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 Halvard & Blake ◊ Once you're mine, there's no going back…

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Halvard Stinson

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- Halvard Stinson -
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Tu t'accroches à la seule personne qui t'a filé le frisson éternel.
Métamorphose en serpent : Transformation en python royal. Persuasion par contact visuel : Hypnose permettant de donner un ordre à la cible.
Branleur, glandeur, élève perturbateur que tu es, détesté par les surveillants et la source de désespoir des enseignants.
11/03/2014
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MessageSujet: Halvard & Blake ◊ Once you're mine, there's no going back…   Halvard & Blake ◊ Once you're mine, there's no going back… Icon_minitimeSam 21 Fév - 2:20


Halvard & Blake

It's in the palm of your hand now baby, it’s a yes or a no, no maybe, so just be sure before you give it up to me…

Le réveil est brusque, soudain. Tu es un peu bousculé, perturbé. Tu n’aimes pas du tout ça, ça t’irrite, mais il ne faut pas lui montrer que ça te dérange, que ça envahit ta vie, que ça t’atteint. Un seul signe, et elle le fait tout le temps, jusqu’à ce que tu te décides à la libérer du coma où elle est plongée actuellement. Ta mère, même dans le sommeil le plus profond, trouve le moyen de t’empoisonner la vie, et ça commence à te taper sur les nerfs. Parfois, tu es bien tentée de prendre ta forme serpentine, de t’insinuer dans la pièce où elle repose, de t’enrouler autour de son corps qui a gardé sa jeunesse à cause de ses méfaits, et de la détruire, de lui arracher son dernier souffle, de lui ôter la vie sans regrets. Ce qui te retient néanmoins, c’est que tu sais pertinemment qu’elle ne le mérite pas, que ce serait une mort trop douce pour le monstre qu’elle est. Et puis après tout, c’est ta mère, tu ne te risquerais jamais là-dessus, tu ne voudrais pas te bousiller encore plus que tu ne l’es déjà, la culpabilité serait trop puissante, trop handicapantes. Elle l’est déjà quand tu agis mal, quand tes démons t’assujettissent, quand tu n’es que l’esclave de tes pulsions destructrices. Endommagé, tu sèmes le chaos, tu ne t’encombres pas de consciences, tu fais ce qui doit être fait pour arriver à tes fins et tous les obstacles se plient sur ton chemin, peu importe leurs ampleurs. Monstre de manipulation, personne ne te dépasse, personne ne voit clair dans ton jeu, sauf si tu le désires. Rares sont les privilégiés qui ont le droit de savoir ce qui se dissimule sous ta jolie tête blonde. Et peu sont encore vivants. Un, deux, trois. Ils se comptent sur les doigts d’une seule main. Ce sera ta deuxième nuit blanche de suite, tu te sens un peu faible mais il va falloir faire avec. A chaque fois qu’elle vient envahir tes rêves, elle te quitte en emportant avec elle un peu de tes forces et l’angoisse te secoue, elle te prive de tout sommeil. Tu as tellement peur qu’un jour elle perde les pédales et te tue en te délestant de toute ton énergie vitale. Ce serait tout à fait son genre, à ta mère névrosée. Même les psychanalyses les plus doués n’arriverait pas à la compréhension de son être détraqué, elle est un cas à part, une opportunité à étudier qui ne se présente qu’extraordinairement. Toi aussi, tu es inhabituel. Encore faut-il qu’ils aient une chance de voir sous le masque pour le comprendre. Abandonnant Morphée et ses bras rassurants, le seul homme avec qui tu daignes partager ton lit pour toute la soirée, tu te lèves de ton lit. En hiver, le froid règne en maître incontestable, tu ne te risques donc pas à quitter la pièce sans te couvrir. Marlon dort, le reste de tes colocataires aussi. Tu n’as aucune raison de rester ici, à les envier pour les moments de paix qu’ils vivent en dormant, à observer le léger soulèvement des draps du aux à leurs souffles reposés.

Tu n’es pas spécialement frileux, tu n’as qu’à bien te couvrir pour empêcher la température mordante de te gêner. Les couloirs défilent, tu descends soigneusement vers le rez-de-chaussée pour tout de suite te diriger vers la sortie. Tu as besoin d’air, besoin de te sentir vivant. Tes pas te portent vers le parc, tes yeux s’attardent sur le paysage. Tu aurais bien besoin d’une cigarette tiens. Sauf que comme le dernier des imbéciles, tu as oublié ton paquet dans ta chambre. Tant pis, tu feras sans. Tu explores doucement, nullement affecté par la fraîcheur. Tes mains s’abritent dans les poches de ton manteau, le vent ne te perturbe pas. Tu as une de ces envies de te transformer en python, de parcourir l’herbe sous ta forme animale. C’était justement ton intention, en venant ici, mais quelque chose dans l’air te dissuade, une impression que pour le moment, tu ne devrais pas. Personne ne sait pour tes dons, tu les caches précieusement au monde qui t’entoure. Bien sûr qu’ils savent que tu es un mutant, tu ne peux pas en faire autrement vu que tu es un élève, mais la nature des tes pouvoirs échappe à tout le monde, et c’est tant mieux, car ce n’est pas quelque chose que tu voudrais voir tes ennemis utiliser contre toi. Et puis, un secret n’est bien gardé que s’il possède un seul détenteur. Une silhouette se découpe dans l’obscurité, assise sur l’un des bancs. Elle ne te remarque pas, et tu fais en sorte qu’elle ne le fasse pas, tu te faufiles, agile, discret. Ton côté reptilien reprend le dessus, et avec la réserve qu’il faut, tu arrives à t’approcher assez de ta cible pour déterminer de qui il s’agit. Puis l’excitation t’habite, te réchauffe. Tout le décor se confond, tout se trouble, il n’y a plus que lui dans ton champ de vision. Délicieuse rencontre que voilà, agréable coïncidence dont tu comptes bien t’amuser et profiter. Te retrouvant juste derrière lui, tu entoures son cou de tes bras, tu embrasses sa joue délicatement puis tes extrémités se saisissent de la clope dans sa bouche, la lui volant sans gêne pour la placer entre tes propres chairs. Tu tires une taffe, tu expires la fumée dans son espace vital, puis d’un regard malicieux, tu le fixes. "Whisper, tu te faisais rare. Oui, une seule journée sans te voir suffit pour que tout mon monde s’en trouve ébranlé. C’est à ce point que tu m’es indispensable." Tu laisses échapper un ricanement moqueur avant de faire le tour du siège pour t’assoir à ses côtés, ne manquant pas de te rapprocher autant que possible. Cette manie de vouloir séduire à tout prix l’autre qui existe entre vous a été établie dès vos premières interactions. Et jamais elle n’a mené plus loin que du flirt innocent, que des bisous sur la nuque ou sur la commissure des lèvres. Non pas que ce soit l’envie qui manque, mais vous avez tous les deux décidé sans en parler de faire céder l’autre en premier. Au final, c’est le jeu qui en vaut la peine plus que la perspective que de te retrouver dans un lit avec lui. "Tu fais quoi ici en pleine nuit, dans le froid? Tu as de la chance que je sois venu ici pour te réchauffer…"
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Blake Whisper

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Tu persistes à te dire que ce n'est rien pourtant t'as cette putain de chaleur dans les entrailles à chaque fois que tu le vois. Foutue addiction.
Tu le sens pulser régulièrement, s'affoler parfois, trahir les émotions de son propriétaire au rythme de son myocarde. Le sang ne ment pas, le sang est le traître à même leur corps tandis qu'il répond à la moindre de tes volontés. Aucune prison de chaire ni de tissu veineux ne t'arrête et, si tu sais soigner les hémorragies, tu préfères le pouvoir cruel qu'il t'accorde. Tu peux le diriger où tu le souhaites, tu peux en modifier le cours, la pression et l'état. Le rendre aussi solide que du métal, le faire flotter si tu le souhaites, chauffer jusqu'à imploser si la fureur te dévore de ses crocs acérés. Capable d'agir au niveau moléculaire aussi bien que plus général, les possibilités et applications te semblent presque infinies et, acharné, tu n'as de cesse d'expérimenter de nouvelles choses. Hémokinésiste, ton don est aussi nécessaire à ta survie que le sang que tu sens couler dans la moindre de tes veines.
Entraîner ton don et continuer d'ouvrir les yeux des autres mutants quant au fait que les humains vous sont inférieurs. Et accessoirement assister aux cours. Tout pour essayer de ne pas trop penser au mec qui hante tes pensées et qui semble prendre un malin plaisir à l'éviter.
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MessageSujet: Re: Halvard & Blake ◊ Once you're mine, there's no going back…   Halvard & Blake ◊ Once you're mine, there's no going back… Icon_minitimeDim 22 Fév - 3:48

Halvard & Blake
Once you're mine, there's no going back so let's play, let's play til the end of the night.

Le bruit de pas étouffés caressait le silence du couloir que Blake arpentait, se mêlant à ses ombres à peine perturbées par l'éclat de la lune s'engouffrant dans le couloir par les fenêtres à intervalle régulier. Bête en cage, tournant en rond inlassablement à la recherche d'une occupation pour apaiser cette nervosité croissante causée par l'ennui. Il aurait pu retourner dans sa chambre, se glisser sous ses couvertures et essayer de dormir, mais il sait d'avance qu'il n'y arrivera pas, bien trop réveillé pour ça. Le calme plat des derniers jours n'y était étranger, l'animal qui sommeillait en son sein exigeait réparation, exigeait que quelque chose se passe enfin pour le tirer de sa léthargie forcée. Elle voulait sentir désir ou la violence, la peur suinter par le moindre des pores de sa proie, pulsions irrépressibles et délicieusement sauvages. Blake tâchait de s'évertuer au calme, cependant ; sachant pertinemment qu'il n'y aurait pas de proie, pas de sang ce soir. Liven veillait avec de plus en plus d'attention, sans doute mécontent du rapprochement qui se faisait entre Kidd et lui. Tss. Cette simple pensée suffit à faire naître un agacement dédaigneux, sournois. Ce jeu, il ne le perdrait pas. A cette idée, il eut l'impression que son sang s'électrisait, se mettait à bouillir d'une excitation sauvage. Il le démolirait.

Un froncement de sourcil et un soupir de frustration plus tard, il était dehors. La porte dérobée du manoir qu'il a utilisé se referme derrière lui le plus silencieusement possible, ses pas foulent l'allée de gravillons tandis que la morsure de l'air nocturne encore tout empreint de l'hiver tente de s'attaquer à chaque centimètre de sa peau. La sensation est vivifiante plus que désagréable, éclairci ses idées, calme le fauve toujours grondant dans sa cage factice bien ouverte. Son masque soigné, devenu aussi naturel qu'une seconde personnalité aux antipodes de la première, n'était pas là ce soir. Le porter, forcer un sourire lorsqu'il n'y avait qu'exaspération et agacement, était parfois plus irritant qu'autre chose ; trop le porter sans jamais le laisser tomber renforçait la violence de ce qu'il camouflait. Il marche un moment tandis que ses pensées vagabondent, finissent par s'égarer sur une idée qui ne cesse de lui revenir en tête depuis plusieurs jours, quant à son pouvoir. Il l'a déjà vaguement essayé mais... dans le calme nocturne et son silence presque parfait, n'est-ce pas le meilleur moment pour tenter de s'entraîner un peu sur ce qui lui demandera une certaine concentration ? Ses yeux clairs scannent la partie du parc où il se trouve jusqu'à trouver un banc vers lequel il se dirige, sur lequel il s'installe, croisant les jambes avec cette indolence presque caractéristique, cette assurance qui semble crier que ce qui lui entoure n'est que son domaine. Un bras posé sur le dossier dans cette même attitude, il laisse ses paupières se clore tandis que sa respiration se fait profonde pour se concentrer. Le but de cet entraînement impromptu ? Apprendre à repérer les présences de chaque être autour de lui. Il devrait en être capable sans trop de mal après tout, puisque là où le sang coule tel le flot d'une rivière tranquille, là où le sang pulse dans ce rythme caractéristique donné par un cœur, il y a vie. A partir de là... Les applications sont multiples, infinies presque. Repérer qui que ce soit qui tente de se cacher, de se camoufler. Percevoir sans mal les changements du rythme cardiaque de quelqu'un de part les ondes qui agitent le fluide de vie, percevoir ses troubles même cachés. Traquer une proie rien qu'en suivant son sang, rien qu'en suivant ce qui la compose et fait vivre et pourtant la trahira à la moindre de ses volontés. Un sourire mauvais, cruel, étire ses lèvres un instant. Pourrait-il pousser jusqu'à reconnaître la signature d'une personne de par la composition de son sang ? Il l'ignore encore, pour ce qui concerne ceux qui n'ont pas -à l'instar de Reed- un élément bien particulier dans leur liquide vital, mais il compte bien le découvrir lorsqu'il en aura l'occasion.

Une demi heure était passée lorsque Blake réouvrit les yeux. Machinalement, sa main fouille sa poche pour en ressortir son paquet et son briquet, et il porte une cigarette à ses lèvres avant de l'y allumer. La première bouffée lui brûle presque la trachée, après le froid vif et mordant de l'air, empli ses poumons de sa fumée à l'âpre exquis avant de la souffler en inclinant légèrement la tête en arrière. Ses lèvres se courbent légèrement en coin alors que ses yeux se perdent sur les arabesques vaporeuses qui s'élèvent ; ça n'avait pas été trop mal, pour un premier essai. Il en faudrait d'autres, évidemment, mais c'était plutôt bien parti pour l'instant. Pas encore assez bien, cependant, pour qu'il ait pu sentir la présence qui foulait l'allée plus en amont vers le manoir et se rapprochait de plus en plus, silencieusement. Dire qu'il était généralement assez observateur pour sentir une autre présence, deviner que quelqu'un l'épie... Ca n'était pas le cas cette fois-ci. Et c'est sans doute pour cela qu'un tressaillement le parcouru lorsqu'il senti des bras venir enlacer son cou juste après avoir tiré une nouvelle fois sur sa cigarette. Ses lèvres se posent délicatement sur sa joue, en même temps que lui arrive l'odeur de son parfum, et il n'en faut pas plus à Blake pour deviner de qui il s'agit. Il n'y a de toute façon qu'Halvard pour l'approcher de la sorte, lui prendre sa cigarette directement d'entre les lèvres. Il tourne la tête vers lui, l'inclinant à nouveau légèrement en arrière pour se faire, et ses lèvres courbées d'un sourire en coin assuré presque à l'insolence, ravageur, effleurent à leur tour sa peau vers sa mâchoire. Amusés, ses yeux l'observent recracher la fumée de sa clope sans quitter son espace vital. Finalement... la nuit s'annonce plus intéressante qu'il ne le pensait. Sa voix se fait velours narquois, sarcastique, mais rauque en réponse à son ricanement moqueur.

- C'est peut-être pour que tu ais encore plus envie de me revoir.. Mais tu me vois terriblement désolé de t'avoir tant manqué, je te pensais pas accro à ce point, Stinson.

Il l'observe faire le tour du banc avec attention, sans détacher son regard de sa silhouette, sans perdre son air narquois non plus. Il s'assoit presque contre lui, et Blake ne manque pas de placer à nouveau avec nonchalence un bras à la main tatouée sur le dossier du banc, derrière son dos tandis qu'il se tourne légèrement vers lui. Son regard se pose un instant sur la clope que lui a pris Halvard, mais il ne fait rien pour la récupérer pour l'instant, plus amusé par leur rencontre nocturne, prit par leur jeu irrésistible.

- Je pensais à toi, voyons. -Son regard glisse légèrement sur son corps, une seconde- T'es un peu loin pour me réchauffer, дорогий.

Le surnom ukrainien roula sur sa langue, plus narquois encore que le reste de sa remarque faussement déçue. En attendant qu'il se décide, ou non, à se rapprocher, sa main sur le dossier vient effleurer son dos entre ses omoplates à travers ses vêtements, juste assez fort pour qu'il le devine. Décroisant ses jambes, il les étire une seconde, les ramène ensuite vers le banc avant d'enchaîner en arquant un sourcil toujours aussi narquois :

- Et toi, qu'est-ce que tu fais là en pleine nuit à voler ma clope ? Je te manquais trop pour que tu résiste à l'envie de me rejoindre ?


