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L'hiver arrive ! Du moins, il est bien arrivé à New-York. Profitez-bien de la neige !
C'est hallowen les amis ! Et si vous faisiez un petit tour par notre sujet commun pour fêter l'occasion ?
L'intrigue numéro 6 est toujours en cours ! Pour le moment, tout le monde est encore plus ou moins entier...espérons que cela ne change pas !
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Bienvenue dans cette nouvelle partie du forum ! C'est ici que vous serez informés de l'avancée des intrigues en cours ! Elle est pas belle la vie ?
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 Blisaora - Blurry bodies & debauchery

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Blake Whisper

Feuille de personnage
statut: modérateurclasse alphamadmen krakens
- Blake Whisper -
duco corporis

Tu persistes à te dire que ce n'est rien pourtant t'as cette putain de chaleur dans les entrailles à chaque fois que tu le vois. Foutue addiction.
Tu le sens pulser régulièrement, s'affoler parfois, trahir les émotions de son propriétaire au rythme de son myocarde. Le sang ne ment pas, le sang est le traître à même leur corps tandis qu'il répond à la moindre de tes volontés. Aucune prison de chaire ni de tissu veineux ne t'arrête et, si tu sais soigner les hémorragies, tu préfères le pouvoir cruel qu'il t'accorde. Tu peux le diriger où tu le souhaites, tu peux en modifier le cours, la pression et l'état. Le rendre aussi solide que du métal, le faire flotter si tu le souhaites, chauffer jusqu'à imploser si la fureur te dévore de ses crocs acérés. Capable d'agir au niveau moléculaire aussi bien que plus général, les possibilités et applications te semblent presque infinies et, acharné, tu n'as de cesse d'expérimenter de nouvelles choses. Hémokinésiste, ton don est aussi nécessaire à ta survie que le sang que tu sens couler dans la moindre de tes veines.
Entraîner ton don et continuer d'ouvrir les yeux des autres mutants quant au fait que les humains vous sont inférieurs. Et accessoirement assister aux cours. Tout pour essayer de ne pas trop penser au mec qui hante tes pensées et qui semble prendre un malin plaisir à l'éviter.
09/07/2014
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MessageSujet: Blisaora - Blurry bodies & debauchery    Blisaora - Blurry bodies & debauchery  Icon_minitimeLun 18 Jan - 23:45


So I can reforget


La vibration répétitive d'un portable sur le bois de la table de chevet. Tu grognes, tentes de bouger de ton cocon trop chaud sans y arriver. Tes jambes sont coincées par les couvertures froissées, emmêlées avec celles de tes amants d'une journée. Un visage enfoui contre ton épaule gémi, un bras fin se resserre autour de ta taille. Les mouvements infimes de ceux qui refusent de se réveiller. Tu ouvres un œil pour voir que la nuit a déjà empli la pièce, inondée de la lumière blafarde d'un réverbère proche. Tu n'as aucune idée de l'heure qu'il est et tu t'en fous. Trop tôt. C'est tout ce dont tu as besoin de savoir, et tu ré-enfouis ton visage dans l'oreiller. Tu as l'esprit ralenti au point d'être presque paralysé par une purée de pois qui n'est pas que due au sommeil. Le vacarme se tait, un pseudo silence se fait, perturbé par les respirations et les bruits de dehors. Tu te rendors.

