te crispes à l'idée de devoir les rejoindre. La petite entrée de la librairie, refuge quasi sacré, est le graal qu'il te faudra atteindre après avoir traversé la mer déchaînée et vaincu les monstres cauchemardesques qui y nagent. Comme un chat que l'on voudrait forcer à tomber dans le bain, tes doigts agrippent la poignée de la portière comme un dernier rempart. Tu l'actionnes et la repousses, pourtant. Livide, réprimant les tremblements qui menacent de s'emparer de tes membres et du reste de ton corps, tu te forces à respirer. Inspiration profonde avant de te lever du siège et de sortir. Tu te figes, si ce n'est tes yeux affolés qui roulent à la recherche d'un espace qui te laisserait le temps de traverser. Soudainement incapable d'avancer, le corps comme transformé en pierre après avoir croisé le regard de Méduse. N'est-ce pas elle, d'ailleurs, qui te fixe non loin de la porte d'un énième immeuble ? Tu jurerais que ses cheveux agités par un vent inexistant sont fait de serpents. Mais non, un homme la traverse sans rien remarquer, t'apportant la preuve que ce n'est qu'un autre fantôme. Mais qui te dit que les illusions ne sont pas elles-aussi douées de pouvoir ? Selon toute vraisemblance, tu es un mythe qui ne devrait pouvoir exister, et pourtant c'est ce que tu fais. Ou tu le crois, en tout cas. La voix de ton accompagnateur te ramène sur terre cependant, t'interpellant doucement, t'enjoignant d'avancer. Tu déglutis péniblement, bats des paupières quelques fois comme pour concentre ta vision sur le monde qui t'entoure et, égrenant mentalement des secondes qui n'en sont peut-être pas pour te donner un peu de courage, tu claques la portière et fixe ton regard sur la porte de la librairie. Tu peux le faire, tentes-tu de te convaincre, tâchant de t’insuffler une pointe de bravoure dont tu es dénué. Et tu te mets en marche. Le coeur battant à en faire mal, tressaillant sans cesse alors que ton espace personnel se retrouve mis à mal, violenté de tous les côtés. Tes yeux brûlent, et tu carres machinalement ta mâchoire en te faisant bousculer, dans une tentative désespérée mais fructueuse de ne pas succomber à la panique et fondre en larmes ou aux instincts primaux qui t'enjoignent de grogner et montrer les crocs. Tiraillé entre les deux, tu es incapable de déterminer lequel aurait l'emporté. Aucune des réactions n'aurait vraiment été appréciable cependant. Aussi, lorsque tu arrives finalement à la porte de la librairie, tu es presque fier de ne pas avoir cédé à l'angoisse qui noie ta poitrine et aux pulsions qui hurlent dans tes entrailles.