дорогий ; dorohyy = chéri en ukrainien.

crackle bones
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Halvard Stinson

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MessageSujet: Re: Halvard & Blake ◊ Once you're mine, there's no going back…   Halvard & Blake ◊ Once you're mine, there's no going back… Icon_minitimeLun 23 Fév - 1:12


Halvard & Blake

It's in the palm of your hand now baby, it’s a yes or a no, no maybe, so just be sure before you give it up to me…

Brûlantes sont tes lèvres, se rapprochant dangereusement de sa peau, laissant échapper ton souffle sur elle, s’y posant comme si elles y appartiennent. Tu traces ton court chemin sur la surface, tu laisses un peu de ta chaleur à défaut de laisser ta marque, tu voudrais descendre un peu plus, entreprendre un voyage avec uniquement ta bouche mais ce serait avouer ta défaite, ce serait confesser que son parfum enivrant, que son corps attirant te font de l’effet, et jamais la victoire n’a été aussi importante qu’avec lui. Whisper, son nom est un doux murmure à la consonance mystérieuse. Blake, son prénom est simple mais puisqu’il est sien, il est synonyme de sauvagerie. Tout en lui n’est que brutalité, cruauté, obscurité. Et telle une particule chargée négativement, tu te fais aimanter par la cathode qu’il représente. Ses tatouages sont des reflets de son âme, ils sont tellement magnifiques, ils ajoutent à son charme déjà fou. Sa sensualité te fait chavirer le cœur, et tu n’es plus que naufragé involontaire dans l’océan de ta fascination pour lui, criant à la rescousse mais ne pouvant être secouru. Te retenant aux derniers pans de ta raison, tu es déjà presque aliéné par lui, par sa proximité. Jamais la tentation n’a été aussi forte à combattre. Tu sais qu’un jour, tu y céderas. Mais il doit faiblir d’abord, il doit flancher et tu feras tout pour le faire tomber dans l’eau, pour le faire rejoindre le courant de ta démence. Que donnerais-tu pour que tout de suite, il se laisse emporter, qu’il oublie qu’il a lui aussi besoin de gagner et qu’il t’accorde cette manche… Un incendie se propage dans tes entrailles, le résultat d’un volcan qui explose et déverse sa lave sur tes organes calcinés. Ton propre myocarde te trahit, tambourinant violemment contre tes côtes, cherchant à se libérer de sa cage. Troublé, chamboulé, le caractère malsain même de votre relation t’arrache un frisson qui dégringole le long de ton échine, qui descend le long des escaliers de tes vertèbres malicieusement, s’attardant dans chacune pour annoncer sa présence. Pour une fois, tu n’es pas le chasseur. Tu te sens comme la proie qui se fait emberlificoter dans la toile de l’araignée, et qui n’arrive pas à s’en dépêtrer, se condamnant à une mort irrévocable. Tu pourrais l’avoir si tu le souhaitais. Tu es sûr qu’il suffirait de quelques paroles pour que la passion vous dévore tous crus, pour que les vêtements volent en un moins de temps et que vous vous retrouviez dans les affres de l’exaltation. Tu pourrais l’amener à te désirer autant que tu le désires, tu vois dans ces pupilles sombres et orageuses toute la convoitise qu’il ressent à ton égard. Tu y arriverais sans aucun mal, si ta volonté n’était pas toute autre. Parce que tu as toujours comment t’y prendre, parce que personne ne pourrait te rejeter ou te refuser. Parce que tu as la peau douce, les cheveux dorés, les effluves alléchants. Parce que ta voix est de velours, presque tendre, dissimulant toutes tes intentions les plus pernicieuses. Parce que tu es toi, tout simplement, Halvard Stinson, monstre de luxure et de volupté.

Son accent guttural résonne et te met aux aguets. Tu te délectes de ses intonations comme une oreille musicale s’imprégnerait des différentes notes d’un piano. Ses syllabes te transpercent le cœur une à une, laissant un trou béant dans ta poitrine. Avec la plus grande des attentions, tu l’écoutes, tu es ensorcelé. Tu te laisses aller à la provocation dont il fait preuve, tu sombres dans l’excitation où il te place, docile. Le mot étranger vise toujours plus loin, cherche à te faire chuter dans le vide, du haut du balcon sur lequel tu es placé. Puis il te touche. Oh putain, il te touche. Il te carbonise, et tel un vulgaire morceau de viande, tu grilles. Ce n’est rien du tout, de simples doigts déposés sur ton dos, pourtant, tu te sens transporté ailleurs. Va-t-il donc arrêter un jour de t’invoquer comme ça à lui ? Tu es voué à être déçu, toutes les images mentales qui se sont imposées à ton esprit, indécentes, terriblement séduisantes seront toujours meilleures que la concrétisation de l’union de vos corps. Tu es très bon quand il s’agit du sexe, tu es extrêmement doué. Et tu sens qu’il n’a rien à t’envier, néanmoins jamais il n’égalera ton imagination paniquée. C’est tout simplement irréalisable, à moins d’être un Dieu. Et tu ne crois déjà pas à celui qui est supposé à avoir crée votre monde, alors qu’il en existe un qui arpente calmement votre Terre… Cependant, vous êtes forcés un jour ou l’autre de passer à l’acte, quitte à être déçu en comparaison, tu es sûr que tu seras bouleversé de toutes les manières, au moins tu arrêteras de fantasmer et tu auras du solide, du palpable à reproduire dans ta tête inlassablement. Tu obéis à son ordre indirect, tu n’es pas soumis, tu le fais parce que toi aussi tu en as envie. Ta tête va se nicher sur son torse, ton bras entoure son ventre. "Et là, c’est mieux? Tu as moins froid ?" Tu t’enroules autour de lui, autour de son physique frêle. Aussi étonnant que cela puisse paraître, venant de toi, tu aimes que son anatomie soit aussi maigre. Si d’habitude tu les préfères forts et pleins de muscles, Blake est l’exception. Contre lui, tout s’arrête. Tes pensées vagabondent dans ton cerveau, s’embrouillent et se percutent de plein fouet dans ta boîte crânienne. Tu oublies tout ce qui t’entoure, tu te laisses aller le temps d’un instant précieusement volé à ton quotidien parsemé de solitude. Tu découvres ce que c’est de ne pas se sentir isolé, tu profites juste de sa présence pour te rappeler ce que c’est d’être avec quelqu’un. De ne plus être seul, de ne plus être entouré que de silence et d’ombres. Un bien fou s’en ensuit, vient revigorer tes veines, vient te redonner un second souffle. Tu te sens revivre, renaître de tes cendres comme le Phénix. Tu es confortable dans le cocon qu’il te procure, et un faux sentiment de sécurité s’empare de toi. Tu sais que tout ceci n’est qu’illusion que tu te crées toi-même, par choix. Au fond, tu n’es qu’un petit garçon apeuré, qui redoute plus que tout l’abandon. Tu as été bousillé dès ta plus tendre jeunesse, et depuis, tu es hanté par le fantôme de ton passé…

Dans chaque lit où tu échoues, tu te leurres, tu fais semblant que ce n’est pas que pour une nuit, que c’est pour la vie. Une petite éternité pendant les coups de reins, un «toujours» durant les maigres minutes d’ébats. Tu aimes plaire, tu aimes soutirer le plaisir des autres, c’est de là que tu puises le tien. Durant toute ton existence, tu as cherché à subjuguer,  juste pour qu’on t’offre ce petit dôme où le danger n’est plus de la partie. Tu es dépendant alors que tu ne cesses d’essayer de prouver le contraire…  "Blake…" Son appellation traîne dans ta gorge, sort difficilement tellement elle est imposante. Il est le premier à te procurer cette sensation de bien-être sans pour autant que vous partagiez le même matelas. Il est aussi le premier que tu laisses s’approcher aussi dangereusement, aussi incongrument sans avoir de mobile. Ses blessures concordent avec les tiennes, ses cicatrices sont le miroitement de celles qui te sont propres. "J’ai besoin…" Sourire narquois, prunelles ravageuses, main qui s’aventure sous le tissu, qui laisse rentrer le vent mordant mais aussi tes phalanges arachnéennes qui s’en vont cajoler son ventre. "De faire quelque chose de totalement fou ce soir." Brillants, tes iris ne quittent pas les siens, qui osent te révéler ce qui se dissimule sous sa jolie caboche. Il n’attend que ça, nerveusement. Il veut que tu le dises, tu peux clairement le deviner, le lire dans chaque détail de chacun de ses yeux. Tu te hisses un peu, tu expires la fumée près de son orifice buccal, tu converges encore plus vers ta destination, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que quelques millimètres qui séparent vos jumelles. Un gémissement las glisse, tinte dans le calme nocturne. "Vraiment fou." Puis tu éclates de rire, la façade de sérieux s’écroule en ruines, puis tu reprends le trajet que tu as parcouru en marche arrière, tu revisites le révolu avec un regret démentiel. Ça a produit un contrecoup beaucoup plus énorme que tu ne l’aurais cru. Prince déchu, tu n’es désormais que l’esclave de ton remords car tu n’as pas pu continuer, car tu laisses ton égo te dicter ta conduite alors que ton bas-ventre t’implore de l’opposé. "Mais je n’ai absolument pas d’idées. On s’est rarement trouvés que tous les deux, je veux en profiter. Je ne veux pas aller dans un bar, je ne veux pas aller dans un endroit bondé. Je veux de l’intimité, je veux de la déraison, du déséquilibre." Je te veux toi. Le fragment manquant de ta phrase qui s’écrase sur le sol, rejeté par son propriétaire.
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Tu persistes à te dire que ce n'est rien pourtant t'as cette putain de chaleur dans les entrailles à chaque fois que tu le vois. Foutue addiction.
Tu le sens pulser régulièrement, s'affoler parfois, trahir les émotions de son propriétaire au rythme de son myocarde. Le sang ne ment pas, le sang est le traître à même leur corps tandis qu'il répond à la moindre de tes volontés. Aucune prison de chaire ni de tissu veineux ne t'arrête et, si tu sais soigner les hémorragies, tu préfères le pouvoir cruel qu'il t'accorde. Tu peux le diriger où tu le souhaites, tu peux en modifier le cours, la pression et l'état. Le rendre aussi solide que du métal, le faire flotter si tu le souhaites, chauffer jusqu'à imploser si la fureur te dévore de ses crocs acérés. Capable d'agir au niveau moléculaire aussi bien que plus général, les possibilités et applications te semblent presque infinies et, acharné, tu n'as de cesse d'expérimenter de nouvelles choses. Hémokinésiste, ton don est aussi nécessaire à ta survie que le sang que tu sens couler dans la moindre de tes veines.
Entraîner ton don et continuer d'ouvrir les yeux des autres mutants quant au fait que les humains vous sont inférieurs. Et accessoirement assister aux cours. Tout pour essayer de ne pas trop penser au mec qui hante tes pensées et qui semble prendre un malin plaisir à l'éviter.
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MessageSujet: Re: Halvard & Blake ◊ Once you're mine, there's no going back…   Halvard & Blake ◊ Once you're mine, there's no going back… Icon_minitimeLun 23 Fév - 23:24

Halvard & Blake
Once you're mine, there's no going back so let's play, let's play til the end of the night.

La douceur glaciale de la nuit qui l'entourait jusqu'alors dans sa solitude s'était totalement évaporée, dissipée d'une enivrante violence à l'arrivée de Halvard. La présence de son compagnon de jeu éveillait une chaleur dévorante, ravageant ses entrailles, éveillant une invisible mais délectable sensation d'électricité à même ses veines, à même son sang. La brûlure de ses lèvres contre sa peau persiste toujours à l'endroit où il lui a abandonné un baiser, ses yeux clairs, allumés d'une sombre lueur d'intérêt teinté d'un désir qui reflètent le sien ne quittent plus son corps attirant tandis qu'il fait le tour du banc, vient s'asseoir tout près de lui. Intérieurement, le fauve arpente plus nerveusement encore sa cage d'or, rode près de sa porte ouverte sans se soucier de ses chaines factices. Plus près. Elle grogne. Il le veut plus près. Sentir sa chaleur, son corps contre le sien, affoler ses désirs pour le simple et sournois plaisir d'y résister, de se sentir bouillir encore un peu plus fort. Pour le vicieux plaisir de le voir céder le premier au sien, aussi. L'air a beau être froid, hivernal, il est à peine suffisant pour rafraîchir la surface exposée de sa peau, il n'en sent même plus la piqûre, même plus la morsure. Il n'y a plus que cette atmosphère électrique, presque écrasante après l'ennui des derniers jours, dans laquelle il se délecte, dans laquelle il se prélasse. La relation qu'il entretient avec le blond sulfureux est d'un équilibre précaire, danse tantôt sensuelle et tantôt violente sur le fil d'un couteau au redoutable double tranchant. Pousser l'autre à céder au désir dévorant qui les habite, enfle un peu plus à chacune de leur rencontre, sans être celui qui s'y perdra tandis qu'ils s'y aventurent toujours plus eux-même pour parvenir à leurs fins.

Un sourire courbe ses lèvres, les caresses de son indolence lorsque Halvard esquisse son mouvement pour se rapprocher de lui à sa demande sous-entendue, sa proposition susurrée par l'inconscient entre deux syllabes habillées du velours grave, rauque de sa voix. Il ne s'attendait pas, en revanche, à ce que sa tête vienne se lover contre son torse, à ce que son bras n'entoure son ventre, ne l'enlace, mais l'inattendu du geste ne le rend que plus délectable. Une nouvelle chaleur, douce et dévorante à la fois naît au creux de sa poitrine et de son ventre, aux endroit où il le touche, se répand dans ses veines, imprègne ses tissus pour mieux s'attarder, paresser dans ses cellules. Son sourire passe en coin, se teinte d'une pointe de satisfaction qui fait grogner le fauve en son sein. Son bras, auparavant posé sur le dossier du banc, vient s'enrouler autour de lui. Il se penche légèrement au-dessus de lui, vient susurrer près de son oreille de sa voix toujours de velours rauque.

- Bien moins froid... Sauf aux mains.

Les mots restent en suspend, flottent dans l'air nocturne. Les entend-il se répéter en boucle dans son esprit ? Il ne lui laisse pas le temps de plus réagir que ses doigts passent la barrière de son manteau, se glissent sournoisement sous son haut pour venir se loger contre sa hanche, taquins. Ils cajolent de lentes caresses sa peau douce, soigneusement cachée sous la chaleur de ses vêtements contrairement à ses doigts exposés au froid de l'air. Il se radosse contre le dossier du banc, fermant les yeux un moment pour profiter de la sensation de calme et de bien être qui s'insinue, timide, discrète, au milieu des pulsions que réclame le fauve. Il les sent venir se glisser dans sa fourrure, la caresser de leurs doigts habiles jusqu'à la faire ronronner de contentement, se prélasser un instant dans ces sensations éphémères, factices.

Et puis, il l'appelle, prononce son prénom d'une façon traînante qui réveille ses désirs, le rappelle à ses envies, et toutes les sensations disparaissent brutalement, laissant un vide immédiatement empli par cette chaleur bouillante qui l'empli. Appel d'air plus violent encore tandis qu'il sent les doigts de Halvard s'insinuer sous sa chemise, directement contre sa peau pour venir caresser son ventre. Happé par ses prunelles claires animées de lueurs obscures, ravageuses, pendu à ses lèvres au sourire narquois, il attend la suite avec une impatience impétueuse tandis que les muscles de son ventre se contractent sous ses phalanges, qu'un frémissement électrique d'une anticipation insatiable agite sa peau. La chaleur dévore son corps, ravage ses entrailles, gémit à son oreille de s'y laisser aller, de s'y perdre, de l'assouvir. L'obscurité envahit ses prunelles et ses pupilles s'élargissent, dévorent ses iris, les soumettent à leurs ténèbres. Il ne cèdes pas à l'envie nerveuse qui fait bouillir son sang cependant, son esprit continue à lui crier, lointain, qu'il ne doit pas perdre. Il attend la suite de ses paroles, cependant, ne peut s'empêcher de vouloir l'entendre dire ces paroles qui restent muettes mais que chacun sait sur le bout des lèvres de l'autre. Il ne peut s'empêcher d'espérer, de désirer, bien qu'il soit persuadé que ses mots enveloppés de miel ne font que cacher autre chose. Quelque chose de fou ? Un rictus sombre courbe ses lèvres. Son regard le dévore, prédateur, tandis qu'il se hisse, vient expirer la fumée de sa cigarette près de ses lèvres qui s'entrouvrent pour l'inspirer à son tour, surveillant l'approche de celles de Halvard. Rivé sur les siennes. Il s'arrête avant, évidemment, et un agacement d'une frustration languide, grondante, s'immisce au creux de son ventre. Sa manière de gémir réveille une folie habituellement enfouie, scellée sous ces masques aux expressions parfaites, abandonnés depuis longtemps avec lui. Lentement, le fauve délaisse ses chaîne, sort de sa cage comme si elle était trône, se glisse dans les ombres accueillantes des ténèbres sur lesquelles elle règne.

