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 (rachel) the wonderful wizard of Oz

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Oz Bellamy

Feuille de personnage
statut: administrateurclasse deltaangry unicorns
- Oz Bellamy -
wibbley wobbley timey wimey

célibataire, il a été fiancé par le passé, une fois. ça c'est très mal passé.
monde inversé et dédoublement. tu es capable de traverser le monde par les portes les plus improbables. l'océan, les miroirs. Tout ce qui peut renvoyer ton image est un accès à un monde désert dont tu es le maître. En touchant ton image dans l'une de ces surfaces, tu peux appeler ton reflet à vivre, tu te dédoubles, vous êtes deux dans le même univers et vous partagez la même conscience.
faire un tas de choses pas légales..du moins ça c'était avant, maintenant il est élève ET fait des choses pas très légales en dehors.
06/03/2015
Boyd Holbrook
batteryfox
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MessageSujet: (rachel) the wonderful wizard of Oz   (rachel) the wonderful wizard of Oz Icon_minitimeVen 6 Mar - 18:05

"Oz" Rachel Bellamy.

feat. boyd holbrook
ton personnageen réalité
NOM : Bellamy-Stinson, pourquoi aller coller deux noms de famille sérieusement ? S'il a supporté cette accolade de noms pendant vingt ans il en est à présent débarrasser.
PRÉNOM(S) : Rachel Hyperion Theodorius. Il déteste son premier prénom, Rachel et n'apprécie pas ce que reflètent ses prénoms, celle d'une famille se voulant aisée. Il s'invente des identités, cache un maximum la véritable et ne se retournera plus autant en entendant son prénom de naissance. A l'heure actuelle, son prénom est Oz...C'est celui qu'il y a sur ses papiers d'identités en tout cas. Il a déjà répondu aux prénoms de Harvey, Luke, John ou encore Peter.
AGE ET DATE DE NAISSANCE : 32 ans, il est né un 13 Mars à San Francisco.
STATUT AMOUREUX : Célibataire, n'a pas l'intention de changer ça.
DEPUIS QUAND ES-TU A L'INSTITUT : Quelques semaines, quatre, cinq, six tout au plus.
POUVOIR/DON : monde inversé et dédoublement.
D’APRÈS TOI, DANS QUELLE CLASSE (DON/POUVOIR) ES-TU ? : classe 2.
CARACTÈRE : je-m'en-foutiste, nerveux, sarcastique, jovial, énergique, calculateur, jaloux, manipulable, facilement achetable... il n'y a que son frère et sa sœur qui comptent à  ses yeux, et encore.
AMBITION : reprendre la route ? partir ? ... oui, surement.
GROUPE : wibbley
PSEUDO : batteryfox.
PRÉNOM : audrey.  
AGE : 21 ans.  
PAYS : France.  
FRÉQUENCE DE CONNEXION : 7/7.  
INVENTE OU SCENARIO : inventé.  
OU AS TU CONNU LE FORUM : ...lol jk.  
AS TU QUELQUE CHOSE A DIRE DESSUS : c'est moche.
CRÉDITS : ta mère.
◊ 001. la seule chose qui ne change pas vraiment d'un endroit à un autre -hormis leurs places-...Ce sont peut-être les étoiles ? Oz a passé de nombreuses nuits à dormir dans sa voiture ou bien à la belle étoile, avec pour compagnie le ciel. Il possède une carte des constellations et est capable d'en reconnaître la plupart, racontant l'histoire de chacune dès qu'il à la chance d'être accompagné. C'est un véritable astronome amateur, qui rêverait d'avoir un véritable télescope. ◊ 002. Il a commit un nombre incalculable de délits, mais étrangement, ne s'est jamais fait enfermer. Recherché, il est pourtant très difficile de le capturer..Comme si il se volatilisait à chaque méfait accompli, comme si il était partout à la fois. Il a toujours voulu être une personne bien. Ne jamais faire de mal aux autres, toujours être là, pour les autres. Mais apèrs avoir roulé sur quelqu'un, puis avoir porter une seconde mort sur ses épaules il s'est rendu compte, qu'il n'avait rien de bien... et a totalement changé. ◊ 003. Il a un petit frère, Hector, qui a huit ans de moins que lui...Il a également une demi-soeur, Evy. Étant l'aîné, Oz est très protecteur envers sa petite famille et tient à leur sécurité. Celle d'Evy, celle d'Hector et sans oublier