Le soulagement t'inonde, et c'est l'esquisse d'un sourire fatigué qui orne tes traits anxieux lorsque tes doigts se referment autour de la poignée. Tu lances un rapide regard en arrière vers ton accompagnateur qui a visiblement attendu de voir si tu t'en sortais avant de redémarrer et t'adresse un sourire d'encouragement. Cette fois, ta respiration est plus aisée malgré les légères bouffées d'angoisse qui persistent à t'envahir. Le plus difficile est fait. Si tes souvenirs sont exacts -après tout ta... famille, ne t'avait amené qu'une ou deux fois dans ce genre de boutique, lorsque tu étais encore enfant, en Moldavie- la librairie devrait être plus calme. Jetant un coup d'oeil à travers la porte transparente, ta première observation te le confirme : d'ici, tu ne vois qu'un homme, les cheveux poivres et sel, occupé à lire ce qui doit être le résumé du livre qu'il tient entre ses mains. Bien... Tu pousses la porte doucement, toujours inquiet et mal assuré malgré tout, et entres en tâchant de te faire le plus discret et le plus petit possible -non pas que tu sois déjà particulièrement grand, au contraire on te décrirai plutôt dans la moyenne basse, et ta maigreur ne fait qu'intensifier cette impression. Filant vers l'arrière de la boutique en esquivant de loin les rares clients, tu te retrouves complètement perdu lorsque tu observes les étagères emplies de livres. Que... Non. Tu n'as absolument aucune idée de comment choisir. Des centaines de choix s'étalent jusqu'à ce qui te semble être l'infini devant tes yeux trop clairs, et tu n'as absolument aucune idée de leur niveau de difficulté. Ni même de ce qui serait susceptible de t'intéresser, d'ailleurs. Nerveux, inquiet à l'idée de paraître idiot et déplacé dans un lieu empli de symboles de savoir et de sagesse, tu tords tes doigts fébrilement en jetant de rapides et discrets coups d'oeils à la dérobée autour de toi. Pourvu qu'on ne te regarde pas... Ce qu'on doit assurément faire vu que tu viens de voir une femme te jeter un regard étrange. Aussi, tu attrapes maladroitement le premier livre venu, manquant de peu de le faire tomber à cause de tes doigts tremblants, et observes la couverture. Au moins... l'illustration est plutôt jolie, et tu t'attelles à déchiffrer le titre suivant les lettres du doigts et fronçant les sourcils en une expression concentrée. Déchiffrer, d'accord, tu t'en sors, mais le comprendre serait peut-être mieux... Aussi, c'est un soupir inquiet et un pic de lassitude face à ta totale inaptitude à faire quoique ce soit correctement qui raccompagnent précautionneusement le livre jusqu'à l'étagère où tu l'avais prit. Toi qui pensait que le plus simple serait de choisir quel livre acheter avec les vingt dollars qu'on t'a donné... Tu t'es visiblement lourdement trompé. Encore une fois... Encore une chose que tu t'avères incapable de faire malgré sa simplicité...

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Cassiopée Harrison

Feuille de personnage
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MessageSujet: Re: Cassiopée - “Books are a uniquely portable magic.”    Cassiopée - “Books are a uniquely portable magic.”   Icon_minitimeMar 9 Aoû - 20:59

C’était calme. Aucune panique, aucune sensation, aucune émotion n’émanaient de cette tranquillité. C’était léger, comme une nuage, confortable et surtout reposant. Rien à voir avec les images trop limpides, les bruits trop réels et parfois même des contacts physiques qui semblaient vraiment frôler sa peau. Non, c’était comme flotter sans connaissance du temps qui passe. C’était bien. Puis l’environnement sembla changer un peu, comme si un bruit externe venait trouver ce confort mental. Un mouvement, peut-être même un coup et le calme revint, l’enrobant totalement…quelques instants passa, des heures ou des minutes, elle ne savait plus, mais le temps n’arrêtait pas…c’était peut-être cette pensée qui vint s’immiscer dans son esprit qui fit que la jeune femme ouvrit un œil découvrant des chiffres brillants, agressifs. Son cerveau émergeait doucement de ce sommeil et eut un choc terrible quand elle réalisa l’heure. Zut! Elle était en retard!

Comme si un courant électrique passa dans son corps, elle sortit du lit à la volée en manqua de s’emmêler dans ses draps et de tomber le nez premier sur le plancher. Se rattrapant de justesse, elle s’élança vers sa commode pour en ressortir la garde-robe pour en sortir le premier vêtement acceptable qu’elle vit. Un coup d’œil lui indiqua que le prochain bus passait dans…quoi?! 9 minutes? Bon, elle n’avait pas à marcher autant pour se rendre à l’arrêt, mais il fallait qu’elle se dépêche pour ne pas arriver ‘’trop’’ en retard. Bon, dans sa tête, être en regard, c’était être en retard peu importe de combien de temps, mais sans doute que pour un patron, il a une différence entre 45 minutes de retard et 3 heures…non? Bref, retirant son pyjama à la hâte, elle se change à vitesse grand V. John devait déjà être parti travailler et il fallait vraiment qu’elle prenne ce bus sinon elle arriverait encore plus tard.