Vraiment fou ; il serait servit. Halvard a beau éclater de rire, Blake sait que la vérité est là. Il aura beau nier, il aura beau refuser, rien n'y fera. Ce soir, il sera sa proie. Il le laisse s'écarter de lui, se riant presque de l'effort de l'air glacé pour l'atteindre dans le feu qui l'embrase, l'écoute lui dire ce qu'il veut. Tout ce qu'il veut, même ce qu'il ne dit pas parvient à son ouïe, à ses sens. Un éclat dangereux allume ses prunelles, la courbure qu'avaient perdue ses lèvres revient pour se faire narquoise et prédatrice, pleines de cette obscurité sensuelle de tentation et de débauche, et il relève une main pour venir le saisir à la nuque, attraper ses cheveux de ses doigts fins. Il l'attire en arrière et soudainement, il est à nouveau contre lui, le surplombe. Ses lèvres effleurent les siennes sans les toucher promesse abandonnée, venant voler à nouveau un peu de la fumée qu'il expire. C'est à peine s'il se recule, lorsqu'il plante son regard dans le sien, son sourire toujours plaqué sur ses lèvres, qu'il susurre d'une voix qui semble être tombée d'une octave, graveleuse tant que velours :

- Es-tu bien sûr de ce que tu veux, Halvard ? Bien certain de ce que tu demandes ? De la déraison et du déséquilibre, je peux t'en donner, t'en offrir autant que tu en désires.

Ses doigts relâchent la blondeur de ses cheveux pour se glisser, languides, arachnéens, contre sa nuque. Il le touche comme s'il était déjà sien, comme si la décision ne lui appartenait pas, comme il jouerait avec une proie. Mais il n'est pas n'importe quelle proie, pas n'importe quelle cible. Il veut le faire lui céder, flancher, succomber. Il veut le traquer. Et c'est ce qu'il compte lui proposer, s'il veut jouer. Son sourire en coin, toujours prédateur, se fait ravageur alors qu'il se redresse.

- Il y a quelque chose que je veux essayer.

A nouveau, il se penche vers lui, vient murmurer, susurrer au creux de son oreille. Tentateur, il se fait même hypnotiseur l'espace d'un instant.

- Que dirais-tu d'un jeu ? De sentir l'exaltation du prédateur et de la proie ? De sentir ton coeur battre pendant que l'on se chasse -sa main glisse de sa nuque contre son torse, vient se presser contre son coeur à travers sa chemise- , de courir, de disparaître ? De me fuir pendant que je te traque ?

Le dernier mot roule dangereusement sur sa langue, rauque dans sa gorge tandis que ses lèvres effleurent sa peau. Il se redresse ensuite, se relève du banc sans se retourner, sans le quitter de son regard empli d'un brasier de ténèbres. Sa main glisse le long de son torse,y abandonnant une dernière promesse silencieuse avant de le quitter, l'attendant, narquois, debout devant lui.

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Halvard Stinson

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Tu t'accroches à la seule personne qui t'a filé le frisson éternel.
Métamorphose en serpent : Transformation en python royal. Persuasion par contact visuel : Hypnose permettant de donner un ordre à la cible.
Branleur, glandeur, élève perturbateur que tu es, détesté par les surveillants et la source de désespoir des enseignants.
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MessageSujet: Re: Halvard & Blake ◊ Once you're mine, there's no going back…   Halvard & Blake ◊ Once you're mine, there's no going back… Icon_minitimeMar 24 Fév - 18:42


Halvard & Blake

It's in the palm of your hand now baby, it’s a yes or a no, no maybe, so just be sure before you give it up to me…

Le diable t’a emporté, comme le veut l’expression. Tu visites ses contrées ténébreuses, ses enfers, d’abord intimidé par la teneur de cette obscurité, puis tout simplement subjugué. Ton rapprochement n’a pas été très réfléchi, tu as juste obéi à vos deux ordres, au sien qu’il voile derrière sa sensualité écrasante et à celui de ton propre inconscient, qui a réussi à te persuader que ce n’est pas grave, que par ce geste, tu ne montres rien ou très peu. Tu ne prévoyais pas qu’il te rende la politesse, qu’il t’enlace ainsi. Si tu n’étais pas aussi conscient de la nature de l’être que tu fréquentes, sans doute prendrais-tu cela pour de la tendresse, tellement c’est doux et affectueux. Mais tu sais. Tu ne te leurres pas  à ce point. Certes, tu apprécies le sentiment illusoire, tu t’y complais et tu lui permets de te faire tourner la tête un tant soit peu, mais tu n’es pas totalement écervelé quand même, au point de croire que c’est sincère. Tu sais qu’au moment venu, le mirage se dissipera et que la bête reprendra ses droits. Son expiration vient courir contre ton épiderme tandis que sa voix qui te fait tellement d’effet garde cette intonation destructrice qui entreprend petit à petit l’annihilation de tes barrages. De toute façon, le jeu n’en vaudrait pas la peine s’il était unilatéral, bien que tu le maudis mille fois dans ta tête parce qu’il a ce pouvoir de séduction hors du commun que tu as rarement retrouvé chez quelqu’un d’autre que chez toi. Putain, pas là-bas. Qui lui a dit ? Malheureusement, personne, tu aurais voulu espérer qu’il l’ait entendu quelque part. Il sait, il devine et il agit. Et ses terminaisons traînent sur ta hanche, sur ce point sensible, ce creux des reins qui est ton péché mignon et une des zones les plus érogènes de ton anatomie, où il suffit d’une caresse pour réveiller ton appétit, où des pincements légers provoquent une kyrielle de lamentations. Et si par bonheur ton partenaire se décide à lui infliger une déferlante de baisers, tu fonds comme neige sous soleil, le sol s’ouvre en deux sous toi et tu te fais happer dans l’hystérie. Qu’il ne se gêne pas... Qu’il continue à te torturer ainsi. Tu te trouves plutôt masochiste sur les bords, à prier pour qu’il ne s’arrête jamais alors que plus il te touche, plus la tentation croît et te proclame victime, étendue sur la chaussée de ta concupiscence. C’est ce qu’il t’inspire, c’est ce qu’il fait ressurgir en toi. Il résonne en toi d’une manière tellement exceptionnelle, il l’a toujours fait. Dès le premier regard, dès le premier sourire lovelace qu’il t’a adressé, tu as été charmé, il a piqué ta curiosité à vif et tu n’as pas pu t’empêcher de te laisser engloutir par la vénusté qu’il dégageait, et le stupide poisson a mordu à l’hameçon. Tu as cru pouvoir le dompter, mais c’est toi qui as fini par être impressionné qu’un adversaire pareil puisse subsister. Oui, pour l’instant, c’est lui qui domine, c’est lui qui fixe les règles. Et toi, tu t’amuses à déceler le moyen pour les briser.

Tu fais mouche. Progrès remarquables que voilà. Enfin, tu le désarçonnes, tu le détraques. Tu le heurtes, et médusé, il se sent touché. Reprendre contenance après un tel moment est un exercice difficile, mais il passe l’épreuve avec brio. Tu aurais presque pu rater le désarroi que tu as instauré en lui, et ça t’aurait fait paniquer, car le tien est toujours apparent, peu importe la volonté avec laquelle tu tentes vainement de le camoufler derrière tes rires et tes sourires. Néanmoins, il récupère l’avantage très rapidement, en moins de temps qu’il n’en faut pour dire qu’il l’a perdu. Ton champ de blé s’agite, reçoit une intrusion, ses doigts s’y promènent allégrement, comme propriétaires des lieux. Tu retires la cigarette de ta bouche, et c’est dans la sienne faiblement béante que tu en expulses les relents. Vos yeux coïncident, ne se lâchent pas. Tes lèvres sont entrouvertes, prêtes à recevoir les siennes. Les battements de ton cœur prennent une vitesse vertigineuse, et tu te demandes s’il va le faire. Sa revanche est redoutable, tu ne dois pas t’éloigner, tu ne dois pas céder et perdre la manche. Si tu te recules, il gagne et tu confirmes ses doutes. Tu le veux, putain de merde. C’est le désir fou, le désir acharné. Même quand il installe la cruelle distance entre vous, ta bouche reste bée, nullement remise du choc. Tous les records ont été battus ce soir. Tu te sens un peu comme une pucelle qui découvre la vie avec lui. Si tu joues toujours avec la nourriture avant de la consommer, les rôles se sont inversés cette fois, et te voilà relégué à celui du martyr, du jouet. Tu soutiens son regard, tu ne fléchiras pas. Ta respiration qui s’était auparavant bloquée reprend un rythme à peu près normal, tu oses enfin expirer à nouveau. Quel connard insupportable. Pour une fois, tu fais face à un adversaire qui est soit ton égal, soit ton supérieur. Tu ne l’admettras probablement jamais, mais là en ce moment, tu penches plutôt pour la deuxième éventualité. Tu n’as certainement pas dit ton dernier mot, mais tu te sens quand même un peu dépassé. Il a su attiser en toi une fournaise qu’il est impossible de contenter sans que tu ne te jettes à l’eau. Il a su te pousser dans tes derniers retranchements, démanteler une à une toutes les barrières érigées. Conquérant que rien ni personne ne peut stopper, il est de ces individus qui obtiennent toujours ce qu’ils veulent. Vous êtes faits de la même trempe, du même acier inoxydable…  "Surprends-moi." Non pas qu’il ne l’ait pas déjà fait. Jamais tu n’avais conçu que votre façon de tourner en rond l’un autour de l’autre mènerait à une extrême pareille. Le poids de l’insomnie récente, le sommeil qui te guettait au tournant ne sont plus qu’un souvenir lointain. Ils se sont dissipés dès la minute où tu l’as vu, assis sur ce banc. Tu es frais comme un gardon, entièrement revigoré. Prêt à découvrir, plus que jamais.

Ton muscle cardiaque cogne toujours, violemment. Debout devant l’entrée du labyrinthe, tu lui jettes un regard en coin, ayant quelques doutes sur ses intentions, anticipant l’activité à laquelle il veut s’adonner, mais toujours à la recherche d’une explication. La façon avec laquelle il t’a proposé ce divertissement a manqué de faire stopper les battements de ton palpitant. Si proche de ton oreille, il t’avait chuchoté des mots qui t’avaient fait redoubler d’attention, qui avaient rendu insupportable ton intérêt.  Délicatement, il avait caressé ta nuque, puis s’était attaqué à ton torse, le parcourant impitoyablement, tandis que des soupirs se bousculaient dans ta gorge que tu repoussais avec ferveur. Il est doué, très doué. Il te laisse un peu égaré dans son monde, et tu te dois de retrouver toi-même ta voie. "Qu’est ce que tu me proposes au juste, Blake? Si tu veux jouer à cache-cache, je tiens à te signaler que tu as dépassé l’âge." D’une main, tu te saisis de son bras tandis que l’index de l’autre court sur celui-ci, s’attardant sur l’épaule puis sur l’avant-bras. Tu t’humectes les lèvres, puis tu te mords la lippe ne te détournant pas de son coup d’œil. "Si ce n’est pas ça, je crois que tu n’as pas à m’expliquer le but, je l’ai déjà compris. Et pas besoin de gaspiller ta salive pour les règles, je ne les respecterai pas de toute façon." Coquin, tes articulés se précipitent vers sa joue, trace des petits cercles sur ses pommettes. "Et pour pimenter les choses…" Tu prends sa lèvre supérieure entre les tiennes. C’est loin d’être un baiser, c’est à peine une taquinerie, un frôlement. "Un avant-goût de ce que tu auras si tu me rattrapes, beau gosse." Un pouce insolent passe sur ses opposées, puis avec un dernier petit rire et un clin d’œil, tu t’avances vers le dédale de couloirs. Tu as tellement d’idées, un plan infaillible pour le faire perdre patience. "Pour que ça en vaille la peine, ne triche pas quand même. Je sais que tu es impatient de goûter, mais ce serait dommage que tu me suives juste après et que tu me rattrapes trop vite." De toute façon, il ne te trouvera jamais. Tu t’en assureras. Il sera à ta merci dans cet enchevêtrement de chemins et tu lui feras perdre la tête en même temps que la piste pour la sortie. "Compte jusqu’à 300. Lentement. Puis, traque moi, poursuis moi." Un pas de plus et tu disparais de sa vue. "Et fais-en moi voir de toutes les couleurs, chéri." Tu t’engouffres dedans. La partie commence et ne finira pas de sitôt.
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Blake Whisper

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- Blake Whisper -
duco corporis

Tu persistes à te dire que ce n'est rien pourtant t'as cette putain de chaleur dans les entrailles à chaque fois que tu le vois. Foutue addiction.
Tu le sens pulser régulièrement, s'affoler parfois, trahir les émotions de son propriétaire au rythme de son myocarde. Le sang ne ment pas, le sang est le traître à même leur corps tandis qu'il répond à la moindre de tes volontés. Aucune prison de chaire ni de tissu veineux ne t'arrête et, si tu sais soigner les hémorragies, tu préfères le pouvoir cruel qu'il t'accorde. Tu peux le diriger où tu le souhaites, tu peux en modifier le cours, la pression et l'état. Le rendre aussi solide que du métal, le faire flotter si tu le souhaites, chauffer jusqu'à imploser si la fureur te dévore de ses crocs acérés. Capable d'agir au niveau moléculaire aussi bien que plus général, les possibilités et applications te semblent presque infinies et, acharné, tu n'as de cesse d'expérimenter de nouvelles choses. Hémokinésiste, ton don est aussi nécessaire à ta survie que le sang que tu sens couler dans la moindre de tes veines.
Entraîner ton don et continuer d'ouvrir les yeux des autres mutants quant au fait que les humains vous sont inférieurs. Et accessoirement assister aux cours. Tout pour essayer de ne pas trop penser au mec qui hante tes pensées et qui semble prendre un malin plaisir à l'éviter.
09/07/2014
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MessageSujet: Re: Halvard & Blake ◊ Once you're mine, there's no going back…   Halvard & Blake ◊ Once you're mine, there's no going back… Icon_minitimeMer 25 Fév - 2:34

Halvard & Blake
Once you're mine, there's no going back so let's play, let's play til the end of the night.


"Surprends-moi."

Ses paroles tintent, résonnent dans la nuit, syllabes à la mélodie délicieusement addictive, au rythme envoûtant. Un nouveau sourire vient jouer sur tes lèvres, ravageur de ses ombres sournoises et tentatrices. Est-il sûr de vouloir que tu le surprennes ? Il a beau savoir déjà ce que dissimule tes masques parfaitement huilés, est-il prêt toute fois à découvrir ce qu'il éveille plus profondément encore au creux de tes entrailles ? Déchaînement de ce qui n'est plus qu'une fournaise digne de l'enfer, que pulsions primales, animales, primitives. Sous sa surface lisse entachées des ténèbres qui l'enlacent, ton être n'est plus que sauvagerie et violence. Plus rien n'importe, sauf la satisfaction de tes impérieux désirs. Ton âme ordonne l'excitation de la chasse, requiert la chaleur malsaine du sang pulsant encore sous tes doigts, souillant ta peau d’albâtre déjà indélébilement tâchée de son rougeoiement flamboyant. Tu exiges le brasier qui dévore tes entrailles, grognant, grondant, gémissant. Ce brasier que tu veux sentir chauffer, brûler pour mieux y résister, pour mieux finir par t'y plonger. Paradoxal, le fauve hurle à Halvard de lui céder, tandis que tu lui susurre de te faire succomber. Non, il n'a pas la moindre idée de ce qu'il te demande, de ce qu'il quémande, mais tu compte le lui offrir quand même. Cet homme, tu veux le faire sombrer plus profondément dans tes ténèbres que personne ne l'a encore été. Tu veux le voir s'y abandonner, hypnotisé, perdu dans ce monde sur lequel tu règnes en maître. Tu veux voir sa décadence, ses sursauts de résistance. Tu veux le forcer à se dévoiler sous tes yeux, un peu plus, beaucoup plus. Cette proie qui pourrait bien finir par devenir ton prédateur tout à la fois si tu t'égares un peu trop, si tu oublie les règles de votre jeu, les signes de la défaites tandis que tu tâtonnes à la recherche de son point de rupture.