celle de Dorothy. ◊ 004. Il ne supporte pas les noix, cacahuètes et fruits à coques en général, sans que ce soit une véritable allergie, malgré ses dires. Il n'aime juste pas le gout que ça a, trop sec aussi et parfois mal conservé. ◊ 005. Il a visité tous les pays du continent américains, ainsi que chaque état de son propre pays. ◊ 006. Il a beau être un homme, il ne fait pas une fixation monumentale sur sa voiture, c'est trop cliché à ses yeux. Vous ne le retrouverez jamais à parler à son volant ou bien à paniquer à la moindre tâche sur le capot...Vu le nombre de tâche qu'il y a déjà, les coups et bosses qui font d'elle sa voiture. Il l'a depuis toujours et ne compte pas vraiment en changer, malgré les quelques fois où il a dû l'abandonner sur la route c'est sa voiture, avec ses souvenirs. Bon si, il aime sa voiture, mais avec ses défauts. ◊ 007. L'école ne l'a jamais intéressé. L'école traditionnelle, du moins. ◊ 008. Il en a toujours voulu à sa mère de n'avoir jamais quitté son infidèle de père, trop effrayée de finir sans ressource et polluée par la riche vie qu'il lui offrait pour racheter ses écarts. Il ne considère plus ses parents comme tel depuis des années. ◊ 009. Il parle de façon courante l'espagnol et le portugais, à force de voyager dans les pays d’Amérique latine. ◊ 010. Il a eu tendance à oublier ce qu'était le confort d'un lit et d'une maison en général. Il n'a jamais vécu plus d'une semaine quelques par depuis près de quinze ans.◊ 011. Sur son poignet un éléphant tatoué, on lui demande souvent pourquoi et il répond juste qu'il aimerait comme eux ne jamais rien oublier, être fort..ou il répondra que ce n'est pas vos affaires, au choix. ◊ 012. Il pense qu'il n'y a rien, après la mort. Un grand vide, qui lui fait un peu peur. Si il vit au jour le jour et n'a pas peur de mourir, il a peur du vide qui suit, autant pour lui que pour les gens qu'il aime. ◊ 013. Il n'a pas envie de s'installer quelque part un jour, d'avoir une maison...encore moins une famille. Si jamais il devait raccrocher les clés de sa voiture, il irait surement s'installer au Mexique ou en Argentine, loin de tout, loin des gens. C'est tout ce qu'il mérite. ◊ 014. Il n'aime pas la religion, mais comprend ceux qui en ont besoin pour vivre. Pour lui, rien ne viendra les aider, surtout pas eux, les monstres polluants la planète. Il aimerait croire en la réincarnation et se rapprocherait plus des symboles et de l'idéologie bouddhiste, mais est persuadé que personne ne voudrait voir un homme comme lui prendre vie sous une nouvelle forme. ◊ 015. Il n'est pas fichu d'écrire sans se mettre du stylo partout. ◊ 016. Il est très simple d'esprit, pense que ce n'est pas l'école qui apprend la vie mais les expériences. Il connaît un tas de choses sur les étoiles en les regardant, connaît plusieurs langues en rencontrant des gens. C'est sûrement sa façon de palier à son manque de connaissances, il connait juste les bases scolaires, ensuite, il a totalement décroché. ◊ 017. Il s'est cassé une incisive un jour à cause de son frère cadet et n'a jamais eu le temps ni l'argent de la faire réparer.  
→ quand as tu découvert que tu étais "différent(e)" ?Il a découvert son pouvoir à l'âge de treize ans, lorsque tout simplement il a touché un miroir..et est soudain tombé à travers. Contrairement aux mutants ayant subi des changements physiques, Rachel a subi les désagréments de son pouvoir en interagissant avec son environnement. Soudainement tout est devenu un passage vers un autre monde qu'il ne connaissait pas, ne maîtrisait pas. Il passait à travers les objets réfléchissants, les miroirs, et pire, l'eau. Quant à l'apparition de sa capacité de dédoublement elle est apparue à l'âge de quinze ans, après deux ans d'apprentissage de son pouvoir il était de nouveau capable de toucher un miroir sans y tomber à travers et également, d'appeler ce double à lui.