Le son du vibreur, encore. C'est la troisième fois. La troisième que ça te réveille en tout cas. Agacé d'être dérangé et un peu plus éveillé, tu te décides à tendre le bras. A tâtons, tu cherches le criminel pour couper le désagréable bruit qui joue à se faire éternel. Tu as l'impression que ton crâne va exploser, les douleurs qui naissent partout dans ton corps te donnent l'impression d'avoir été écrasé. Tu fais dans l'excès et la démesure depuis plusieurs jours, tout ça pour tenter de te débarrasser de celui qui te hante toujours. La crise du soir d'Halloween a atteint le point de non-retour. Tu l'as laissé jouer avec toi trop longtemps, tu as été assez idiot pour suivre le parfum sournoisement divin des illusions et t'y laisser prendre. Quelle connerie de croire que vous aviez quelque chose de spécial. De penser un seul instant que tes idées débiles, tes impressions imbéciles étaient réciproques. Tu as juste réussi à le laisser te faire mal. Pourtant quoi que tu fasses tu n'arrives pas à l'oublier, il a gravé en toi des marques indélébiles. Tes amants te touchent et c'est lui que tu sens partout sur ton épiderme. Ils t'embrassent, et tu dois te forcer à ne pas te rappeler son goût, ne pas imaginer que c'est sa chaleur qui allume ton corps lorsqu'ils se pressent contre toi. Incapable de t'abandonner sous leurs mains, de te perdre complètement dans la litanie des coups de reins. Combien de fois t'es-tu retrouver à comparer ? Combien de fois t'es-tu surpris en train de penser à lui en atteignant la jouissance ? A moins que ce ne soit pour l'atteindre, en toute inconscience. Plongé dans un extase imparfait, tu te dis que ce n'es pas grave. Et lorsque tu redescends, lorsque tu retouches terre, tu te rappelles et c'est la rage, c'est la colère. Tu ne peux pas le laisser te dominer, te hanter comme ça. Tu ne peux plus te faire ça. Alors tu recommences, encore et encore. Si tu n'arrives pas à te perdre entre les cuisses de tes amants, c'est à la débauche que tu t'abandonneras. Et petit à petit tu deviens meilleur à ce petit jeu. A moins que ce ne soit encore le déni, que tu réussi à oublier que tu penses trop à lui. L'engueulade a changé la donne, et c'est pour ça que tu déconnes. Tu remplaces un peu trop souvent tes clopes par des joints, tu te cames avec ce qui tombe sous ta main. Comme cette nuit. Et encore en rentrant à l'hôtel au petit matin, avec de la compagnie. Mais même t'en taper deux en même temps n'a pas suffit. Tu as toujours ce noeud aux tripes qui te bouffe, cette boule dans la gorge qui t'étouffe. Tu essayes sans succès de t'empêcher de comparer. Toujours. Même si c'était mieux qu'un, c'est toujours mieux avec lui putain.

Malgré tes pensées frustrées, ton état énervé, tu as dû te remettre à somnoler. C'est dans ta main que ton téléphone se remet une énième fois à vibrer, et cette fois, tu es suffisamment réveillé pour regarder qui ne cesse de t'appeler sans craindre de te griller les pupille et de raviver la migraine qui te vrille. Tu te passe une main sur le visage, te frotte doucement les yeux pour te forcer à te concentrer sur le vif éclairage. Isaora, évidemment. L'appel se coupe avant que tu ai eu le temps de décrocher cependant, et t'informe que c'est juste la onzième fois qu'elle a essayé de te joindre. Et qu'il va bientôt être 20h. Avec un soupir, tu déverrouilles l'écran et la rappelle d'un glissement du pouce sur l'écran et le porte à ton oreille. Elle décroche rapidement, et tu ne lui laisses pas le temps de commencer à t'engueuler :

- Pas besoin de t'acharner Isaora, je dormais.

L'utilisation de son prénom complet, plutôt que d'Isa ou le surnom que tu lui donnes habituellement. Non, tu n'as jamais aimé qu'on te réveille, et elle le sait. Ta voix est bien plus rauque que d'ordinaire, éraillée d'une manière qui laisse deviner que ça n'est pas que de sommeil.

- C'est justement pour ça que je m'acharne, rétorque sa voix à travers le portable.

- Et donc, pourquoi tu veux tellement me parler любка ?

Malgré les corps qui t'entourent et t'entravent vaguement, tu te tournes pour t'allonger sur le dos et te redresse sur un coude pour observer la pièce dans laquelle tu te trouves. Ta chambre d'hôtel est en bordel. Les vêtements éparpillés, abandonnés par leurs propriétaires gisent au sol et à divers endroit. Sur la table traînent des paquets de clopes vides, quelques carcasses de bouteilles et d'autres à demi pleines, et tu sais que le bois est encore parsemé de poudre. Tu grimaces. A moins que tu ne souris jaune, tu ne sais pas trop. Avec les murs déteints et la moquette usée, on dirait un repère de junkie fauché et ça ne te ressemble pas. Tant pis. Tu te persuades que tu as besoin de ça. Un peu. Ce n'est que pour quelques jours, après tout. Ensuite, tu retourneras à l'institut.