Mais la surprise il aura, dans ce cas. Tu te rapproches de lui, susurres au creux de son oreille ce que tu lui proposes, ce que tu lui imposes entre tes mots de cette déraison qu'il t'a demandé de lui offrir. Le jeu que tu lui proposes est ton préféré, exécution de tes propres désirs. Tu veux le chasser, le traquer, tu veux l'attraper. Cible différente de celles que tu poursuis d'ordinaire, tu lui réserves un sort bien différent, et les idées plaisantes, pécheresses envahissent déjà ton pernicieux esprit inventif. Tu cajoles sa nuque, glisses à son torse, lui promet bien plus s'il te suit dans ta démesure. Tu l'hypnotises de ton toucher, tu cherches à l'envoûter pour qu'il te poursuive jusqu'au plus profond de cette obscurité où tu veux le perdre.

Et il te suit.

Devant le labyrinthe qui vous surplombe, vous vous arrêtez, contemplez son immensité dans laquelle vous allez vous égarer. A-t-il vraiment comprit quel jeu tu veux que vous jouiez ? Ton sourire, maniaque, ne quitte plus tes lèvres tandis que ton regard devenu orage parsemé d'éclairs d'une convoitise délétère se pose sur lui. Tu observes ses traits attirants, son regard d'un bleu captivant, et tu ne peux t'empêcher de vouloir les voir s'obscurcir, de les voir s'affoler pour ta personne. Les images, rendues plus brûlantes de par leur interdit te traversent, viennent éveiller en toi la faim dévorante, avide, du fauve qui t'habite. Son regard en coin, tu l'attends, le réceptionnes d'un sourire indolent, insolent. Tu balaies les doutes dont il te fait part d'un sourcil arqué, le défiant de penser encore que tu ne veux qu'une candide et ingénue partie de cache-cache. L'innocence te débecte autant que l'idiotie, tu n'as envie que de les écraser, des les briser dans leur crédulité. De les exterminer dans leur naïveté lorsque tu les croises. On t'a trop fait part d'un dieu de bonté étant enfant, trop tenté de t'endoctriner à cette idéologie qui te semble puérile, incompréhensible. Ils t'ont prit pour une hérésie, un être démoniaque... Et c'est ce que tu t'es amusé à leur prouver. Même si tu te ris de ces comparaisons, il est un fait que tu ne peux nier. Les ténèbres t'ont toujours bien mieux siéent que la lumière, ton pouvoir même est preuve de ta nature. Voilà ton monde d'obscurité, de violence, de cruauté. De sensualité exacerbée d'une manière que les autres perçoivent comme dangereuse, malsaine même.

Sa main saisit ton bras, te sort de tes pensées. Ta peau frémit sous le chemin que trace son doigt, ton regard dévore ses lèvres qu'il s'humecte, qu'il se mord. Tu aimerais être à la place de ses dents blanches, n'est-ce pas ? Chopper sa chaire entre les tiennes, mordre pour éveiller une douce douleur de sensualité ? Mais il te faut attendre, il te faut patienter. Même alors que tu es fauve, tu n'oublies pas la règle implicite de votre jeu, tu ne perds pas de vue la victoire que tu convoites. Celles qu'il te dit être prêt à briser en revanche, tu ne les connais pas. Tu surveilles son approche, le laisse venir taquiner tes pommettes, lui susurrant alors ta réponse rauque, sournoise et gourmande.

- Qui t'a dis que je voulais des règles ?

Tu n'en veux pas, jamais. La seule règle que tu t'es fixé est de refuser la défaite. Il n'y a que la victoire qui compte, et tu ne t'arrêtes pas tant que tu ne l'as pas obtenu. Ce que tu veux, tu l'obtiens, et tu es prêt à tout pour cela. Rien ne t'entrave, aucun remords, aucune conscience subsistante. Les lèvres d'Halvard se referment sur ta lèvre supérieur et tu retiens un grognement dans le fond de ta gorge. Ca n'est qu'un effleurement, qu'une touche de tentation, mais elle agit comme une goutte d'alcool lancée sur un brasier déjà brûlant. Ca n'est qu'une taquinerie, qu'un avant goût de ce que tu auras lorsque tu l'aura lui, mais il suffit à raviver la tempête dans ton regard qui n'est plus qu'obscurité. Tes lèvres frémissent d'excitation alors qu'il y glisse son pouce, et tu le fixes, tu le bouffes vif de tes yeux insatiables. Tes prunelles crient ces paroles qui ne passent pas la barrière de ta bouche. Ces susurrements, et plus, bien plus, que tu refoules dans le fond de ta gorge. Pas encore, l'heure n'est pas encore arrivée. Tu es sûr de pouvoir le faire succomber, gémissant, au désir qui le ronge, qui vous dévore de l'intérieur, mais tu n'en fais rien. Pourquoi se priver de votre jeu ? Pourquoi se priver de le traquer ? Tu veux sentir ce point de rupture en toi, ce moment où tu ne pourras plus rien pour résister. Cet instant où ta concupiscence te bouffera, t'incendiera, te consumera. Et plus encore, tu veux l'observer chez Halvard. Lire la cassure, la fracture dans son regard azur. Tu suis son rire du regard tandis qu'il s'éloigne déjà vers l'entrée du dédale dans lequel vous vous perdrez. Tu écoutes ses mots tinter à tes oreilles alors que tes lèvres retrouvent leur courbure familière et narquoise, prédatrices. Le fauve ronronne autant qu'il grogne, heureux qu'il ait accepté son jeu. Excité à cette même idée au point que son échine est parcourue par d'électriques frémissements d'anticipation.

- Assures-toi plutôt de fuir loin, дорогий. Et de surtout bien te cacher.

Tes paroles le défient de leur velours toujours rauque, le mettent en garde entre deux mots. Tu ne veux pas de la simplicité. Tu veux la chasse, la vraie. Tu veux l'excitation de la traque. Tu veux sa fièvre. Ton regard court le long de son dos, dégringole le long de sa chute de rein, réveillant le cruel brasier qui déguste tes entrailles. Tu grognes, il s'engouffre entre les hautes haies du labyrinthe. Un moment, tu restes là, debout, à fixer l'endroit où il vient de disparaître. Tu t'oublies un instant, bous à l'envie de te jeter à sa poursuite immédiatement. Mais tu te reprends, secoues la tête pour remettre tes idées en place. Et tu comptes. 300. 299. 298. Tu cales ton décompte sur les battements de ton coeur, ses pulsations régulières qui se calment lentement d'une course que tu ignorais avoir couru. Ses pulsations régulières que tu peux sentir parcourir ton sang, jusque dans le moindre de tes vaisseaux. Tu fermes les yeux. 250. Te concentres sur son flot sans cesser de compter. 245. Tout ton corps te semble pulser de concert, d'un rythme envoûtant, fascinant. Un sourire presque tendre et pourtant inquiétant courbe tes lèvres. 230. Maintenant que tu as conscience de chaque parcelle de ton être par le sang, tu penses comme tel, tu le deviens. Tu n'as plus qu'à te concentrer, mettre en application ce que tu as commencé à apprendre avant qu'Halvard n'arrive. Et maintenant que tu as une motivation supplémentaire, une motivation inébranlable... Tout te semble plus clair. 197. Tu étends ton don comme s'étend la nuit. Tu le concentres sur le labyrinthe, le fixes sur Harvard qui, quelque part dans le dédale obscur t'échappe. Ses doigts arachnéens dévorent les haies, fouillent les moindres recoins à la recherche de son sang. Combien de temps y passes-tu ? Tu crois perdre un moment le décompte des battements de ton palpitant. Est-ce 154, ou 126 ? En dépit de ta volonté, tu n'es pas encore familiarisé avec cet aspect de ton don. Tu sais juste que tu en es capable. Tu sais juste que tu y arriveras. Assurance implacable, indétrônable qui t'imprègne entier. Qui frôle l'arrogance mais parvient pourtant à s'ajouter à ton charme si particulier. 100. Là ? Ca n'est qu'un frémissement, qu'un balbutiement, mais tu es presque sûr d'avoir senti du sang. Tu fronces les sourcils dans ta concentration, tends un peu plus cette main invisible. Tu écartes les feuilles denses des haies pour tenter d'attraper à l'aveugle ce que tu as senti. Tu tâtonnes. Tu fouilles. Mais c'est sur du vide que se referment tes doigts. 61. Sans te laisser abattre, tu recommences. Tu étends à nouveau ton pouvoir, à l’affût du moindre battement, de la moindre pulsation. Et finalement, tu le sens. Le murmure, la rumeur du sang qui coule dans ses veines, luxueux, voluptueux. Le sourire prédateur, bestial, qui se dessine sur tes lèvres se fait presque violent. 19. Le fauve rugit. Ses pas nerveux arpentent le sol, font cliqueter ses griffes d'impatience, prêt à bondir. 5. Tu t'approches impatiemment de l'entrée du dédale, tout ton corps frémissant d'une excitation sauvage. Tu n'es plus que fièvre à l'idée de t'élancer, pourtant ta concentration reste d'acier. 3. Il. 2. Sera. 1. Tien.

0. Tu le tiens entre tes griffes.

Le nombre semble continuer à tourner, boucle inlassable, infinie qu'il est, tandis que tu t'élances furieusement dans le dédale fait d'ombres et de ténèbres.

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Halvard Stinson

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Tu t'accroches à la seule personne qui t'a filé le frisson éternel.
Métamorphose en serpent : Transformation en python royal. Persuasion par contact visuel : Hypnose permettant de donner un ordre à la cible.
Branleur, glandeur, élève perturbateur que tu es, détesté par les surveillants et la source de désespoir des enseignants.
11/03/2014
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MessageSujet: Re: Halvard & Blake ◊ Once you're mine, there's no going back…   Halvard & Blake ◊ Once you're mine, there's no going back… Icon_minitimeMer 25 Fév - 21:56


Halvard & Blake

It's in the palm of your hand now baby, it’s a yes or a no, no maybe, so just be sure before you give it up to me…

Tu t’es longtemps demandé ce qu’est le pouvoir de Blake. L’une de tes suppositions, c’est qu’il a cette faculté d’attirer tout le monde autour de lui, ce don de donner à tous ceux qui le regardent l’envie de lui arracher les vêtements et de lui faire sauvagement l’amour sur place. Une autre est qu’il réside dans son regard, dans ses yeux qui vous clouent sur place, qui fait parcourir de l’électricité statique sur tout votre corps, qui vous donne l’impression d’être un rebut, un déchet en comparaison avec lui. Puis tu as cru qu’il a le don de lire dans tes pensées, tellement parfois tu as l’impression qu’il est dans ta tête, par ses mots, par ses gestes, par ses sourires qui essaient de transmettre un message, qui veulent dire qu’il sait tout. C’est un être tellement fascinant, tellement compliqué, tu te sens irrévocablement entraîné en sa direction par une force que tu ne comprends pas du tout. Jusqu’il y a un moment, tu n’as eu aucune idée de ce que ça peut être, si c’est vraiment l’une de tes hypothèses ou si c’est complètement autre chose. En tous cas, s’il était doté de la télépathie, il aurait su que quand tu as coincé sa chair entre les tiennes, dans ton esprit, que ça hurlait au secours, que tu voulais juste qu’il te déshabille et qu’il te dégrade, que tu souhaitais que le jeu s’arrête tellement il te supplicie. Quelle honte tu as de l’avouer comme ça, que tous tes sens sont éveillés par sa simple présence, que tu n’es plus que luxure quand il est si proche… Pourquoi tu ne l’as pas vraiment embrassé ? Pourquoi as-tu besoin de prouver que tu es résistant alors que c’est faux ? Pourquoi cherches-tu à entretenir cette foutue irréalité alors que tu pourrais être en train de le dévorer en ce moment ? Tu es trop complexe, même pour toi. Ou alors, c’est exactement le contraire, tu es peut-être le cliché de l’imbécile qui cherche toujours à établir de fausses vérités à propos de lui, qui veut refléter une image de lui qui n’est pas vraiment ce qu’il est. Maintenant, en ce moment, tu as des doutes qui s’imposent à toi, notamment grâce à un mot qu’il a employé. Traquer. En tous cas, ce serait totalement ridicule qu’il y aille à l’aveuglette, non ? Tu le connais assez pour savoir qu’il est plus intelligent que ça, que s’il se risque à ce passe-temps, c’est parce qu’il sait déjà qu’il va vaincre, qu’il a un moyen de te retrouver facilement. En le côtoyant, il y a ce pressentiment omniprésent qu’une bête se cache dans les tréfonds de son âme. Peut-être qu’au final, c’est exactement le cas, que comme toi, il a un alter ego animal. En te mettant dans la tête de deviner lequel il serait, tu imagines un renard. Ou encore une chauve-souris. Un requin, et sa mutation serait adaptée à la terre ferme, également. Un serpent comme toi. Oui, un serpent, ce serait parfait.

Tu pares à toute éventualité. S’il croit que la partie sera facile pour lui, il se trompe du tout au tout. Jamais il n’obtiendra la victoire qu’il désire trop. Tu rendras ça trop difficile. Après, certes, tu peux te tromper mais ton instinct te dicte que non. Tu parcours le labyrinthe, tu t’en fous d’où tu vas, tu pourras en sortir si tu le veux, quand tu le veux. Après tout, tu n’es pas n’importe qui pour te laisser avoir par un lacis aussi pathétique. Toi aussi, mentalement, tu comptes. Tu en es à 150. La moitié. Tu n’as pas l’impression d’avoir tant avancé que ça. Peut-être parce que ça n’a aucune importance justement. Le but n’est pas de couvrir le maximum de mètres, non, il te suffit juste de trouver un endroit approprié où mettre en scène ce que tu veux qu’il voit, créer le décor que tu ressasses depuis toute à l’heure, quand tu t’es retrouvé à l’extérieur devant l’édifice. Tu es tellement prêt à jouer avec son esprit, à lui arracher la peur même si c’est un sentiment qui doit lui être inconnu. Tuas tellement hâte à découvrir que tu as raison, de découvrir ses talents exceptionnels qui font qu’il est à l’institut. Tu lui as déjà demandé parfois, mais il était resté muet. Pour qu’il te fasse confiance, tu devais faire de même, et en premier même. Sauf que personne n’a accès à cette part de toi, au secret de tes aptitudes spéciales. Tant pis alors. Tu as abandonné l’espoir qu’il te le révèle, et tu as juré de trouver le moyen de le dévoiler toi-même. Et c’est enfin l’occasion rêvée. Là. Parfait, c’est un bon endroit, dégagé. La lumière de la lune l’éclaire, ce cul-de-sac qui s’avère être le bon emplacement pour tes plans diaboliques, que tu comptes bien mettre à exécution. Tu frissonnes d’avance, puis tes mains se saisissent des pans de ton manteau, pour le faire tomber le long de tes bras, pour le jeter par terre. Il faut aller jusqu’au bout, Halvard. Ne te dégonfle pas, ne sois pas aussi faible. Oui, il fait froid, et alors ? Résiste. Tu souhaiterais parfois avoir les caractéristiques du python, être poïkilotherme au moins, mais ce n’est pas le cas. Alors, tant pis. Supporte. Tes doigts agiles déboutonnent doucement ta chemise. Mais vas y d’un coup, arrête d’y penser à deux fois, arrache-la comme quand on arrache un bandage. Rapidement et sans indécision. Les boutons tombent, le vêtement aussi. Tant pis s’ils se salissent, c’est à ça que la buanderie sert. Ton débardeur, ton pantalon, tes chaussures, tes chaussettes. Tous suivent le reste. Puis il ne reste plus que le dernier barrage qui te protège de la nudité. Bientôt, les tremblements de ton corps n’auront plus lieu d’être. Bientôt, tu n’auras plus à te soucier de la température ambiante. Un sourire vient étirer tes lèvres. Tu as failli oublier. Tu chopes ton couteau cuisse de la poche de ton jean. Une précaution de plus. Il y a des prédateurs qui suivent leurs proies au sang. Tu n’aimes pas te blesser, mais il va falloir te salir les mains. Littéralement.