→en quoi consiste son pouvoir ou son don ?
Monde inversé: Oz est capable de traverser n'importe quelle surface réfléchissant son reflet (eau, miroir verre, appareil photo, etc) et de tout bonnement le traverser. Il arrive alors dans le "monde à l'envers" qui comme son nom l'indique, à la différence du monde réel est totalement à la renverse; La lecture s'y fait à l'envers sur les panneaux, affiches ou tout ce qui peut se trouver dans ce monde, au lieu d'aller à droite il faudra aller à gauche. Les gens eux-mêmes y sont inversés, présents... mais pas réels. Il est impossible d'entrer en contact avec le reflet de quelqu'un, tout comme il est impossible d'entre en contact avec. Ce ne sont que des réflexions, légèrement désaturées que l'on est capable de traverser comme une simple ombre. Le silence est complet dans ce monde, sauf si l'on s'approche de l'un de ces nombreux passages ramenant à la véritable vie. Là, on y capte les sons de la vie extérieure comme si on était coincé derrière une porte et on aperçoit l'extérieur.
Aussi, il est possible d'apercevoir en de rares occassion Oz, dans un miroir ou le reflet d'une vitrine.. A moins que vous ne rêviez ?

Notre cher mutant peut faire rentrer dans son monde un maximum de trois personnes, accompagné d'objets, de bagages et peut y rester un temps relativement long, une dizaine d'heure environ. Passé se délai, il se sent asphyxier, peine à respirer et doit impérativement revenir dans l'autre monde. Si ses allers et venus se fond de façon très simple, juste en repassant par une surface de même qualité, il n'en est pas de même pour ses invités. On s'étouffe, de façon indéfinie sans pour autant mourir, jusqu'à ce qu'il viennes libérer ses hôtes, devant impérativement être à son contact en traversant d'un monde à l'autre. Aucun moyen de sortir autrement, aucune issue.

Dédoublement: En effleurant son reflet, sans pour autant le traverser, Oz est capable de créer un double de lui-même. Clone en tout point identique, il vit dans le monde à l'envers et possède tout comme lui, la capacité de franchir cette porte entre surnaturel et réalité. Ils peuvent agir de façon totalement indépendante l'un de l'autre tout en partageant les mêmes idées, la même façon de parler, la même façon d'agir et différencier les deux est tout simplement impossible. Ils sont Rachel, tout bêtement. Ce double ne peut pas se dédoubler, comme Rachel ne pourra en générer un nouveau. Ils sont le reflet de l'autre, partageant une même pensée et deux corps différents.


→ arrives-tu à le maîtriser ? est-il dangereux pour ta santé ou celles des autres ?Oz maîtrise son pouvoir avec une extrême facilitée et n'a pas besoin d'aide pour arriver à le maîtriser davantage, il connait ses limites et ses capacités pour les avoir testés, toutes ces années. Ses pouvoirs ne sont pas dangereux ni pour lui, ni pour les autres. Il ne fera que provoquer des problèmes respiratoires momentanés à l'intérieur du monde inversé qui s'effaceront automatiquement dans le monde à l'endroit, c'est le pire qu'il puisse arriver.


==→ est-ce que cela a une influence sur ta vie ? as-tu été exclu par ta famille, tes amis, la société ?== Son pouvoir est invisible, discret. Rachel n'a jamais été discriminé par rapport à ses pouvoirs, bien au contraire. Grace à lui il n'est jamais vraiment tout seul, il a sa propre compagnie sur sa route. Alors même s'il est exclu de la société, de sa famille ou n'a pas beaucoup d'amis à proprement parlé ce n'est pas à cause de son don, mais à cause de ses choix personnels.
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Oz Bellamy

Feuille de personnage
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- Oz Bellamy -
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célibataire, il a été fiancé par le passé, une fois. ça c'est très mal passé.
monde inversé et dédoublement. tu es capable de traverser le monde par les portes les plus improbables. l'océan, les miroirs. Tout ce qui peut renvoyer ton image est un accès à un monde désert dont tu es le maître. En touchant ton image dans l'une de ces surfaces, tu peux appeler ton reflet à vivre, tu te dédoubles, vous êtes deux dans le même univers et vous partagez la même conscience.
faire un tas de choses pas légales..du moins ça c'était avant, maintenant il est élève ET fait des choses pas très légales en dehors.
06/03/2015
Boyd Holbrook
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MessageSujet: Re: (rachel) the wonderful wizard of Oz   (rachel) the wonderful wizard of Oz Icon_minitimeVen 6 Mar - 18:06

Tell us a story.

it's not where you go it's who you meet along the way

Now I know I've got a heart because it is breaking.