- Tu ne devines pas ? Le son de ta voix me manquait et tu connais le dicton, un être vous manque et tout est-

- Arrête de me toucher.

Tu coupes sa voix où se devine un sourire doucement moqueur d'un grognement mécontent et d'une réprimande à l'attention du blond qui s'est réveillé et qui s'est mis à caresser ton ventre et embrasser ton torse près de là où il fond dans l'épaule sans la moindre trace (d'équivoque ? de doute ?) pour ses intentions. Il relève le regard vers toi et tu le foudroies. Un léger coup du coude et tu le fait s'écarter, les lèvres légèrement ourlées pour afficher une goutte de mépris. On ne t'interrompt pas. Et eux, honorés par la chance d'avoir partager ton lit, devraient s'estimer heureux et cesser de t'importuner. Tes désirs avant les leurs, tu n'es pas d'humeur. Et si la brune qui te regarde de l'autre côté de toi es plutôt jolie, tu ne peux t'empêcher de trouver le blond fade, banal, alors qu'hier il te semblait plutôt pas mal, dans la brume alcoolisée et droguée qui t'entourait.

- Je m'améliore...je te fais de l'effet même à distance. Par contre j'espère que t'es présentable car je suis là.

Tu n'as rien le temps de rétorquer ni de remonter le draps sur ton corps dénudé qu'elle a déjà raccroché et ouvert la porte. Reposant ton téléphone sur le matelas, tu l'observes en arquant un sourcil, toujours appuyé sur un coude, sans plus chercher à te cacher. Elle t'a déjà vu nu en bien plus d'une occasion après tout, alors il n'y a aucune raison véritablement valable à une pudicité dont tu n'aimes de toute manière pas t'incomber.

- Te gênes pas surtout, Isa.

Tu te redresses et quittes le lit sans te soucier des deux oubliés, partant à la recherche d'un de tes boxer pour te couvrir un minimum.


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Isaora Fanizzi

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MessageSujet: Re: Blisaora - Blurry bodies & debauchery    Blisaora - Blurry bodies & debauchery  Icon_minitimeMar 19 Jan - 21:07





Seules les vraies amies restent pour débarrasser à la fin du dîner. 