La lame glisse sur ta membrane. Tu tiques un peu, avec le froid et la douleur, ce n’est pas un combo évident. Tu refermes tes articulations sur ta paume, puis de ton poing serré, le sang s’égoutte, atterrit sur l’herbe. Inspiré, tu te penches pour te saisir de ta chemise, tu tâches sa blancheur immaculée, tu la souilles avec le liquide vermeil. Est-ce suffisant ? Tu ne sais pas du tout, tu l’espères. Dois-tu en rajouter ? Tu ne sais pas trop où te couper du coup, alors tu te défais de l’idée. 300. Le décompte est terminé. Vite, tu n’as plus le temps. Tu te délestes de ton sous-vêtement, et dans ta sublime nudité, tu ricanes. Ta tête se rapetisse, ton corps maigrit et rapetisse un peu. Ta nouvelle queue fouette dans le vent. Des racontars d’autres personnes, apparemment, les mutations en rapport avec la transformation font mal. Toi, tu n’as jamais eu l’occasion d’expérimenter la douleur, même lors de ta première métamorphose. Tes os ne craquent pas, rien de tout ça. On dirait que tu deviens élastique durant le processus, et généralement, elle ne dure pas plus que quelques secondes. Voilà, tu es sous ta forme serpentine, et ton sang froid n’est plus affecté par les vents déchaînés. Dardant de ta langue, tu te faufiles dans le mur à ta droite, tu t’insinues dans les végétaux, tu te tortilles et ta vision nocturne s’active spontanément. Tes pupilles rondes guettent, attendent. Il n’est toujours pas là, et dans les bruits de la nuit, tu ne repères pas les siens, ça te désespère. Aurais-tu tort ? Non, tu es certain… Il doit être en possession d’un avantage pour te proposer quelque chose comme ça. Enfin, de toute façon, s’il est aussi bon chasseur qu’il le dit, il retrouvera tes vêtements, tu n’as qu’à patienter. Ce qui est ton fort, à proprement dit en fait. Tu pourras rester des heures, tapi dans l’ombre, à guetter le moindre bruissement. Ton seul regret est que tu ne seras pas en mesure, sous cette forme, de discerner ses traits, de déterminer sa réaction. Tant pis, tu auras tout le temps du monde après lui avoir foutu la peur de sa vie. Il t’inspire tellement de choses contradictoires. Il aura ta peau.
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Blake Whisper

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Tu persistes à te dire que ce n'est rien pourtant t'as cette putain de chaleur dans les entrailles à chaque fois que tu le vois. Foutue addiction.
Tu le sens pulser régulièrement, s'affoler parfois, trahir les émotions de son propriétaire au rythme de son myocarde. Le sang ne ment pas, le sang est le traître à même leur corps tandis qu'il répond à la moindre de tes volontés. Aucune prison de chaire ni de tissu veineux ne t'arrête et, si tu sais soigner les hémorragies, tu préfères le pouvoir cruel qu'il t'accorde. Tu peux le diriger où tu le souhaites, tu peux en modifier le cours, la pression et l'état. Le rendre aussi solide que du métal, le faire flotter si tu le souhaites, chauffer jusqu'à imploser si la fureur te dévore de ses crocs acérés. Capable d'agir au niveau moléculaire aussi bien que plus général, les possibilités et applications te semblent presque infinies et, acharné, tu n'as de cesse d'expérimenter de nouvelles choses. Hémokinésiste, ton don est aussi nécessaire à ta survie que le sang que tu sens couler dans la moindre de tes veines.
Entraîner ton don et continuer d'ouvrir les yeux des autres mutants quant au fait que les humains vous sont inférieurs. Et accessoirement assister aux cours. Tout pour essayer de ne pas trop penser au mec qui hante tes pensées et qui semble prendre un malin plaisir à l'éviter.
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MessageSujet: Re: Halvard & Blake ◊ Once you're mine, there's no going back…   Halvard & Blake ◊ Once you're mine, there's no going back… Icon_minitimeJeu 26 Fév - 19:40

Halvard & Blake
Once you're mine, there's no going back so let's play, let's play til the end of the night.


Zéro.

Le décompte s'écroule. L'attente s'achève, s'assassine. Le corps parcourut de tremblements d'excitation, le fauve rugit, le fauve bondit. Ton corps n'est plus que fièvre, ton sang ébullition, tandis que tu te jettes à sa poursuite. Tout en toi trahit le prédateur, dangereux, impétueux. Tu es en chasse, tu es en traque. Plus rien ne compte, plus rien n'importe hormis ta proie. Plus rien n'existe à part Halvard, à part toi. Tes jambes te portent d'elles-même vers l'avant, paradoxe de précipitation et de l'indolence assurée de l'arachné qui sait sa victime coincée, acculée dans la toile qu'elle a elle-même filé. Tu sais prendre le temps, instaurer une enivrante pression qui dévaste. Tu veux la faire monter en lui, le mettre à fleur de peau avant même que tu ne le tiennes entre tes griffes. Tu es certain de ta victoire, n'envisages ni l'échec ni la défaite. Ton don est ton avantage, l'expérience ta carte maîtresse. Aucune proie ne t'as encore échappée ; aux rares qui ont cru y parvenir, tu leur es retombé dessus avec une cruauté redoublée. Ton assurance cependant, n'est pas arrogance au point de se leurrer d'une simplicité illusoire. Tes cibles habituelles ne sont que souris, que fourmis avec lesquelles tu joues, indolent, jusqu'à te lasser. Elles ne sont que des sujets d'études, réservoirs de sang sur lesquels t'entraîner. Et s'ils te crèvent entre les doigts, sans remords, c'est la colère qui s'empare de ton corps. Tu n'as pas d'autres objectifs que d'assouvir tes cruelles pulsions, tes malsaines addictions.

Cette fois cependant, il en est tout autrement. Ta proie t'es similaire, habituel prédateur que tu te dois de supplanter. Il a réussi à éveiller en toi ce cruel brasier, te livres à un désir ardent auquel tu ne peux réchapper. Il menace ta propre emprise, te déstabilise, te déséquilibre. En un regard, il te pousses à devenir fauve, à venir te mêler aux ténèbres que tu diriges. Quelques mots, quelques touchers. C'est tout ce qui lui a fallut pour te pousser dans cette attirance magnétique, te plonger dans les impérieux flots qui vous emportent tous deux. As-tu seulement conscience qu'il t'hypnotises ? Douloureusement. Délicieusement, oui. Et ça te plait, t'excite plus encore. Enflamme brasier qui te dévore, te rend gourmand, insatiable. Tu veux le soumettre, le perdre dans tes ténèbres. Tu veux le voir s'y débattre, le voir tenter d'y résister, et puis sombrer. Et pour cela, tu te dois de l'attraper.

Un instant, tu crois sentir son sang se troubler, se muer. Impression étrange, inconnue. Elle t'intrigue un moment, mais tes pas ne ralentissent pas. Tu songeras plus tard à ce que cela peut signifier, il ne sert à rien de t'interroger maintenant. Et puis, tu le sens immobile ce qui t'intrigue. T'attend-il ? Cette hypothèse attise ta curiosité, ta gourmandise. Halvard n'est pas du genre à croire que tu ne le trouveras pas s'il reste blotti dans les ombres d'un cul de sac, la croisée de deux chemins. Il sait que tu n'auras de cesse de le chasser, de le traquer. A-t-il abdiqué, ou est-il si sûr d'avoir un moyen de t'échapper ? Même si la première proposition te plaît tu n'y crois pas, et elle n'est rien face à l'excitation que te procure la seconde. Tu veux te sentir haletant, pantelant, tu veux le voir agité par une respiration saccadée. Et quoi de mieux pour cela que la résistance d'une proie plus coriace que tu ne le pensais ? Tu as hâte de découvrir cette perspective qui s'ouvre sous tes sens, qui te promets une chose que tu attends depuis que tes yeux se sont posés sur lui. S'il t'attend, immobile... C'est qu'il a lui aussi un avantage. Et quel meilleur atout pour un mutant que son pouvoir ? Halvard te l'as toujours dissimulé et, impatient, tu n'as cessé de guetter des signes sans en trouver. Personne ne semble savoir le don caché dans son génome, et tu ne peux empêcher de nouveaux frissons d'excitation de te dégringoler l'échine, d'agiter ta peau. Les couloirs sombres entre les haies défilent, les culs de sacs, les passages. Tu lui offres ton entière concentration dans le plus grand des secrets. Tu as beau savoir où il se trouve, il te faut encore trouver le chemin pour parvenir à lui. Tes foulées s'accélèrent quand tu t'éloignes, se calment quand tu le sens plus proche à nouveau. Un moment, tu le sens tout près, tout proche et tes yeux brillent de leur orageux éclat de minuit. L'heure du crime a beau être passé, dépassée, elle se fait éternité éphémères pour vous. Elle vous surveille de l'indiscret regard de sa lune gibbeuse que vous n'avez de cesse de fuir dans des ténèbres qu'elle ne parvient à percer. Ces mêmes ténèbres où tu l'entraînes, toujours plus loin. Tes doigts diaphanes effleurent les feuilles drue de la haie qui te sépare encore avec sa sœur et un couloir de ta proie. Guette-t-il ton approche ? Le fauve ronronne, se tapis dans les ombres où il se déplace, où il encercle. Bientôt, bientôt, il sera à toi.

Finalement, le chemin final s'offre à toi, encore dissimulé derrière un dernier coude. Tu tressailles, crèves d'envie de précipiter le pas, de brusquer tes foulées. Pourtant tu t'arrêtes. Tu fermes les yeux, te délectes des frémissements qui parcourent ton propre sang. Tes doigts invisibles, imperceptibles se tendent, vienne effleurer le courant régulier qui coule dans ses veines. Tu as l'étrange envie de le faire frémir, lui aussi, de lui faire savoir ta présence d'une manière qu'il ne comprendra sans doute pas... Tu le fais. Doucement, tu fais balbutier son sang d'une manière qui sera imperceptible. Plus encore puisqu'il ne l'attend pas. Déjà, tu le relâches ton emprise, tout en le gardant lové au creux de ta paume. Ta proximité renforce ton contrôle, ta maîtrise. C'est avec précision que tu connais sa position. Tu te remets en marche. En dépit de l'impatience qui te calcine et t'électrise, tes pas sont lents, indolents. Tu sais la précipitation dangereuse. Elle force les erreurs, laisse ouvertes des brèches que l'on aurait aisément pu garder fermées en en prenant le temps. Tu sais qu'il ne pourra pas t'échapper indéfiniment de toute manière. Devant tes yeux où rugit la tumulte qui te consume s'offre ce dernier couloir, dévoré par l'obscurité. Tu le sondes, tu le scrutes. La masse sombre de vêtements abandonnés attire ton attention, le blanc de sa chemise entaché d'un vermeille immanquable pour toi. Tu arques un sourcil, ralenti une seconde tes pas alors que la curiosité te taquine. Du sang ? Est-ce qu'il aurait finalement apprit quel don tu lui cache ? Quel pouvoir tu t'amuses à lui dissimuler en attendant le sien ? La question te taraude un moment, tourne dans ton esprit avant que tu ne la rejettes comme un vulgaire insecte. D'autres mutants connaissent déjà la nature de tes pouvoirs, et tu ne la lui caches que pour le forcer à se dévoiler un peu plus sous tes yeux. Tes pas reprennent, tu te coules un peu plus profondément dans les ténèbres du monde où tu l'as suivit. Prudent, mais toujours impatient. Tes lèvres s'ourlent presque délicatement de ce sourire de prédateur, de cette courbure obscure. Ta voix te précède, velours plus rauque encore qu'à l'ordinaire. Il se teinte du brasier sauvage qui te bouffe entier, se nuance de la dangerosité que tu renvoie, vient faire rêver tant que cauchemarder.

- Halvard... Je sais où tu te caches.

Tu ne fais rien pour l'attraper, rien pour le coincer pour le moment cependant. Indolent, tu te contente de t'approcher encore de l'amas de tissu. Le fauve n'est plus ; le fauve c'est toi. Assuré de ta victoire, tu ne fait que jouer, que prolonger l'attente de ta proie. Ta main vient en effleurer l'étoffe, caresser le liquide précieux qu'il t'y a abandonné. Tu surprends tes doigts à frémir, à trembler d'une manière imperceptible, et ton sourire se fait ironique un instant alors que tu te rends compte de l'emprise inconsciente qu'il a aussi sur toi. Tu bous d'une impatience dévorante, tu crames de fièvre du désir qui te menace. Putain. Tu meurs d'une envie irraisonnée de lui sauter dessus, de te le faire à même le sol. De le souiller, le dévorer, de le bouffer. Tu veux le dominer, le torturer jusqu'à l'en faire crier. Sauvage, ton sourire se fait d'une concupiscence cruelle, s'invente déchéance. Tes doigts se referment sur l'étoffe de sa chemise, s'enfonce dans tes paumes à son travers, et tu dois te forcer à te calmer, à ne pas l'imaginer, complètement dénudé en train de se cacher. Tu es si agité, enflammé, que le sang perdu sur le tissu se met de lui-même à danser, à s'éveiller. Sans le quitter, il s'élève, se dessine en flammes liquides qui viennent caresser ta peau sans jamais l'entacher. Te forçant à une impassibilité que tu ne parviens même pas vraiment à afficher, qui se fend et se craquelle, tu te tournes lentement, vers la haie où tu le sens. Et ta voix n'est plus que grognement lorsque tu susurres :

- Je sais que tu es là.

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Halvard Stinson

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MessageSujet: Re: Halvard & Blake ◊ Once you're mine, there's no going back…   Halvard & Blake ◊ Once you're mine, there's no going back… Icon_minitimeSam 28 Fév - 2:46


Halvard & Blake

It's in the palm of your hand now baby, it’s a yes or a no, no maybe, so just be sure before you give it up to me…

Le silence. Tous tes sens sont à leur paroxysme, n’en pouvant plus de demeurer inutiles, avides de te servir, d’être fonctionnels, d’action tout simplement. Ton esprit néanmoins les soumet, infiniment plus puissant, et fait preuve de patience exemplaire. Tu ne nieras pas cette pulsion dans tes veines, résultante de ton anticipation quant à ce qui vous attend. Quand seras-tu le plus déçu ? Dans quelle situation exactement ? S’il te trouve tout court ? S’il te trouve trop tôt ? Ou s’il ne te trouve pas du tout ? Un sourire te parcourt, ne pouvant pas venir orner ta physionomie du python. Dans tous les cas, tu seras content. Que ce soit par la satisfaction de ta curiosité, grâce à la découverte de son secret, ou que ce soit la victoire dans ce jeu qu’il a lui-même proposé. Tout te convient. Tu as considéré le cas de figure selon lequel il ne sera pas à même de te retrouver, car ton odeur aura disparu avec ton changement de forme. Et ça te triture un peu, même s’il reste tes vêtements qui la gardent précieusement. Non, tu ne devrais pas t’inquiéter, c’est un traqueur. Alors, tu ne te mens pas sur son succès, tu ne l’insultes pas en l’associant à l’échec. Oh, l’univers que tu pourrais bâtir à ses côtés… Il est celui dont tu te rapproches le plus, celui avec qui les similarités détonnent, celui qui te comprendra envers et contre tout. Même Marlon ne saurait le faire comme Blake le fait, il faut posséder une certaine omniscience uniquement acquise si l’on a un point de vue intérieur ou si l’on partage la même entité qui sillonne dans vos entrailles, qui habite vos âmes déchaînées. Blessés, torturés, vous léchez les cicatrices de l’autre par une proximité qui les rouvre brutalement et impitoyablement, qui engendre de nouvelles lésions. Fracturés, endommagés, vous vous réunissez, comblant les interstices de l’autre. Tu te trouves dans le calme, dans son absence qui fait former un vide au niveau de ton cœur, y creusant de plus en plus à l’intérieur, cherchant un chemin vers ta fin. Un simple bruissement de feuille lointain te suffirait, enfin non, qu’est ce que tu racontes ? Parfois, tu oublies comment tes sens changent du tout au tout à cause de ta métamorphose. Dénué d’ouïe, c’est ton mandibule qui capte les vibrations, avachi sur le sol. Et pour l’instant, aucune en ta direction, aussi concentré, sois-tu. Rien de rien. Et l’impression de surdité qui te revient en pleine figure et qui te trouble un peu. Déjà que ta vue s’en trouve troublée… Combien de temps s’est-il écoulé ? Cinq minutes ? Même avec un odorat surhumain, on ne peut pas s’en sortir sans une connaissance de la multitude de couloirs qui s’élèvent, dont certains finissent forcément sur une impasse. Si toi tu as avancé à l’aveuglette, peu préoccupé par où tu dois atterrir, lui a un objectif précis et peut se rapprocher au maximum et être entravé au dernier moment par une haie. Un rempart qui excite sa rage et qui empêche toute progression plus poussée.