Aout 2008

Tu n'as jamais désiré ça, jamais demandé à ce que cela se passe ainsi, jamais pensé que tu te retrouverais là, face à un crime qui t'habitais encore, qui te consumait de l'intérieur. Tu ne pensais pas avoir à refaire cela un jour. Tu aurais préféré que non, et pourtant la douce hémoglobine semblait être attirée par tes prunelles humides et tes cheveux blonds si facile à tâcher de son rouge andrinople, ou bien était il attiré par elle et toi, n'était qu'un obstacle vous séparant comme un amant en travers de votre chemin. Tu n'en savais rien, ne savais plus rien.

Le liquide devenu froid, poisseux à souhait par endroit et séchant à d'autres encombrait ta peau de sa présence, se faisait lourd sur toi. Le poids d'une mort que tu n'avais pas voulu, que tu aurais préféré être la tienne plutôt que celle d'un autre. Tout ça pour te protéger, tout cela pour épargner ta misérable vie. Tu ne méritais pas que l'on te sauve, à n'importe quel prix. Surtout pas à celui-là.
Le contenu du bidon d'eau est versé sur ton visage, débarrassant le sang qui venait à se confondre avec la terre humide sous tes pieds puis entraîné plus loin par le courant que tu avais créé. Tu te laves de ton crime, tu tentes du moins, frottant de façon frénétique ton épiderme comme si tu pouvais arracher ta culpabilité d'avoir participé à la mort d'un innocent de nouveau. Sauf que lui ne reviendrait pas des morts. Lui, était mort pour de bon et tu n'avais rien pu faire pour le sauver, rien réussi à faire, pour réparer ce qui avait été fait.

Ce n'était pas la première fois que tu effectuais ses gestes, te laver du sang, faire brûler tes vêtements dans une benne à ordure dans un lieu désert et pourtant la peur était la même, le remord, lui,  était amplifier par ses cris que tu continuais d'entendre malgré le silence de la nuit. Sa voix, suppliante dans son agonie, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien de l'homme à l'alliance fièrement portée à son doigt, à la fille qu'il disait posséder et par ce regard qui continuait de transpercer ton âme alors que ses yeux n'étaient plus d'un tas de déchets humains sur le carrelage froid d'un petit commerce d'une ville tranquille.

Tes mains tremblent à tes pensées, trop. Le baril d'eau t'échappe des mains et s'écrase sur le sol, se renversant un peu avant que tu ne le relèves en jurant. Ta colère monte, t'embrases. Tu es propre et pourtant pas assez, jamais assez. Tu resterais porteur à vie de ce poids, avec ou sans cette eau, ton reflet te dégouttera toujours autant, teinté ou non de cette couleur dont tu avais une sainte horreur pour le restant de tes jours et qui te rappellerait toujours ce moment où tu as baissé les yeux sur la flaque rougeâtre éclairée par les phares de ta voiture dans laquelle tu avais les pieds. S'en était trop pour toi, c'était assez.

Ta rage exploses soudainement, quand tu étais partis dans le plus grand des silences. Voilà que tu retrouvais de la voix, criant au vent ton mécontentement. Les hurlements d'une rage qui t'avait embrasé à vive allure, et qui semblait élire domicile dans ta poitrine douloureuse résonnent jusqu'à l'intérieur de ta voiture, garée à quelques mètres de là.

Tu aurais dû être habitué à ce genre d'histoire qui te faisait frapper les murs à t'en écorcher les phalanges, à ne plus avoir de force et qui t'assommait d'un sommeil qui ne te guérissait pas. C'était le cycle de ta vie qui se répétait, inlassablement. Quand tout commençait à devenir trop beau pour être vrai, qu'une vie ordinaire pouvait t'attendre et que tu pouvais changer ton destin, ton hybris était puni par les dieux et l'ordre du monde perturbé par ton initiative redevenait celui qu'il était par le passé. Tu n'avais pas d'échappatoire, malgré tous tes efforts, malgré tout ce que tu pouvais faire. Cela semblait être ton destin, être le voleur que l'on t'a entraîné à devenir, et que tu n'avais jamais souhaité être. Le tueur aux mains rouges, que tu ne voulais pas être.