Blurry bodies & debauchery

Blake & Isaora



La journée n'avait pas été mauvaise, elle n'avait pas vraiment était bonne non plus cela dit, mais la jeune mutante n'allait pas s'en plaindre. Halloween était passé emportant avec lui quelques démons tendis que l'approche de Noël et de son anniversaire promettaient quand à eux d'en faire venir d'autres plus téméraires et beaucoup plus sournois. Isaora tachait de ne pas penser à eux préférant leurrer son esprit avec d'autres distractions. Elles lui permettaient ainsi de souffler un peu et d'oublier le temps de quelques heures le poids de sa propre existence. Mais elles avaient aussi leurs limites et leurs lots de désagréments plus ou moins gérables. Mais aujourd’hui démons, distractions et désagréments n'arrivaient pas à faire disparaître le plus important, son meilleur ami et la désagréable sensation qu'elle avait eut quelques jours plus tôt en le laissant dans la chambre d'hôtel qui lui servait de lieu de résidence clandestine. Certes Blake était un grand garçon et il n'avait sans doute pas besoin d'elle pour gérer son existence. Cependant, voyez-vous, la réciproque n'était absolument pas vrai et bien qu'elle ne pouvait le montrer ni même se l'avouer, la jeune mutante quand à elle était totalement dépendante de lui et ceux depuis maintenant plusieurs années.
Ce lien était  né alors qu'Isaora prise au piège de sa propre déchéance ne trouvait plus grâce à ses propres yeux. Elle avait fait de mauvais choix, prit trop souvent de mauvais chemins, si bien qu'elle avait réussit à se perdre. A l'époque, James venait de l'abandonner et toutes les personnes qui un jour avaient pu compter à ses yeux n'existaient plus. Isaora était seule, seule face à elle même, la personne qu'elle détestait le plus au monde. Elle aurait sans doute sombré dans les limbes, succombant à l'une ou l'autre des drogues qu'elle s'injectait dans les veines à tour de bras si Blake n'était pas intervenu. A sa manière, pas toujours douce, il avait prit soin d'elle et avait fait en sorte qu'elle renonce à la vie malsaine qu'elle s'imposait. Il l'avait amené à l'institut et lui avait permit d'abandonner en parti ses vieux démons en lui donnant un but, un objectif. Cette rencontre lui avait suffit pour remonter la pente, à sa manière, à leur manières. Puis au fil des années le jeune mutant avait prit une importance considérable dans sa jeune vie, s'imposant à elle comme un frère avec une évidence presque déconcertante. Il était sa famille, une sorte d'alter égo tout aussi perverti par la vie qu'elle ne l'était.
C'était donc une forme d’égoïsme poussée qui au fil des heures rendait l'image de Blake toujours plus présente et entêtante. Si elle avait pu faire en sorte de l'ignorer une bonne partie de la journée en faisant ce pourquoi elle était douée ,la soirée, plus calme lui rappelait qu'elle avait besoin d'entendre sa voix et d'être certaine qu'il allait bien. En règle générale Isaora n'était pas vraiment du genre à se soucier des autres. Elle menait sa propre existence ce contentant de faire uniquement ce qui lui plaisait les conséquences importants peu si tenté qu'elles se répercutaient sur les gens qui l'entouraient. Non, Isaora n'était pas du genre à aider les autres ni même à les aimer. Elle suivait son chemin, ses propre règles et si les gens qu'elle croisait ne rentraient pas dans ses critères elle se contentait au mieux de les ignorer, au pire de se jouer d'eux.D'une certaine manière Blake était une exception comme James avait pu l'être avant lui même si là encore ce n'était pas vraiment comparable.
C'est justement parce qu'il était une exception qu'elle avait, après plusieurs heures de pour parler avec elle même,prit la décision de l'appeler. Il était au alentour de 19h30 quand elle avait passé le premier appel. Lui et les suivant étaient restés sourd de toutes réponses tendis que doucement mais sûrement Isaora commençait à perdre patience. Intérieurement elle essayait de se rassurer en se disant que Blake devait sans doute être en train de dormir ou en train de s'adonner à dieu sait quelle dépravation illégale dans plus de la moitié des pays qu'elle connaissait. Mais voilà avec les événements des derniers jours une partie d'elle ne pouvait s’empêcher de penser au pire. Il était sa seule famille, le seul qui comptait encore à ses yeux alors comment pouvait-elle réussir à garder pleinement son calme tendis que la seule réponse qu'elle avait de lui était ce stupide répondeur ?
Elle enchaîna alors les appels tous plus silencieux les uns que les autres. Elle aurait pu laisser des messages sur sa boite vocale mais l'idée de passer pour une mère poule émotionnellement instable lui passa étrangement l'envie. Ce n'est qu'au bout du 8 ème appel qu'elle lâcha enfin l'affaire. Il ne voulait pas répondre, grand bien lui fasse...Du moins c'est ce dont elle essayait de se persuader vainement. Elle laissa alors choir son téléphone dans la poche avant de son perfecto en cuir noir avant de souffler sur ses mains pour les réchauffer. Le froid de ces dernières lui rappela à quel point elle pouvait détester l'hiver dans ce pays. Surtout quand comme aujourd'hui elle passait la journée dehors à courir de clients en clients sans même penser à manger ni même à boire. Machinalement elle avait fermé sa veste d'un mouvements rapide et brusque avant de se diriger vers sa Harley. Elle allait rentrer à l'institut décidé à se faire violence pour oublier Blake et fuir ce côté mère poule qu'il faisait ressortir chez elle ses derniers temps. Et elle l'aurait fait si en arrivant devant sa moto la sensation désagréable qui ne cessait de la suivre ne l'avait pas submerger de nouveau comme pour la faire culpabiliser d'être une amie autant pitoyable. Elle leva alors les yeux au ciel avant de se parler à elle même « C'est bon j'y vais laisse moi tranquille... ».