Il est enfin là. Ses pas sur le sol laissent une empreinte sonore, qui vient jusqu’à toi. Une onde qui de son foyer parcourt de longs mètres avant de venir s’écraser sur ton oreille interne. Il approche, il n’est plus très loin à présent. Et toi tu es prêt. Ta vision est floutée, pourtant tu pourras peut-être observer sa réaction, à défaut de pouvoir l’entendre parler. Même quand la température ne t’affecte pas, il y a un frisson qui court le long de ton dos. Tu résistes comme tu peux à cette envie de sortir de ta cachette et de lui foncer dessus. Tu attendras. Tu n’arrives pas à l’entendre. Tu vois ses lèvres bouger, ses iris rivés sur ta position. Il sait. Et ça te frustre, ça te refoule aussi. Dommage que les pythons ne soient pas dotés d’audition, tu aimerais connaître le sens de ses paroles. Son odeur vient combler tes narines, et toute la chaleur qui se dégage de lui t’aveugle. Tu pourrais t’enfuir, lui mener la vie dure, le forcer à te chercher éternellement. Dans ce labyrinthe, alors que toi tu peux traverser la végétation, tu as nettement l’avantage, et il ne pourra rien faire contre ça. Tu n’as toujours pas deviné son pouvoir, et ça t’agace. Avec cette fuite que tu prendrais, peut-être que ça te permettrait d’avoir plus d’informations aptes à t’aider. Mais non, tu es impatient. Pour une fois dans ta vie, tu veux quelque chose et tu ne veux pas attendre pour l’obtenir. Alors tu fonds vers lui, tu confrontes le danger. Ta tête trapue quitte la cachette en premier, ta langue bifide s’insinue hors de ta gueule, sifflante. Et la danse commence. Rapidement, sans crier gare, tu atteins ses pieds, tu escalades ses jambes, tu t’enroules autour de sa taille, tes anneaux serrent juste comme il faut pour ne pas l’asphyxier. Puis tu reprends ton apparence humaine, la plante de tes pieds atterrit légèrement sur le sol, tes bras s’enroulent autour de son cou et l’intensité de ton regard l’oblige à ne pas regarder ailleurs. Il est foutu, il est à ta merci, sous ton emprise. Il ne peut plus quitter tes deux billes envoûtantes, il ne peut plus s’en esquiver. Il va détester ça, tu le sais déjà, pourtant, tu prends le risque. Personne n’aime être sous le joug de quelqu’un d’autre, toi le premier. L’asservissement est vil, l’une des pires choses qui puissent arriver à quelqu’un. Pour quelques minutes, il sera tien, il obéira à ta voix qui coule doucement comme une rivière, mais dont le courant est assez violent pour l’entraîner. "Tu es un vilain garcon, Blake. Non, vraiment." Tes yeux ne peuvent pas quitter les siens, sinon il serait passible de les baisser, de te voir dans ta nudité. Et ce n’est pas de la pudicité qui te dissuade de le laisser, loin de là, c’est cette envie de garder le suspense. Non pas que tu veuilles te dérober de ces mirettes dévastatrices de toute façon…

Tes doigts s’évadent sur sa nuque, sournois. Ils descendent sur ses épaules, ouvrent le premier bouton, explorent sous le tissu pour toucher ses épaules. Non, Halvard, pas encore…  "Ne m’approche pas et ne regarde pas au-delà de mon ventre pendant les trois prochaines minutes." Ordre cruel résonne d’entre tes lèvres, auquel il ne pourra pas se soustraire, bien que tous ses instincts lui dictent le contraire. Pauvre Blake. Il est tombé dans tes filets, il ne saura pas s’en sortir avant un moment. Tu instaures une certaine distance, tu vérifies si la directive est bien passée au cas où il serait immunisé. C’est parfait. Il peut contempler ton thorax, ton abdomen, mais pas plus bas. Il doit sûrement être estomaqué même si ses traits ne trahissent pas sa surprise. Tu lui offres le spectacle de  ton dos, sachant pertinemment qu’il ne sera pas en mesure d’aller sous ta chute de reins, et qu’il essaiera aussi. Il se sentira trahi par sa vue, par tout son corps en fait puisqu’il ne pourra même pas faire un seul pas en ta direction. Tout ce qu’il peut faire, c’est parler. Tu te saisis de ton boxer, que tu remontes doucement le long de tes cuisses, cachant ton état primitif. Un petit rire sardonique ravit l’atmosphère, et avec amusement, tu le toises de haut en bas. "Ne m’en veux pas… Ce n’est juste pas le bon moment pour t’abasourdir, pour tout te faire oublier avec mon corps sublime." Ce n’est pas comme si tu mentais. Tu es bien foutu, et t’en cacher derrière de la fausse modestie serait aberrant. Ou du moins pas avec lui. Pas avec Blake. Il est l’un des rares privilégiés à voir derrière le masque, à comprendre ce qui gît en dessous. Et désormais, il est le seul à connaître tes capacités, à l’institut, sauf ta maternelle. "Dis-moi… C’est quoi le tien, Blake? Je veux savoir." Ton pantalon suit le même chemin que ton sous-vêtement, ta braguette cache, ton bouton serre. Tu as froid. Terriblement froid, là tout de suite. Pourtant, tu veux le voir troublé par ce qu’il peut contempler, tu veux voir l’intérêt dans ses pupilles. Mais il ne te fera pas ce cadeau n’est-ce pas ? Il ne laissera rien transparaître. Dommage. Alors, tu continues de t’habiller, et quand tu as terminé, tu ne sais pas si le temps imparti pour ton injonction est terminé ou pas. En tous cas, il est là, inébranlable, immobile. Tu t’inquiètes. En as-tu trop fait ? As-tu trop triché ? "Je ne t’ai pas demandé d’oublier ton humour entretemps, tu sais... Ta réaction est assez décevante sur les bords." Tu vas le perdre, peut-être son intérêt s’est-il envolé comme une feuille durant la bise. Tu devras te faire pardonner, peut-être… Tant pis, tu assumes. Tu as cet étrange étranglement au niveau du cœur, mais tu assumes. S’il n’arrive pas à apprécier, tant pis pour lui.
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Blake Whisper

Feuille de personnage
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- Blake Whisper -
duco corporis

Tu persistes à te dire que ce n'est rien pourtant t'as cette putain de chaleur dans les entrailles à chaque fois que tu le vois. Foutue addiction.
Tu le sens pulser régulièrement, s'affoler parfois, trahir les émotions de son propriétaire au rythme de son myocarde. Le sang ne ment pas, le sang est le traître à même leur corps tandis qu'il répond à la moindre de tes volontés. Aucune prison de chaire ni de tissu veineux ne t'arrête et, si tu sais soigner les hémorragies, tu préfères le pouvoir cruel qu'il t'accorde. Tu peux le diriger où tu le souhaites, tu peux en modifier le cours, la pression et l'état. Le rendre aussi solide que du métal, le faire flotter si tu le souhaites, chauffer jusqu'à imploser si la fureur te dévore de ses crocs acérés. Capable d'agir au niveau moléculaire aussi bien que plus général, les possibilités et applications te semblent presque infinies et, acharné, tu n'as de cesse d'expérimenter de nouvelles choses. Hémokinésiste, ton don est aussi nécessaire à ta survie que le sang que tu sens couler dans la moindre de tes veines.
Entraîner ton don et continuer d'ouvrir les yeux des autres mutants quant au fait que les humains vous sont inférieurs. Et accessoirement assister aux cours. Tout pour essayer de ne pas trop penser au mec qui hante tes pensées et qui semble prendre un malin plaisir à l'éviter.
09/07/2014
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MessageSujet: Re: Halvard & Blake ◊ Once you're mine, there's no going back…   Halvard & Blake ◊ Once you're mine, there's no going back… Icon_minitimeDim 1 Mar - 0:50

Halvard & Blake
Once you're mine, there's no going back so let's play, let's play til the end of the night.

L'excitation et l'impatience t'habitent, alors que lentement, tu te tournes vers l'endroit où tu sens Halvard. Tes yeux agités par le brasier qui te dévore, fixent l'endroit où tu le sens tandis que le masque d'impassibilité que tu tâches de porter s'évertue à se craqueler, à glisser de tes traits pour montrer ce que tu cherches à dissimuler. Pour montrer ce qui devient trop intense, trop violent pour être camouflé. Un soupçon d'étonnement se mêle un instant à l'orage de tes prunelles cependant, alors que tu te rends compte qu'il n'y a aucune ouverture, aucun endroit où Halvard aurait pu se cacher. Alors, tu te rappelles l'étrange sensation que tu avais cru sentir dans son sang lorsque tu étais entré dans le dédale obscure du labyrinthe. Il est trop tard pour réfléchir, trop tard pour réagir, maintenant. Un frisson d'excitation remonte le long de ton échine, parcourt ta nuque jusqu'à la racine de tes cheveux : même si ça n'était pas le cas, tu ne te trouverais à un autre endroit pour rien au monde. Parce que tu sais, tu sais que cette nuit, tu vas découvrir son pouvoir. Et la curiosité te ronge, presque cruelle, frénétique, depuis l'instant où tu as découvert que personne ici ne sait le don qu'il te cache.

Tu n'as pas le temps de plus t'adonner à tes pensées. Tu perçois le bruissement des feuilles juste sous tes yeux. Tu entends leur murmure qui t'alerte du danger qui te guette, tu vois le frémissement qui les agite. Puis, c'est sa tête trapue, écailleuse, qui surgit, immédiatement suivit de son long corps qui ondoie, presque invisible dans nuit. La surprise déferle en toi brusquement, tente de te noyer sous ses vagues presque fracassantes, mais tu la repousses rapidement. Pas assez cependant pour l'éviter. En un éclair, il avait déjà atteint tes pieds immobiles, et il escalade à présent tes jambes, t'arrachant frissons et frémissements violents. La surprise est peut-être passée, mais tout va trop vite pour que tu puisses réagir, trop vite pour que tu puisse former une pensée cohérente autre que : C'est un serpent. Oui, Blake. Halvard est un putain de serpent. Si tu en avais le temps, tu te dirais sûrement que ça n'est pas si étonnant. Il est chasseur et prédateur, danger meurtrier. Il a la ruse, sait parfaitement manipuler. Même si tu sembles pour l'instant parvenir à t'en réchapper, tu es sans doute le mieux placé pour le voir et le comprendre. Tu sais ce qu'il cache sous son masque, autant qu'il sait ce que tu cache sous le tien. Vous êtes semblables et similaires. Presque symétriques. Pourtant, tu t'associes plus au fauve qu'au serpent qu'il est. Ca lui va bien. Tu ne peux t'empêcher de te le dire, de remarquer comme sa transformation lui correspond tandis que ses anneaux s'enroulent autour de toi.

Il serre et t'enserre sans pourtant chercher à t'étouffer. Cette étreinte dont tu ne peux te soustraire te tire presque brusquement de tes pensées. Il t'entrave, et tu détestes être entravé. Ton regard fusille sa forme déjà changeante, observe sa forme serpentine se muer pour redevenir humaine. Déjà, il se retrouve plongé dans le sien et vos yeux se défient de leur intensité. Tu t'y retrouves capté, absorbé, presque envoûté avant même que tu ne t'en aperçoive. Tu serais incapable de détourner le regard si tu le voulais, même sans cette proximité délicieusement brûlante, même sans ses bras enroulés autour de ton cou. Tu ne le veux pas de toute manière. Jamais tu ne baisses le regard si ce n'est un masque. Tes yeux le braquent, tes yeux s'embrasent. Pourtant, c'est un combat que tu ne peux gagner cette fois. Malgré ce que certains semblent parfois penser, ils n'ont aucun pouvoir particulier ; ton don ne les concerne pas. Contrairement aux siens. Tu l'ignores encore, mais ses prunelles fascinantes recèlent d'un pouvoir qu'il s'apprête tout juste à te faire subir. La douceur de sa voix vient caresser ton ouïe, intensifie ton attention à ses accents envoûtants. A ses mots, tu arques un sourcil indolent, insolent. Un vilain garçon ? C'est seulement maintenant qu'il s'en rend compte ? Le choix de mots ajoute un peu à ta suspicion, toujours ballottée par le désir acharné qui continue à te dévorer les entrailles. Même sans baisser les yeux vers son anatomie, même sans quitter ses yeux ne serait-ce qu'une seconde, sans l'avoir vérifié non plus, tu le sais nu contre toi. Et son contact, son toucher, t'embrase plus encore à cause de ça. Tu crèves d'envie de le toucher, de glisser tes mains contre sa peau, de découvrir de tes doigts arachnéens le moindre creux de son corps, la moindre de ses parcelles, de le sentir frémir sous le bout de leurs terminaisons... Tu te retiens de justesse. Ce serait te précipiter vers la défaite de votre jeu cruel.

Et comme s'il avait su les envies qui te torturent délicatement, les doigts d'Halvard viennent découvrir ta nuque qui, sensible à ses attentions frémit et désire plus encore. Ils descendent à tes épaules, ouvre le premier bouton de ta chemise pour venir se glisser sournoisement en dessous, redécouvrir tes épaules peau contre peau. Tu manques de te laisser enflammer, retiens un grognement alors que tu fantasmes un instant sur ses mains qui exploreraient ton torse. Et puis, il t'ordonne. Tes yeux-orages le regardent, sceptiques, surpris. Croit-il vraiment que tu vas l'écouter ? Tu ne suis pas les ordres, jamais, tu fais toujours ce que bon te semble, ce que tu désires. Il s'éloigne. Tu tentes un pas en avant, et fronces. Ton corps refuse de t'obéir, refuse d'avancer vers lui comme il te l'a imposé. Tu refuses encore cette idée, pourtant la colère naît déjà en toi, se mêle au désir qui continue toujours de te bouffer. Halvard s'éloigne encore, s'exhibe sous tes yeux. Et tu rages. Tu rages parce que tu ne peux pas faire un pas dans sa direction. Tu rages parce que, comme il te l'a exigé, tes yeux refusent de descendre plus bas que son ventre. Frustration ; mais c'est bien le fait que ton corps ne t'obéisse plus entièrement, c'est le fait d'être soumis à ses ordres, qui te mettent en furie. Tu tentes encore de forcer sur tes yeux alors qu'il te tourne le dos, que tu bouffes sa chute de reins des yeux sans pouvoir aller plus loin. C'est comme s'il y avait un mur. Il se baisse vers la pile de vêtements, et tu le devine enfiler son boxer. Non. C'est comme si tes propres yeux te trahissaient pour écouter le moindre désir que les siens leur auront dicté. Oui, tu as bien comprit que c'était ses yeux qui t'avaient envoûté, sa voix qui t'avait bercé. Tu t'étais fait avoir, comme un bleu, comme un imbécile. Et tu détestes être prit pour un imbécile. Tu détestes être soumis de force. Un instant, tu crois que tu le hais lui, et ta fureur rugit. Mais non. Ca n'est pas lui. Ses pouvoirs te fascinent. Et même si tu avais su de quoi il était capable avant cet instant, tu ne crois pas que tu aurais changé quoi que ce soit pour autant. Ta fierté est trop forte pour qu'il en soit autrement. Ta curiosité à l'égard de ses pouvoirs, l'addiction à votre jeu, ta fascination pour lui, aussi.