Quelques minutes plus tard, la portière de la voiture claque sur ton passage. Tu retrouves le confort sécurisant de l'habitacle à l'odeur de voiture ancienne, bercé au doux son d'une chanson des années cinquante que tu connaissais par cœur et qu'elle t'avais entendu chanter une centaine de fois le long de votre route sans destination, qui ne devait pas avoir de fin. Tes yeux fixent l'appareil d'où provient la musique, comme si tout c'était mis en pause quelques secondes où mêmes les paroles ne te revenaient pas en tête, où tu ne pensais à rien, hormis au fait que la musique te rappelait un vide que tu avais créé, en la laissant. La mélodie familière se stoppe lorsque son doigt appuie sur la touche arrêt et vous plonge dans un silence que la nuit accentuait. Tu soupires. « Ne me regarde pas comme ça. Tu aurais fait la même chose. » Ta remarque s'adressait au conducteur que tu devinais en train de te fixer, l'air grave, les mains sur le volant de la voiture. Les sourcils froncés, cette expression qu'il arborait dès qu'il était contrarié creusait étrangement ses joues, qu'il mordait en fait de l'intérieur lorsqu'il était en colère, l'azur de ses yeux ne quittant pas sa cible un seul instant, retennant une rage que tu venais de laisser exploser sur le bord d'une route déserte et qui ne pouvait pas s'apaiser aussi facilement. Pas maintenant, pas tout de suite. Elle continuait de te consumer. « Je sais, je suis toi dois-je te le rappeler ? » La remarque pouvait paraître étrange si tu n'étais pas toi. Tu jettes un coup d'œil à ta gauche, dans ce miroir personnifié. L'homme, qui te ressemblait en tout point, qui partageait tes idées, tes pensées, joies, peines, pleurs...ton reflet extrait du miroir que tu appréciais tout autant que tu détestais. Tu ne t'es jamais vraiment aimé. « Ta tête de con suffit. » dis-tu en tendant le bras derrière toi pour saisir un sac contenant des vêtements de rechange pour remplacer le haut que tu portais encore il y a quelques minutes, plein d'un sang qui n'était pas le tiens et qui brûlait à présent dans la benne à ordure qui vous faisait encore face. « Tu es au courant, que tu viens de t'insul-» « Oui je sais, merci. » Ton sec, tu n'avais pas à prendre des pincettes avec toi-même, pas plus qu'avec les autres. Tu pioches un tshirt au hasard que tu enfiles en vitesse, le reflet de toi-même te fixant toujours, comme si il cherchait à te décrypter, incapable de se comprendre soi-même et pourtant, il en arrive a une conclusion qui ne te satisfait pas vraiment. « C'est mieux comme ça tu as eu raison. »

Son air sérieux te fait sourire, alors que tes yeux pleurent encore quelques larmes que tu sèches du revers de ta main en reniflant comme un gosse. « Non c'est pas mieux, abruti. C'est tout sauf mieux, tout sauf bien et tu le sais. » « Je voulais juste, te faciliter les choses. Je n'était pas là, mais je sais ce que ça t'as fait. Nous a fait.» Soudain ses yeux se posent dans le rétroviseur central de la voiture, donnant vue sur une banquette arrière vide où vous avez l'habitude de dormir, toi et elle, l'un contre l'autre. Mais ce n'est pas vraiment ça qu'il regarde, tu le sais, tu le lis dans cette partie de toi que tu partageais en permanence avec lui, ces pensées communes, qui rendait tout beaucoup plus simple à gérer d'habitude. Il observait la ceinture de sécurité de la place derrière lui, où juste au dessus trainait des initiales qu'elle avait gravé là, un E et un R. Les vôtres, comme toutes celles traînant dans la voiture. La trace de mois, d'une année d'amour, qui venaient de s'achever ce soir. « Tu... Je veux dire On, l'aim- » Ta main vient s'écraser sur sa bouche, violemment, sans la moindre douceur malgré la douleur que tu t'affligeais alors à toi aussi. Ta colère primait, ta colère te rongeait. Tu ne voulais pas entendre de ta propre voix à quel point tu pouvais aimer celle qui ce soir était devenue un monstre. Tu n'avais pas besoin de l'entendre dire, c'était limpide. Une évidence qu'il fallait oublier. « Ferme. Ta. Gueule. Tu m'entends ? Je t'interdis de finir cette phrase. Je t'interdis de dire ça j'ai pas besoin de l'entendre pour le savoir d'accord ? Ce mec est mort à cause d'elle, elle l'a lacérer vivant à cause de nous, d'accord ? Elle... Elle est morte avec. Alors, juste, la ferme. » Les larmes recommencent à rouler le long de tes joues, tu es fatigué, tu voudrais juste dormir...simplement dormir. Relâchant ton propre visage miroité tu t'enfonces dans ton siège, les yeux dans la nuit, brouillée par tes pleurs de colère, de tristesse. « Démarre, s'il te plait. » Il était mort, elle était morte et toi avec.