Se trouvant déjà dans le Bronx il ne lui fallut que quelques minutes pour arriver devant l’hôtel où séjournait Blake. Toutefois elle ne se résigna pas à entrer tout de suite préférant lui laisser encore la chance de lui répondre au téléphone. Mais là encore le répondeur resta sa seule réponse si bien qu'elle se décida à quitter sa moto tout en se dirigeant vers la chambre qu'il avait loué. Aux grands maux les grands remèdes non ? D'un pas décidé son portable encore dans les mains elle cherchait déjà une excuse à lui  donner pour  être arrivé à l'improviste. Une envie irrésistible de le voir ? Était-ce vraiment une excuse peut être pas mais ça ferait l'affaire et puis ça n'était pas si loin de la vérité après tout. Perdu dans ses réflexions elle n'avait presque pas fait attention au portable qui vibrait entre ses mains. Machinalement sans même regarder qui l'appelait elle avait posé l'objet contre son oreille persuadée d'entendre la voix de Blake lui ronchonner quelque chose de sa voix d'ours mal léché. «  Pas besoin de t'acharner Isaora, je dormais. » Blake venait à peine de se réveiller, il n'y avait plus aucun doute à avoir. Machinalement Isaora s'était mise à sourire à la fois rassuré de l'avoir au bout du fil et par sa façon bien personnelle de lui répondre. « C'est justement pour ça que je m'acharne ». « Et donc, pourquoi tu veux tellement me parler любка ? ». Pourquoi elle voulait lui parler ? Pourquoi...Si elle connaissait la réponse elle ne tenait pas plus que ça à la lui donner. Alors comme à l'accoutumer elle choisit un moyen détourné de lui répondre. « Tu ne devines pas ? Le son de ta voix me manquait et tu connais le dicton, un être vous manque et tout est- ». « Arrête de me toucher. » Vraiment ? Blake n'était pas seul. C'était donc pour ça que son meilleur ami comatait à presque 20h alors que la nuit commençait à peine. La raison, elle la connaissait, elle était tellement évidente qu'elle en devenait presque aveuglante. Mais la jeune mutante préférait la taire premièrement parce que ce n'était pas ses affaires. Deuxièmement parce que son rôle n'était ni de lui faire la morale ni de lui donnait des conseils sur comment gérer sa vie. Après tout elle n'était pas vraiment la mieux placer dans les deux domaines. Non son rôle à elle était d'être là, de l'aider à avancer  tout en veillant à ce que ses conneries ne lui coûtent pas trop cher notamment en partageant la note. Et en parlant de partage, après avoir parcouru l’hôtel cette dernière avait enfin fini par se trouver derrière la porte de Blake. « Je m'améliore...je te fais de l'effet même à distance. Par contre j'espère que t'es présentable car je suis là. » Finalement elle avait glissé cette phrase tout en ouvrant la porte d'une main et en raccrochant de l'autre. « Te gênes pas surtout, Isa. » La voix de Blake lui était parvenu de l'autre bout de la pièce tendis que son regard se posait sur ce qui quelques jours plus tôt ressemblait encore à une chambre.«Merci mon cœur... »Elle savait pertinemment que ce n'était pas la réponse qu'il attendait mais elle n'allait pas faire semblant de l'être après tout.
Des fringues jonchaient la pièce ainsi que diverses sortes de stupéfiants tout plus déconseillés les uns que les autres. Cette chambre n'avait rien à envier aux squattes de Junkies les plus prisés de la ville, bien au contraire elle en aurait fait pâlir quelques uns assez facilement. Quand à l'odeur, la chambre sentait tellement le sexe qu'un instant elle se demanda si elle ne risquait pas d'avoir une MST en respirant trop fort. Elle chercha alors du regard le pourquoi de la chose avant de tomber sur les deux corps presque sans vie qui jonchaient le lit de son ami. Une jeune brune plutôt jolie et bien faite de ce qu'elle pouvait en voire ainsi qu'un jeune blond qui n'était pas sans rappeler le mutant en cause de cette débauche. Même si la ressemblance fit tiquer Isaora cette dernière ne laissa rien paraître préférant porter attention sur Blake. Le mutant semblait chercher de quoi se rendre plus présentable même si pour dire vrai Isaora n'avait pas vraiment fait état de sa nudité. Habituée elle n'avait même pas chercher à détourner le regard une fois le mutant dans son champs de vision. Et puis après tout il était plutôt agréable à regarder. Elle était restée un instant sur le pas de la porte avant de sortir une clope de sa poche et de s'avancer vers lui. «Tu te lance dans le porno ça y est ?....» Tout en plongeant sa clope dans un petit tas de cocaïne elle lui fit une moue faussement triste tout en reprenant «Et tu ne pense même pas à m'appeler...»
Après avoir allumé sa clope elle se dirigea vers le lit avant de s’asseoir au coin de ce dernier esquivant les amants d'une...journée de Blake. Ces derniers, encore amorphes la regardaient d'un œil hagard sans réellement réussir à émerger totalement. Déjà las de les voir larver à côté d'elle Isaora tapa de la main contre le matelas dans un bruit sonore et presque violent. Quand elle réussit enfin à avoir leurs attentions elle leur jeta un regard noir. Vous voyez le genre de regard qui ne laisse rien présager de bon et qui pourrait assez aisément vous glacer le sang. «Vous devriez peut être penser à dégager vous deux...» 