Ta colère cependant, est tout aussi vive. Tes dents grincent alors que tu carres ta mâchoire, tes yeux le foudroient et le frappent, le poignardent. Tu ne cherches même plus à observer son corps, te contentes de le fixer dans les yeux sans jamais ciller, sans jamais l'en lâcher. Qu'il tente de t'hypnotiser encore si ça lui chante. Ta fureur n'en sera que plus violente, ta revanche, plus sauvage. Il rit, te toise de haut en bas, bouillant dans ta rage, te nargue. Tes lèvres s'ourlent, dévoilent la blancheur de tes dents alors que tu grognes. Fauve en cage. Tu te mets en mouvement, arpente le couloir du dédale sur sa largeur, restant toujours au plus près de la distance qu'il t'a imposé. Tu la testes, cherche toujours à la repousser. Tes yeux ne sont plus que noirceur, plus que ténèbres agitées par les flammes impérieuses de ta colère. Oh, tu te vengeras. Tu le lui promets sans le dire, et tu souris, cruel. La question qu'il te pose ne fait que renforcer ton expression, une seconde. Un éclair passe dans tes yeux, brusque, violent, puis c'est le calme. Tu t'arrêtes à nouveau, immobile. Ton expression se fait presque impénétrable si ce n'est pour la tempête qui menace toujours dans tes yeux, tes lèvres se pressent, forme une ligne mince sur ton visage.

Tu attends.

Trois minutes, a-t-il dit. Une petite éternité, un infini éphémère. Bientôt, l'ordre sera rompu. Tu attends, impatient, tes doigts se glissant dans la fourrure de ton fauve, l'enserrant entre tes doigts agités de ton ire violente. Combien de temps reste-t-il ? Une minute ? Deux ? Moins ? Peut-être seulement quelques secondes ? Plongé dans ta colère, tu as complètement perdu le fil du temps, mais tu sais, tu sais que le moment arrive vite, arrive bientôt. Ton impatience se fait nerveuse, intenable. Ta furie berce tes sens, te brûle délicieusement de son emprise. Te susurre de lâcher prise. Tu frémis intérieurement, mais tu continue dans ton attente. Bientôt, bientôt, tu ne cesses de te répéter. Tu le fixes, silencieux et immobile. Il finit de se vêtir, t'adresse à nouveau la parole. Ton humour ? Ta réaction, décevante ? Mais à quoi s'attendait-il, à part à ta colère ? Sa remarque aurait presque pu te faire éclater d'un rire sardonique, ironique. Un de ces rires sans joie, plus cruels que réels. Mais la rage brûle toujours tes entrailles.

Et puis finalement, tu le sens. Tu sens ce moment où le contrôle te ton corps te revient. Ce moment où tes yeux accepte enfin de glisser plus bas que son ventre, où ton champ de vision semble s'agrandir de lui-même, comme s'il avait été bloqué vers le bas. Que tu voyais, mais que ton esprit effaçait de lui-même ces images alors interdites. Putain. Tu détestes les interdits, tu ne les connais pas. Personne ne t'en impose. En le sentant se briser, voler en éclat, tu retiens un brusque sourire d'une euphorie sadique. Tu ne montres rien de plus, ne bouges toujours pas. Tu laisses passer encore quelques secondes, rassemble doucement ton pouvoir. Le sang est sous ton entier contrôle, attends impatient que tu lui ordonnes à ton tour. Et puis, tu bondit. Tu es brusque, rapide, violent. Tu entres avec son corps de tout ton poids, de toute ta vitesse. Tu le fais basculer au sol sans lui laisser le temps de réagir. Un instant, tu n'étais plus que le fauve, prédateur, qui attend tapis dans l'ombre, le moment opportun pour sauter à la gorge de ta proie. La chute marque un court silence, point de suspension avant que vous n'atteignez le sol. L'impact est violent, brutal, et tu ne lui laisses pas le temps de s'en remettre. Déjà, tes genoux enserrent ses hanches, tes jambes bloquent ses cuisses tandis que tes doigts se referment avec force sur ses poignets que tu forces au dessus de sa tête. Il est à ta merci. Ton sourire, mauvais, se fait sauvage, reflétant toute la rage qui t'habite. Une rage bien plus ancienne, bien plus violente que celle qu'il a instauré en toi. Tu vibres à son rythme, tu vis à ses battements. Les gens se doutent-ils de cette furie qui t'habites, que cette colère que tu es ? Certainement pas. Tes yeux s'emplissent d'une nouvelle intensité alors que tu le fixes, très près de son visage. Tes articulations sont fauve et ténèbres, sifflante d'un venin envoûtant :

- Impressionnants pouvoirs, Halvard. J'avouerai que tu m'as prit par surprise. Mais maintenant, c'est à moi de te montrer les miens, puisque tu le demandes.

Nuance cruelle. Pourtant à lui, tu ne lui feras pas de mal. Là où tu aurais torturé sans pitié quelqu'un d'autre, tu l'estimes trop pour cela. Il te plait et t'es trop semblable. Tu attends autre chose de lui pour ne pas le tuer cette nuit comme tu l'aurais peut-être fait avec d'autre. Ca ne t'empêche pas, cependant que tu prononces cette dernière phrase pleine d'intonations dangereuses, cependant que tes yeux braquent les siens, de t'amuser à faire frémir son sang. Et cette fois, tu veux qu'il le sente. Et tu le sens te répondre dans son corps que tu domines. Ton contrôle appelle le sang sur sa chemise qui s'en détache s'élève pour venir flotter dans l'air autour de toi, en même temps que tu liquéfie l'un des bracelets de sang solidifié, lissé comme du métal, dissimulé tout contre ton avant-bras sous ta chemise. Puis, tu t'en prends à l'entaille qui marque sa paume. Doucement, tu appelles le sang qui s'en échappe et vient se glisser de lui-même autour de son poignet. Tout le sang que tu as récupéré, tu le ramène au niveau de ses deux poignets. Tu le fait s'y couler, imbiber la terre même en dessous. Tes doigts enserrent un peu plus ses avant-bras... Puis le sang se solidifie brusquement. Tu le menotte à même le sol, de ces prisons sanglantes qui s'enfoncent naturellement dans la terre juste en dessous. Et tu t'assures de les rendre particulièrement solides, incassable. Ton sourire retrouve sa cruauté mauvaise, alors que tu rapproches ton visage du sien. Très près du sien, au point que vos souffles se mêlent lorsque tu siffles :

- Mon pouvoir, vois-tu Halvard, c'est le sang.

Une de tes mains relâche l'un de ses poignet, et tu viens attraper sa mâchoire entre tes doigts. Tu serres. Pas assez pour lui faire mal, juste pour lui faire sentir, lui faire comprendre que c'est toi qui domine.

- Ne crois pas pouvoir échapper de ce qui coule à même tes veines. Ne crois pas pouvoir m'échapper. -tu te rapproche encore un peu plus sans cesser de le fixer droit dans les yeux.- Je t'ai eu. Tu es à moi.

Et, sans plus lui laisser le temps de réagir ni même de te répondre, tes lèvres viennent heurter les siennes pour l'entraîner dans un baiser que tu rends avide, acharné. Tu le dévores, enfin, t'assurant de ne pas te laisser happer toi aussi tandis que tu t'atèles à lui couper le souffle. Puis, tu quittes ses lèvres presque aussi brusquement que tu les lui as prises, et tu te relèves. Debout au-dessus de lui, tu le surplombes. Un sourire narquois et satisfait, mais toujours entaché d'une teinte de colère cruelle, vient orner tes lèvres. Et tu continues à le toiser de l'orage qui tempête dans tes yeux.

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Halvard Stinson

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- Halvard Stinson -
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Tu t'accroches à la seule personne qui t'a filé le frisson éternel.
Métamorphose en serpent : Transformation en python royal. Persuasion par contact visuel : Hypnose permettant de donner un ordre à la cible.
Branleur, glandeur, élève perturbateur que tu es, détesté par les surveillants et la source de désespoir des enseignants.
11/03/2014
Tom Felton
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MessageSujet: Re: Halvard & Blake ◊ Once you're mine, there's no going back…   Halvard & Blake ◊ Once you're mine, there's no going back… Icon_minitimeDim 1 Mar - 22:33


Halvard & Blake

It's in the palm of your hand now baby, it’s a yes or a no, no maybe, so just be sure before you give it up to me…

Tu as tout prévu. Ou presque. La vitesse avec laquelle il t’a retrouvé t’a abasourdi, et t’a fait lever les sourcils. Façon de parler, pas sous cette forme. Il y a anguille sous roche, quelque chose qui t’échappe. Tu ne sais pas quels sont ses talents, ces capacités qui lui confèrent cette omniscience troublante. Peu importe. Tu ne voulais pas rester tapi dans ton obscurité, tu voulais partager sa lumière de toute façon, vos ombres se découpant sous la lumière de l’astre de la nuit. Vos authenticités révélées au grand jour. Vos façades absentes. Plus rien de dissimulé, plus d’hypocrisie, tout est clair, net, précis. Les échos de vos âmes en peine déchirant le silence glacial de cette nuit hivernale de février. L’heure du crime a été dépassée, et il est temps d’en payer les frais. Tu l’aimes, ce contact même quand tu revêts cet aspect, même quand tu n’es plus que ce reptile constricteur qui peut l’asphyxier quand il le veut, sans y penser à deux fois. Tu l’aurais fait s’il était n’importe qui d’autre, tu aurais vu l’affolement gagner les prunelles de ta victime, tu te serais délecté de son impuissance. Tu ne l’aurais pas tuée, mais tu aurais pris un plaisir malsain à lui faire croire que si. Mais non, c’est lui. Il ne t’offrirait jamais ce luxe. Il sourirait tout le long, ou t’adresserait ce regard placide que tu ne supportes pas et qu’il est en train d’afficher en ce moment-même. Tes doigts qui s’égarent voudraient voguer plus loin, voudraient parcourir encore plus cet organisme brigué. Le bout de tes prolongations titille la peau, la marquent d’un premier toucher tant exigé par tout ton être. Il ne te rend pas la politesse, et ça révèle tes dents. Tu en as soudainement ta claque de votre jeu, tu veux continuer à déboutonner sa chemise, tu veux que ta bouche se dépose sur chaque parcelle de son épiderme. Agacé,  tu te résignes à ne pas tout gâcher tout de suite. Tu as le temps.
Le commandement emplit ses oreilles, et tout est fini. Un mur se dresse, qu’il ne peut pas escalader. Glissant, répulsif, il essaie pourtant. Il croit que ce n’est qu’un caprice auquel il doit se conformer. Pauvre fou. Il ne sait pas ce que tu es, ce dont tu es capable, il t’a sous-estimé conjecturant que vous jouez dans différentes cours. A présent, il sait que non. Vous êtes des égaux, vos épaules sont au même niveau et il n’aura dorénavant plus le droit de te regarder de haut. Tu observes la rancœur déformer ses traits, l’inimitié remplacer sa fougue. Dévastatrice, elle prend une ampleur prodigieuse, elle le croque à pleines dents pendant qu’elle te déboussole. Tu n’aimes pas ça. Tu n’aimes pas ça du tout. Le provoquer, oui. Inspirer une fureur qui se déchaîne et qui chambarde tout sur son passage, non. Peut-être devrais-tu lui faire oublier cette soirée, cela serait plus sage et t’éviterait les ennuis qui s’abattront sur toi une fois que le temps convenu se soit écoulé. Mais tu n’es pas lâche. Tout en toi est royal, jusqu’à la race de l’animal que tu incarnes. Python royal. Non pas le plus impressionnant, mais il a un côté mystique qui ravit, qui stupéfie. Et sa puissance qui se terre sous son apparence fragile est la même que la tienne. Tu détestes ces ophidiens. C’est ironique parce qu’ils représentent ton évolution, parce que ton gêne X a décidé de te doter de cette apparence. Le psychologue de l’école dirait sûrement que ça abrite ta haine pour ta propre personne. N’importe quoi. S’il y a bien une personne narcissique dans les alentours, c’est toi. Et lui aussi. Cet homme à la gueule d’ange, au corps fin mais bien tracé, aux cheveux rebelles et à la vision de givre. Tu fais tes adieux temporaires à votre proximité, puis pendant que tu t’habilles, tu le vois dégoûté par les limites, par le dôme que tu as édifié par le biais de ta consigne.  Comme un carnassier retenu par sa prison, il essaie de franchir les barrières mentales mais n’y arrive pas. Il se débat inutilement, alors que toi tu profites du spectacle qui s’offre à toi tant que tu le peux encore. Tu ne te leurres pas, tu sais très bien que le plaisir ne sera que de courte durée, que dès que les maigres minutes que tu as fixées se seront égrenées, tu recevras ta punition, le tourbillon de sa colère t’emportera et te broiera comme un vulgaire rat. Mais tu es prêt, tu garderas ta dignité pendant le châtiment qu’il te réserve et s’il perd tout contrôle, si ta vie s’en trouve menacée, tu sauras te défendre. Une minuscule part de toi espère qu’il ne cherchera pas les noises, qu’il ne gâchera pas tout par un courroux aveugle qui démantèlerait l’essence de votre relation…

3 minutes. 180 secondes. 180 000 millisecondes. Irrécupérables, perdues. Tout son corps le démontre. Tu ne te défendras pas. Pas au début. Il fond vers toi, prestement, et tu ne te mets même pas en position pour riposter. Pas même quand tu réalises que tu vas te retrouver au sol. Le choc te coupe le souffle, autant celui de son bras qui te pousse férocement vers le bas que celui qui opère lorsque tu te retrouves à même la terre. Reprendre ta respiration devient un exercice ardu, mais que tu arrives à exécuter après quelques secondes de douleur atroce. Ta tête tourne, ta vision se brouille un peu. Connard. Tous tes membres sont retenus, bloqués. Et de toute sa magnificence, de toute sa cruauté, il te surplombe. Tu t’es déjà retrouvé dans une position presque similaire il y a quelques temps, avec Kharim. On dirait que tu es abonné aux plaquages au sol. Quoique non. Celle-ci est beaucoup plus… sexy, imposante. Autoritaire. Proche, trop proche. Il n’est pas le Soleil, mais il te consume tout autant.  Tu sens tout ton corps qui répond à cette sensualité, et c’est à ton tour d’être hypnotisé. Tu es obnubilé par cette bouche qui laisse couler son souffle sur ta peau. "Je n’attends que ça…" Dans un murmure lascif. Tu veux tellement satisfaire ta curiosité, alors qu’il te dise, qu’il te montre. Et il le fait. Oui, tu peux sentir ton corps qui vibre plus qu’auparavant, animé d’une nouvelle vie… incongrue. C’est gênant, inconfortable. Comme si quelqu’un s’amusait à farfouiller à l’intérieur de toi de la mauvaise manière. Tu ne le comprends pas. Pas au début. Ces fluctuations dans ton sang, ces organes qui tressautent. Tu supportes, tu attends qu’il t’explique, que ce soit par des gestes ou par des paroles, des iris qui s’efforcent de ne pas se montrer interrogateurs et plutôt détachés ne se détachant pas de lui pour un seul instant. Jusqu’à sentir de l’humidité au niveau de la coupure qui se trouve sur ta paume, du liquide qui en découle mais qui pourtant ne souille pas ta peau, se limitant à cet endroit, comme se faisant aspirer avant de s’aventurer ailleurs. Tes sourcils se froncent, puis tu sens beaucoup trop de fluide envahir tes poignets. Qu’est ce qui se passe ? Qu’est ce qu’il te fait au juste ? Toujours plus intrigué, tu tiques lorsqu’il sa poigne se renforce, puis avec grand étonnement, tu constates qu’il n’a plus besoin de te toucher pour t’entraver. Des menottes te retiennent enchaîné… à la Terre. Sauf qu’elles sont trop étroites, trop contraignantes. Tu n’as pas assez de manœuvre pour bouger et ça te trouble particulièrement. Tu as déjà essayé d’être attaché, pas la peine de préciser dans quel contexte, mais jamais ça n’a été aussi efficace, presque indestructible. Tu n’as pas un moment de plus à accorder à tes réflexions, car tout s’éclaircit. Mais bien sûr. "Je vois ça. Tu le manipules… très bien." Tes hormones bouillent. Littéralement. Ton corps est à ébullition. Qu’il t’embrasse et qu’il cesse la torture… Son haleine caresse tes narines, euphorisante. Et le voilà qui s’empare de ta mâchoire, perpétrant une légère pression. T’échapper ? Il te connaît si mal… Pas une seule once de ton être n’éprouve ce besoin. Tu veux être là, et nulle part ailleurs. Tu veux plus, beaucoup plus. Et lui appartenir est une perspective réjouissante, escomptée. Un sourire vient étirer tes babines. Quelle présomption. Et ton avis, il ne compte pas ? Te prend-il donc pour sa chose, pour une bête qu’il a finie par apprivoiser ? Tu te mens outrageusement. Au fond, tant mieux s’il ne la demande pas, ta putain d’opinion. C’est comme ça qu’il doit être. Inflexible. Tu n’as jamais apprécié le fait d’être dominé. Mais tu comprends maintenant que c’est parce que jamais tu n’avais rencontré quelqu’un qui serait méritant de te soumettre ainsi. Certes, au lit, tu es plutôt du côté de ceux qui sont appelés «passifs». Néanmoins, ce n’est pas ce que tu es.  Tu contrôles toute l’action, et dans un sens, c’est toujours toi qui es en charge. Quand ce sera lui… Tu lui concéderas. Sûrement. Oui, tu le nies en force, mais tu sais que ce sera le cas. Car il le fait si bien, si naturellement. Et ça te sort de tes gonds, tu prends tellement ton pied. Enfin… Il t’embrasse. Mais ce n’est pas le baiser d’un prince à sa princesse. C’est fougueux. C’est agressif. Et le sablier se bloque, tout s’arrête. Paralysé, tu ne peux pas lui répondre, tu ne fais que subir. Position trop désagréable pour pouvoir prétendre à lui rendre ses efforts. Tu coules. Tu t’étouffes. Il embrasse si bien… Tes chairs n’en peuvent plus, rougissantes. Tout est flou…