there's no place like home.


Novembre 2008


La maison était imposante, blanche, épurée. A l'extérieur de San Francisco dans l'un de ces quartiers résidentiels où l'on a deux voitures par saison, vous aviez toujours été une famille banale, exemplaire, dans un moule bien défini où tout avait un place et tout y restait. Les deux garçons d'une femme au foyer trop jeune pour un homme d'âge avancé, portant une montre équivalent au prix d'une vie et une voiture noire aux vitres fumées, vous étiez les héritiers, les partis à prendre que l'on exposait presque dans ces clubs pour bon bourgeois se ventant d'une fortune pas si infini qu'ils le prétendaient. Tu détestais cette maison et ses occupants...encore plus.

« Hector, fais ton sac. » Tu as fait irruption dans le salon sans prévenir, ton petit frère sur le canapé devant la télé sursautant en entendant ta voix. « Quoi ? » L'adolescent étonné te suit du regard alors que tu t'enfonces dans le salon, lui donnant une tape sur la tête en ébouriffant ses cheveux avant que tu ne poses un sac de voyage vide sur la table basse, à son attention. Sept ans vous sépare et pourtant on pouvait voir chez vous une certaine ressemblance, presque frappante. Il était toi un peu plus jeune, cheveux blonds en bataille et visage creusé, sans compter vos yeux, presque in-différentiables, ceux de votre père. Quand tu le regardes pourtant tu vois ta mère, à l'expression intriguée, presque effrayée. Une expression qu'elle avait fini par oublier derrière ses lunettes de soleil, lorsque l'inquiétude d'une jeune mère avait laissé la place sa place à quelqu'un d'autre, une femme que tu ne reconnaissais plus. Elle te manquait presque cette jeune fille mal assurée qui ne savait ni comment te tenir ni comment éduquer un gamin qui pouvait être son petit frère, elle avait à peine dix-sept ans lorsque tu étais né. En ayant déjà perdu tellement de choses, alors elle avait eu peur de te perdre toi aussi... Ironique, quand maintenant elle ne se souciait plus de t'avoir perdu depuis longtemps. « Fais ce que je te dit s'il-te-plaît, prépares ton sac on s'en va. » Sans plus de commentaire tu t'éloignes vers le bureau de tes parents où tu vas chercher les papiers appartenant à ton frère qui pourraient être utile pour où tu comptais l'emmener, même ses bulletins de notes et ses derniers vaccins tu les cherchais et les rangeais à la volée dans un second sac accroché à ton épaule sous le regard incrédule de ton frère. « Mais pour aller où ? Pour quoi faire ? »