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Tu persistes à te dire que ce n'est rien pourtant t'as cette putain de chaleur dans les entrailles à chaque fois que tu le vois. Foutue addiction.
Tu le sens pulser régulièrement, s'affoler parfois, trahir les émotions de son propriétaire au rythme de son myocarde. Le sang ne ment pas, le sang est le traître à même leur corps tandis qu'il répond à la moindre de tes volontés. Aucune prison de chaire ni de tissu veineux ne t'arrête et, si tu sais soigner les hémorragies, tu préfères le pouvoir cruel qu'il t'accorde. Tu peux le diriger où tu le souhaites, tu peux en modifier le cours, la pression et l'état. Le rendre aussi solide que du métal, le faire flotter si tu le souhaites, chauffer jusqu'à imploser si la fureur te dévore de ses crocs acérés. Capable d'agir au niveau moléculaire aussi bien que plus général, les possibilités et applications te semblent presque infinies et, acharné, tu n'as de cesse d'expérimenter de nouvelles choses. Hémokinésiste, ton don est aussi nécessaire à ta survie que le sang que tu sens couler dans la moindre de tes veines.
Entraîner ton don et continuer d'ouvrir les yeux des autres mutants quant au fait que les humains vous sont inférieurs. Et accessoirement assister aux cours. Tout pour essayer de ne pas trop penser au mec qui hante tes pensées et qui semble prendre un malin plaisir à l'éviter.
09/07/2014
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MessageSujet: Re: Blisaora - Blurry bodies & debauchery    Blisaora - Blurry bodies & debauchery  Icon_minitimeMer 3 Fév - 0:03