Une fois changé, elle se précipita vers la cuisine pour attraper un muffin sur le comptoir, attraper son sac à main dans l’entrée, enfiler ses chaussures et sortir de la maison en prenant soin, naturellement de bien verrouiller la porte. L’air frais du matin vint balayer son visage, la réveilla déjà un peu plus, mais elle n’avait pas le temps de s’attarder à la couleur du ciel pour estimer la température de la journée ou encore de saluer son voisin qui levait déjà la main pour la saluer avant qu’elle ne parte à la course vers son arrêt de bus. Elle sentait les fleurs du jardin du parc au loin, ce n’était pas si loin après tout. Cassie n’était pas du genre à être en retard, elle était même plutôt d’avance normalement. Elle aimait aller se chercher quelque chose à boire au petit café pas trop loin avant d’aller au travail.

Elle vit enfin son arrêt de bus ainsi que l’autobus qui s’y arrêtait quelques secondes plus tard. Juste à temps! Elle eut un sourire furtif pour le chauffeur qui la reconnaissait et elle alla se planter dans le fond d’une banquette en reprenant son souffle. Bon, là, elle ne pouvait pas faire avancer plus vite la machine alors aussi bien en profiter pour relaxer un peu. C’était environ 15 minutes de voyagement en bus alors elle avait le temps de manger son muffin et de se rendre présentable aussi. C’était un déjeuner rapide, mais qui la ferait tenir tant bien que mal jusqu’au déjeuner, elle ne mangeait pas beaucoup de toute façon alors ce n’était pas tant plus mal. Elle farfouilla ensuite dans son sac et en sorti un élastique à cheveux. Improvisant des brosses avec ses doigts, elle glissa ses mains dans ses longues bouclettes blondes pour en démêler les nœuds et les rendre un peu plus lisses. Une fois ceci fait, elle se fit une longue natte qu’elle laissa ensuite sur son épaule. Heureusement qu’elle avait ce talent. Elle utilisa son portable juste pour zyeuter un peu son minois et sa coiffure. C’était bien. Elle souffla alors, ses épaules s’abaissant un peu. Il fallait respirer, il n’avait pas mort d’homme. Elle ferma les yeux quelques secondes et un sourire vint sur ses lippes. La jeune blonde avait bien dormi. Sans avoir eu le temps de se maquiller un peu, elle savait qu’elle aurait meilleure mine que dans les dernières semaines. Ça faisait trois jours qu’elle prenait la potion de Riley et c’était tout simplement merveilleux de pouvoir dormir une nuit complète sans se faire réveiller par des esprits qui l’embêtaient ou des rêves troublants. Cassie avait l’impression de ne pas avoir eu ce genre de sommeil réparateur depuis une éternité et elle était convaincue que ce n’était même pas exagéré.

En ouvrant les yeux, elle lança un regard à son habillement. Elle avait choisi une robe simple violette claire. Elle lissa doucement la jupe ample. C’était le mérite des robes, c’est élégant, jolie et pas besoin d’agencer d’autres vêtements avec…Bon, parfois oui, mais dans sa situation, elle aurait très bien pu attraper un chandail et un pantalon sans aucun agencement. La jeune femme passa le bout de ses doigts sur sa gorge en notant l’absence de collier, elle en mettait normalement toujours un et elle jouait avec le pendentif. Ce n’était pas grave non plus, mais cela aurait calmer sa nervosité à l’idée d’arriver devant son patron avec une deuxième journée de retard en l’espace de quelques jours seulement…la première datant de la première fois qu’elle avait dormi sous l’effet de la potion. C’était le cas de le dire, elle rattrapait le sommeil perdu.

Quand le bus arriva à son arrêt, elle se leva et sortit rapidement. Elle était à quelques magasins seulement de la librairie. Elle sentait son cœur battre un peu plus vite, ses lèvres se pincées sous le stress. Cassiopée ne voulait pas se faire renvoyer, elle aimait ce travail, elle se sentait bien entre les rayonnages de livre et avec l’odeur du papier. Elle glissa entre les autres passants comme l’habituée de la ville qu’elle était, de plus c’était simple de par sa petite taille. Quand elle fit ses premiers pas dans la boutique, elle baissa la tête et se dirigea rapidement vers l’arrière-boutique pour y déposer ses affaires et…affronter son patron qui devait s’y trouver à cette heure. À peine eut-elle fait un premier pas dans l’endroit qu’elle entend un sévère.