Ton crâne regagne le sol, et hébété, tu restes transi pour un instant, ne sachant quoi dire, bataillant pour regagner une respiration normale. Tes poumons te trahissent, imbéciles. Jamais. Jamais tu n’as éprouvé ceci. Jamais tu n’as tiré autant de satisfaction avec si peu… Ce ne sont pas tes habitudes, et ça te plait tellement… Tu fermes les yeux, comblé mais en même temps pas du tout. Plus il t’en offre, plus tu en désires. Tu sens qu’il n’y a qu’un seul fil qui te retient à l’inconscience, tellement las, tellement fatigué, tellement frustré. Le froid n’est plus qu’un souvenir…  Tu ne peux pas prononcer mot. Choqué, réduit en charpie, tu es souillé, déshonoré. Et tu aimes ça, alors que pendant toutes ces années, personne ne t’a rabaissé à ce point. Il joue vraiment dans une ligue différente, et c’est toi qui prétends que vous vous trouvez dans la même. Il a gagné. La bataille mais pas la guerre. Tu ne capituleras pas pour autant, tu es toujours là. Même si présentement, tu es impuissant. Tu sacrifies ton amour-propre pour continuer, pour poursuivre ce batifolage. "Libère moi, Blake. S’il te plaît." Oui, tu le supplies.  Parce qu’il doit te relâcher, parce que tu n’en peux plus.  Il est beaucoup trop puissant, beaucoup trop fort, et tu ne fais plus le poids. "Je suis tellement… inhibé. Je dois t’embrasser. Tout de suite. Parce qu’en comparaison avec ce que ce sera, ça, ce n’était rien. Absolument rien. C’était minable, ridicule, et j’ai besoin de savoir ce que ce sera." Les étincelles, les feux d’artifice, le summum de la liesse. Tout ça, juste parce qu’il a capturé tes lèvres entre les siennes, parce qu’il les a maltraitées unilatéralement. Alors, qu’en adviendra-t-il lorsque toi aussi, tu y mettras du sien ? Allez-vous vous brûler, là tout de suite ? Tu te relèves, tu te frottes tes jonctions ankylosées, les prunelles baissées, humiliées. Puis une lueur fatale s’affiche sur tes pupilles, tu ne vois plus que lui, tu ne respires plus que lui. Tu ne goûtes plus que lui, tu t’appliques à lui administrer le baiser de toute une vie, de toute une existence. Tu mords, violemment, jusqu’au sang. Tu suces, tu ingères un peu de lui, un peu de sa salive, un peu de son plasma. Tes mains qui se trouvaient sur ses joues jusque-là bifurquent vers sa nuque, le rapprochent de toi toujours plus, pour approfondir la danse de vos langues au maximum. Tu en oublies d’inspirer, d’expirer. Tu te perds dans un labyrinthe, à l’intérieur d’un autre. Les secondes s’étendent, chacune devient une petite éternité. Puis ta bouche s’ouvre en grand, exhale intensément. Ta lèvre supérieure toujours en contact avec celle qui lui appartient, tu respires dans son gosier. Vos jumelles se calment, se caressent, glissent les unes sur les autres. "1-0, Whisper. En ta faveur. Tu sors victorieux de la première manche." Tu admets ta défaite, c’est très sport de ta part sachant que tu n’en as jamais exercé un. Tu te penches vers son oreille droite, tu en mordilles le lobe délicatement, puis d’une voix doucereuse, tu reprends. "La prochaine est à moi." Puis tu tournes les talons, sans un seul autre coup d’œil en sa direction. Tes pas te portent résolument, tu ne cèdes pas, pas un seul instant. Les images les plus indécentes s’imposent à ton esprit, et dans ton imagination, tu es en train de le plaquer contre une haie et de dévorer son cou, d’ouvrir un à un les boutons de sa chemise. Cela pourrait aisément devenir la réalité, mais ce serait prématuré. Oui, patience, Halvard. Dès que tu es hors de sa vue, tu cours. Plus vite que le vent, tu cours sans destination. Tu ne sais pas où est la sortie, tu ne te rappelles plus de rien, à peine de ton nom. Ce n’était pas un baiser. Il faut trouver un nouveau nom à ça. Une union remarquable, parfaitement imparfaite. Tu erres, tu dois t’éloigner de lui, à tout prix, oublier où il se trouve. Tu dois quitter l’institut, te mettre au volant de ta voiture, conduire avec le toit ouvert, le vent qui s’engouffre et qui te refroidit. Car tu es chaud. Trop chaud. Tu es un incendie ambulant, insatiable. Tu dois baiser. Ce soir. T’envoyer en l’air avec le premier venu car tu ne peux pas avec lui. Pas encore. Aller dans un club, danser avec quelqu’un, te le faire dans son appartement ou dans une chambre d’hôtel miteuse. Pas d’efforts, juste n’importe qui. Pour l’oublier. Te doutant que même le sexe avec quelqu’un d’autre n’équivaudra pas la simple joute labiale que tu as partagée avec lui. Tu es plein de vie, complètement réveillé. Et en même temps, tous tes membres sont courbaturés, fatigués. Lui dire «non» en soit a été le plus épuisant de tous les actes que tu as du faire ce soir. Y retourner est une tentation qui ne veut pas se dissiper, et tu te rends compte que tu te rappelles exactement des chemins que tu as suivis, que ce serait facile pour toi… Tu ne le feras pas, même si toute ta personne pleure de le faire, te conjure de ne pas être aussi têtu…
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Blake Whisper

Feuille de personnage
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- Blake Whisper -
duco corporis

Tu persistes à te dire que ce n'est rien pourtant t'as cette putain de chaleur dans les entrailles à chaque fois que tu le vois. Foutue addiction.
Tu le sens pulser régulièrement, s'affoler parfois, trahir les émotions de son propriétaire au rythme de son myocarde. Le sang ne ment pas, le sang est le traître à même leur corps tandis qu'il répond à la moindre de tes volontés. Aucune prison de chaire ni de tissu veineux ne t'arrête et, si tu sais soigner les hémorragies, tu préfères le pouvoir cruel qu'il t'accorde. Tu peux le diriger où tu le souhaites, tu peux en modifier le cours, la pression et l'état. Le rendre aussi solide que du métal, le faire flotter si tu le souhaites, chauffer jusqu'à imploser si la fureur te dévore de ses crocs acérés. Capable d'agir au niveau moléculaire aussi bien que plus général, les possibilités et applications te semblent presque infinies et, acharné, tu n'as de cesse d'expérimenter de nouvelles choses. Hémokinésiste, ton don est aussi nécessaire à ta survie que le sang que tu sens couler dans la moindre de tes veines.
Entraîner ton don et continuer d'ouvrir les yeux des autres mutants quant au fait que les humains vous sont inférieurs. Et accessoirement assister aux cours. Tout pour essayer de ne pas trop penser au mec qui hante tes pensées et qui semble prendre un malin plaisir à l'éviter.
09/07/2014
Ash Stymest
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MessageSujet: Re: Halvard & Blake ◊ Once you're mine, there's no going back…   Halvard & Blake ◊ Once you're mine, there's no going back… Icon_minitimeLun 2 Mar - 4:25

Halvard & Blake
Once you're mine, there's no going back so let's play, let's play til the end of the night.

Debout devant lui, tu le surplombes de toute ta hauteur, de tout le pouvoir que tu as sur lui à ce moment. Toujours menotté à même le sol, tu le gardes sous ton emprise, le force à subir l'épreuve de ton regard, de ton sourire narquois de fauve satisfait. La fureur orageuse qui grondait dans tes yeux s'est calmée, cependant, ses éclairs ont rallumé le brasier qui sommeillait en tes entrailles. Ta langue vient se glisser entre tes lèvres, récupérant le souvenir déjà trop lointain de ses lèvres que tu viens de ravager. Ton coeur frappe ta poitrine avec intensité, ta propre respiration s'est alourdie, légèrement pantelante alors que c'était la sienne que tu voulais couper. Tu y es arrivé. Mais le désir te bouffe les entrailles avec encore plus de frénésie qu'auparavant. Bordel, tu ne songeais même pas que c'est possible... Mais avec quelle violence tu as du t'arracher d'au-dessus de son corps, de ses lèvres... Avec quelle brutalité tu te retiens de lui sauter dessus, de reprendre ses lèvres et de lui arracher ses vêtements pour le baiser sans plus attendre. Votre jeu n'a plus de sens, à ce moment. Tu l'as presque oublié, si ce n'est qu'une partie de ton esprit refuse encore, s'accroche à ta victoire. Non pas pour gagner à proprement parler. Tu veux juste le voir succomber. Succomber totalement, percevoir la rupture dans son regard que tu sais maintenant véritablement capable d'hypnose.

Tu le regardes un moment, sans rien rajouter, presque sans bouger, alors qu'il tente de se remettre du baiser que tu lui a imposé autant que donné. Tu le vois fermer les yeux, s'abandonnant à ton regard insatiable pendant que tu le déguste des tiens. Tu détailles un instant ses traits, te retrouves presque happé par la courbe de ses lèvres rougit par l'acharnement des tiennes. En toi, le fauve grogne, se remet à arpenter, mais tu t'empêche de bouger refermant la porte de sa cage dorée de toute ta volonté effilochée. Ton regard se coule à sa gorge, glisse à son torse. Tu observes la manière dont il halète, cherche à retrouver le souffle que tu lui a volé. Tu ne peux t'empêcher d'être satisfait de ton oeuvre qui pourtant te bouffe d'une cruelle frustration paradoxale. Puis tu l'entends. Sa voix qui te supplie, qui te quémande libération. La nuance plaintive dans sa voix est subtile mais ne t'échappe pas. Tu t'en délectes, tu la dégustes. Autant que les mots qui suivent et qui te font frémir. Qu'il t'embrasse, alors, s'il en a tellement besoin comme il le dit. Mais au fond, Blake, n'en as-tu pas tout aussi besoin ? Ne désires-tu pas tout autant que lui découvrir la manière dont vous vous embraserez, vous vous consumerez ?

Alors, docile tu le libères. Le sang se liquéfie à nouveau, retrouve sa chaleur à ta simple pensée. Il quitte ses poignets comme une caresse abandonnée sans jamais entacher sa peau que tu sais maintenant douce, que tu veux découvrir plus que jamais. Le carmin s'élève en un serpent indolent dans les airs, puis se rassemble. Il se fait sphère qui se solidifie à nouveau pour léviter jusqu'à toi et se glisser d'elle-même dans l'une de tes poches. Et pendant ce temps, tes yeux continuent de l'observer, de le scruter tandis qu'il se relève et garde les siens baissés. Ton regard se coule un moment à ses poignets qu'il se frotte là où tu l'avais entravé, mais bien vite tes paupières se ferment. Ses doigts ont trouvés tes joues, ses lèvres retrouvés tes lèvres. Tu le laisses un instant mener la danse, te ravager à son tour de son baiser, de sa manière de t'embrasser qui t'incendie. Sa morsure te fait grogner, violente et délicieuse douleur qui répand son feu tandis que tu sens ton carmin perler et s'écouler. Tu le laisse sucer un peu de ton sang mêlé de ta salive tandis que ses mains trouvent ta nuque, te rapprochent un peu plus. Les tiennes attrapent sa taille, enserrent le tissu de sa chemise entre tes doigts possessifs. Tu meurs d'envie de la lui arracher plutôt, de laisser tes mains se glisser contre sa peau pour en découvrir les moindres secrets, les moindres point qui le font frémir. Mais tu t'en tiens à votre baiser, à vos langues qui dansent et se combattent, se ravagent.

Puis le baiser se calme, vos lèvres se caressent alors que le souffle vient à vous manquer, que vous tâcher de le reprendre sans encore réussir à vous quitter. Ce baiser, tu n'as pas envie de le laisser se terminer. Il te laisse haletant contre sa bouche, à vouloir plus, toujours plus. Ses mots qui s'écrasent contre tes lèvres te contentent, te font sourire comme un chat satisfait après sa chasse. Et tu as chassé. Tu l'as traqué, et tu l'as gagné. Cependant, ton contentement ne sera que de courte durée. Il quitte tes lèvres, les abandonne à l'air qui te semble soudainement froid contre tes chaires échauffées. La manière dont il mordille ton lobe et glisse ses paroles au creux de ton oreille t'arrache un nouveau frisson, et tu fantasme un instant sur ses lèvres qui s'aventureraient un peu plus bas se lover dans ton cou. La prochaine sera à lui ? Un instant tu te perds. Un instant, tu oublies votre jeu. Et puis tu te souviens. Le froid t'étreint déjà après sa chaleur, après vos brasier qui se mêlaient, et tu le regardes s'éloigner, tu le regardes disparaître derrière une haie sans un regard en arrière. Combien de temps restes-tu alors debout là ? Immobile et silencieux, en proie au vent et au froid de cette nuit d'hiver qui ne te touchaient plus depuis qu'il était arrivé ? Le feu qu'il a allumé en tes entrailles te ravage toujours cependant, contraste violent avec la morsure de l'air.

"Tu sors victorieux de la première manche."

Ses mots te reviennent, tournent dans ta tête. Tu as gagné, Blake. Et pourtant, aucune sensation de victoire. Pourtant, ça n'est que l'amertume de l'avoir laissé filé entre tes doigts alors que tu le tenais contre toi. Un instant, tu caresses l'idée irrésistible, presque violente, de le poursuivre. De le rattraper, de l'obliger à rester. D'aller plus loin et de finir ce que vous avez commencé. Un moment, tu caresses l'idée irrépressible d'abandonner votre jeu, de le détruire. Et puis, tu te souviens de ses derniers mots.

"La prochaine est à moi."

Et tu comprends brusquement que oui, tu avais gagné. Lorsque tu l'as embrassé, lorsque tu l'as enchaîné. Mais ce qu'Halvard ne sait pas, c'est qu'il a déjà gagné sa manche.

- 1 partout, égalité. Mais la suivante sera pour moi.

Tes lèvres murmurent, à l'attention des ténèbres et du silence. Le son parvient à peine à tes oreilles, déjà emporté par le vent, mais pourtant c'est une promesse. Une promesse que tu marques au fer blanc dans ta poitrine, tandis que ton esprit déjà façonne ta revanche. La prochaine bataille, tu la veux finale. Et tu la gagneras.

crackle bones
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