So I can reforget


Quelques fractions des secondes. C'est le temps qui s'écoule entre le moment où Isaora t'informe qu'elle est là, et le moment où elle raccroche et ouvre la porte. Evidemment, elle a attendu tout le temps de la conversation téléphonique pour te dire qu'elle venait, qu'elle était déjà là, même. Cela dit, si tu en crois ton téléphone, elle a tout de même eu la patience ou l'acharnement, l'insistance, de t'appeler presque une douzaine de fois avant que tu ne te réveilles et ne la rappelles alors peut-être s'agit-il d'un juste retour des choses. Il n'empêche que tu n'es du coup pas du tout présentable. Enfin, tu dirais que tu l'es toujours, dans tous les cas. Mais disons que tu n'es pas vraiment en tenue ni en état d'être vu par tout le monde. Déjà parce que tu es complètement nu, et si la pudicité ne t'a jamais étouffé, il n'empêche que tu ne te montrerais pas comme ça devant d'illustres inconnus. Sauf dans certaines circonstances particulières - comme celles d'aujourd'hui. Et sauf qu'Isaora est loin d'être une inconnue et t'a déjà vue aussi dévêtu. Bien plus d'une fois, à vrai dire. Aussi, tant pis pour le drap que tu n'as pas eu le temps de remonter pour te dissimuler. Tu te contentes d'arquer un sourcil en l'observant, la raillant légèrement pour son intrusion soudaine. Elle t'en remercie distraitement en observant la pièce, te faisant lever les yeux pendant que tu passes une main dans tes cheveux. La chambre est en bazar, mais ce n'est pas un hasard. Tes vêtements de la journée passée jonchent le sol, abandonnés. S'y mêlent ceux de tes deux amants, tout aussi rejetés. Leurs corps camés gisent sur le lit encore, puisque tu n'as pas encore eu le temps de les foutre dehors. Les restes de ta soirée -de tes soirées même- et ce qui a probablement été votre matinée traînent toujours, plus ou moins oubliés. Les paquets de clopes, les mégots écrasés dans le cendrier. Les bouteilles d'alcool plus ou moins vidées sur une table parsemée de taches de liquide qui colle. Des restes de poudre, d'herbes et de comprimés délaissés. Non, tu n'as pas été assez bête pour prendre de tout en même temps dans l'espoir vain et suicidaire de faire taire ta colère, son fantôme qui s'entête. La nicotine, l'alcool, la cocaïne. Le sexe pour les endorphines. L'odeur traîne encore dans l'air, la débauche perle toujours dans l'atmosphère. Ecouter les pulsions primaires, prendre deux de ceux qui cherchaient à te plaire pour tenter de satisfaire les envies carnassières. Est-ce que ça a fonctionné ? Oui et non. Un temps probablement. Tu as encore comparé, même si tu le nies.

T'asseyant sur le lit, tu prends le temps de bailler, de soupirer avant de te lever et de t'étirer. A-t-on déjà dit que tu n'étais pas bouffé par la pudicité ? Oui ? Eh bien une preuve de plus. Passant devant Isaora toujours sans montrer la moindre trace de gêne quant à ta nudité, tu pars néanmoins à la recherche d'un boxer pour te couvrir un tant soit peu. Du coin de l'oeil tu la vois s'avancer dans la pièce, pendant que tu trouves enfin ce que tu cherchais. Une clope sortie, qu'elle plonge dans un petit tas de poudre blanche qui a été omis. L'élastique claque doucement autour de tes hanches et c'est un regard sans équivoque que tu lui lances à travers tes cils, le posant sur elle sans encore avoir redresser la tête.

- Désolé chérie, on était trop impatients pour t'attendre. Mais on recommence tous les deux quand tu veux.