‘’C’est la deuxième fois en peu de Cassiopée.’’

Elle plisse les yeux, pince les lèvres. Mal à l’aise dans son erreur. Elle serre la sangle de son sac à main qui ressemble d’avantage à un grand sac qui pend à taille, maintenu à son épaule.

‘’Je sais, je suis vrai-‘’
‘’J’ai remarqué que tu as l’air beaucoup moins fatiguée et tu travailles bien. Mais cela ne doit pas devenir une habitude.’’
‘’Oui, je…ce n’est pas volontaire…’’
‘’Je sais. Que ça ne se reproduise plus.’’
‘’Promis et vraiment désolée…’’

Voilà. Elle avait survécu à la réprimande du propriétaire de la librairie. Elle souffla un bon coup en allant porter ses affaires pendant qu’elle entendait la voix de l’homme qui lui dictait quelques tâches à faire dans la librairie. Cassiopée était une jeune femme efficace dans son boulot malgré qu’elle soit parfois un peu distraite, mais ses moments d’absence semblaient moins présents dernièrement, ce qu’il ne savait pas c’était justement parce qu’elle ne percevait plus les fantômes environnants. Elle se sentait un peu plus calme et elle pouvait profiter un peu du fait qu’elle se sentait en pleine forme malgré cette matinée précipitée et angoissante. C’était la vie de nombreux New-Yorkais d’arriver en retard après tout et elle travaillait dans une librairie, elle était facilement remplaçable et un retard de 35 minutes dérangeaient seulement l’ordre des horaires…voilà tout.

La jeune femme revint dans la pièce principale de la librairie et après une bonne inspiration, elle se lance dans ses tâches. Ce qu’elle aimait de la librairie, c’était qu’elle semblait vraiment encombrée de livres sans paraître dans un désordre total. Bon, normal pour une librairie dirait-on, mais des piles sur le sol créaient une sorte de décoration intéressante, ce n’était pas ordonné comme dans une bibliothèque, non cette librairie semblait plus vivante, invitante même.

Elle prit une pile de livres qu’il fallait ranger un peu partout dans les étagères et s’affaira à sa tâche. Elle se promenait de rangée en rangée en souriant à des clients et en regardant brièvement si tout se passait bien pour eux. C’est dans cette première tournée de rangement qu’elle vit le jeune homme au fond de la librairie. C’était une impression, mais il ne ressemblait pas aux autres clients. Son regard fut rapide pour ne pas avoir l’air insistante dans son observation puis elle continua de placer ses deux livres restant. Intriguée peut-être, soucieuse de l’aider parce qu’il semblait un peu perdu, elle revint dans sa rangé par la suite, replaçant une mèche qui s’était détachée de sa natte derrière son épaule, elle voulut s’approcher pour l’aborder doucement, mais sa maladresse se manifesta et elle se prit le pied dans une des jolies piles de livres au coin du rayonnage. Elle manqua de tomber sur le coup et se rattrapa de son autre pied, mais c’était peine perdu pour les autres bouquins qui finirent leurs courses sur le sol. Elle devint rouge comme une pivoine d’avoir fait autant de tapage et regarda le jeune homme un peu plus loin dans la rangée en bredouillant un :

‘’Je…pardon…c’est un accident…’’

Naturellement, elle n’avait pas fait exprès ! Elle se pencha ensuite pour attraper les livres. Comme entrée en matière, c’était plutôt ratée en tout cas! De par le carton qu’elle avait épinglée sur sa robe dans l’arrière-boutique, elle ressemblait à une employée et non à un autre client. Elle soupira tout bas en se disant qu’elle n’était pas très efficace aujourd’hui.
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