Toujours railleur puisqu'au réveil tu n'es jamais de bonne humeur, tu te fais pourtant moqueur et mimes un clin d'oeil séducteur. Vous savez aussi bien l'un que l'autre que ça n'est pas ce que tu as fait, mais c'est votre façon de vous amuser. Elle allume sa clope et la fumée âcre empli la pièce, te rappelle combien ta bouche est sèche et comme un fantôme de douleur pulse dans ta tête. Machinalement tu tends la main vers Isaora et elle te donne la bouteille d'eau qui se trouvait près d'elle. Une complicité qui s'est installée au fil des années, vous vous comprenez sans avoir besoin de rien. Il s'agit de ces amitiés où un regard peut suffire pour tout dire. De ces relations où les paroles se font superflues au profit des gestes qui deviennent les preuves manifestes. Pendant que tu te désaltères, tu la regardes se faire meurtrière. Les yeux clairs qui lancent des éclairs furieux, le coup violent sur le matelas pour faire dégager les impudents, les éléments gênants. Tes deux amants n'ont pas tout à fait fini d'émergé et lui lancent des coups d'oeil interloqué, effrayés. Narquois, tu devines qu'ils se demandent qui elle est, et tu te contentes d'un sourire carnassier lorsqu'ils te cherchent des yeux. Quoi ? Croient-ils que tu vas faire quoique ce soit ? Est-ce que tu as une putain de tête de gentil samaritain prêt à tout pour protéger ceux avec qui tu as partagé plaisir et intimité ? La stupidité serait sans nom. Ca n'est pas parce que tu les as baisé et qu'ils ont dormi quelques heures dans ton lit que ça change quoi que ce soit. Ils n'étaient que des jouets utilisés pour te changer les idées, pour oublier et te faire prendre ton pied. Maintenant... Eh bien maintenant ils pourraient crever que tu n'en aurais rien à faire. Vision sadique qui évoque des troubles psychopathiques. Qu'ils t'appellent monstre si ça leur chante, leur peur de tes pulsions violentes t'enchante. Un air détaché tandis que dans les pupilles brille une lueur viciée.

- Vous n'avez pas entendu, ou vous êtes trop stupides pour comprendre un putain d'ordre ? Foutez le camp d'ici.

La voix qui mêle la fureur à une feinte douceur pour mieux asséner la dureté du coup final qui s’avérera fatal. Tu te penches pour ramasser des vêtements pour les leur balancer dessus sèchement, indistinctement. A présent, tu veux juste te retrouver seul avec Isaora. Pour faire quoi, tu ne sais pas, peut-être rien, mais ça ne change pas le fait que tu les veux loin. Des regards rancuniers, les bouches qui s'ouvrent pour protester. Tu grognes et la lèvre qui s'ourle dévoile les dents, littéralement. Tu n'es pas d'humeur pour de telles idioties, qu'ils la ferment où subissent ta furie.

- Maintenant !

L'ordre claque avec violence, et dans la voix le fauve rugit de colère. Impétueux, impérieux. Ils sursautent et se lèvent de concert, les petits agneaux, proies dont il ne reste plus que les os. Généreux, tu leur laisses le temps d'enfiler leurs vêtements sous tes yeux furieux. Ca n'est qu'une fois disparu que tu laisses disparaître la tension, cette pression qui leur était inconnue que tu maintenais sur leur sang. Trop idiots, ils ne l'ont sans doute pas compris mais leurs instincts devaient les presser de partir pour sauver leur peau. Bien. T'approchant à nouveau du lit, tu te laisses tomber dessus à côté d'Isaora, lui volant sa cigarette d'entre les lèvres pour la porter aux tiennes. Clope au bec, tu lances un coup d'oeil au lit d'un air pensif. Peut-être que tu devrais éviter les mecs, le temps de te le sortir de la tête. Tu la secoues justement, prend une autre taffe que tu recraches lentement. Cesse de penser à tout ça. Tu te laisses aller en arrière pour t'appuyer sur un coude sur le matelas, et rends sa cigarette à Isa.

- Alors ? Tu viens juste me rendre visite comme ça parce que je te manquais trop, ou est-ce que tu veux qu'on fasse quelque chose ?

Tu ne le montres pas, mais tu serais d'accord pour presque n'importe quoi. Tant que ça contribue à t'empêcher de trop penser, que ça t'aide à refréner ces idées que tu dois châtier. Pour autant, tu viens de te réveiller et tu n'es pas sûr de préférer sortir ou rester, partagé entre la lassitude et l'envie de quitter cette chambre qui commence à te répugner.

- Quoi qu'il en soit, j'ai besoin d'une douche et d'un café avant.

Non. Ca n'est pas parce que tu te réveilles à pratiquement huit heures du soir, alors qu'il fait déjà nuit presque noire, que tu vas déroger à ses habitudes si tu veux être fonctionnel et sortir de cette très désagréable brume de sommeil, purée de pois -et peut-être gueule de bois- qui retarde ton éveil.


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