Tu préparais ça depuis un moment en réalité, depuis des années. Tu voulais tout faire pour éviter à ton frère cette vie que tu avais fini par adopter, celle d'un gars sans attache véritable qui commentait quelques vols par si par là tout en tondant la pelouse des personnes ages du fin fond de la Floride pour quelques dollars à dépenser dans l'essence de sa voiture avide. Un type qui n'avait pas dormit dans un lit depuis plus de six mois, se retrouvant plutôt sur la banquette arrière de son tas de boue. Il ne voulait pas que son frère finisse comme ça, mal. Encore plus mal qui ne l'était déjà, hautin, un peu con sur les bords, égoïste à souhait. Il ne t'avait absolument pas défendu auprès de vos parents, effrayé, alors qu'il connaissait la vérité sur le vol qui t'avais mené à quitter ton foyer. Ce n'était pas toi qui avait volé les biens précieux de cette maison, mais bien la personne que tu avais fait vivre clandestinement dans cette maison pendant des mois et qui t'avais remercié de cette façon, votre demi-sœur, qu'il avait aperçu un jour malgré tout tes efforts pour la cacher. C'était la fille, et pas toi. « Je sais pourquoi tu as appelé et c'est absolument pas pour maman et papa, ni pour que je vienne te souhaiter un bon anniversaire, hein ? » Ta voix est rude, froide. En effet tu avais reçu un appel il y a quelques semaines de ton frère qui au final, n'avait pas laissé un message compréhensible. Comme si il ne savait pas comment le dire, l'avouer..;que lui aussi était doté d'un pouvoir comme toi. Que lui aussi, était le monstre qu'il t'a accusé être un mutant, qui avait la capacité de passer à travers les miroirs. « Qu'est-ce que tu es ? » La question fuse, directe. Tu n'avais pas envie de passer par quatre chemins avec lui puisque tu savais déjà pour l'existence de ses pouvoirs..Tu n'avais qu'à en connaître la nature, histoire de savoir à quoi t'attendre sur votre route. «  J'en sais rien encore. Je comprends pas ce qu'il se passe et ça me fait peur.  » Tu n'es pas doué pour rassuré, pour consoler. Peut-être parce que tu avais déjà du mal à te rassurer toi-même, te dire que tout ira bien. Si rien n'allais pour toi alors, commet tu pouvais faire en sortes d'aider les autres ? Tu ne te disais pas cela, pourtant, évitant cette logique et te forçant à croire que tu étais tout aussi efficace et utile qu'avant, que tu l'as toujours été. Tu le jettes un regard, sans être capable de trouver un mot gentil à lui adresser. « Parfait. Je connais un endroit bien on m'en a parlé, tu seras en sécurité et on t'apprendras à vivre avec peu importe ce que tu as d'accord ? » Tu sors du sac un paquet, emballé à la vas-vite sur le tableau de bord de ta voiture car tu n'avais eu que cet espace disponible pour le faire grâce à la pluie s'abattant depuis plusieurs jours sur la côté ouest du pays. Soyons honnêtes tu n'aurais pas été capable de faire le paquet de façon correcte sur un espace parfaitement adapté et la perfection pour ce genre de chose n'a jamais été une de tes marques de fabrique. «  Bon Anniversaire au passage. Acheté, pas volé. Évite de me tuer avec s'il-te-plaît. »  L'attention comptait bien plus que l'emballage et il le savait, en réceptionnait le paquet que cela venait directement de ton cœur. Tu lances le cadeau qu'il réceptionne de justesse.

L'adolescent déballe l'objet, un couteau papillon que tu l'avais déjà entendu quémandé quand il était plus jeune mais que tes parents se refusaient à lui offrir, trop dangereux selon eux et nécessaire selon toi. « Pourquoi tu fais ça ? »  Dit-il, son cadeau en main, incapable de savoir quoi pensé de cette donation ou encore de ta détermination à le faire quitter la maison le jour de son dix-huitième anniversaire alors qu'il ne pensait même pas que tu viendrais, que tu écouterais ne serait-ce que le message vocal qui t'as laissé, toi qui ne répondais plus aux appels de ta famille depuis longtemps. « Pourquoi tu es venu, après tout ce que je t'ai fait ? » Il faisait référence au vol, à toutes les bêtises que tu avais encaissé pour lui, les fois où il s'était montré comme le petit frère que tout le monde détesterait avoir sur le dos. La vermine qui espionne et dénonce, casse et accuse et que pourtant, tu aimais. T'avais plus que eux deux à aimé.  « Je suis ton frère... Voilà pourquoi, c'est mon rôle de te surveiller et de faire ce qu'il y a de plus juste a faire. Même si t'es pas content. Tu veux rester ? Reste, tu sais très bien qu'on a plus rien a faire ici, réfléchis.  Où est maman ?.. Où est papa ? »

Un silence s'installe, alors que tu passes devant lui pour retourner au salon en soupirant. « Ils sont en vacances ils vont revenir. » Tu connaissais cette réponse comme ta poche, c'était celle que tu fournissais avant, quand c'était toi le chef de maison il y a encore quelques années, gardant un gamin un peu turbulent qui devenait ce que tu détestais : il devenait comme ton père. Ton silence voulait peut-être tout dire, finalement. Il savait que cette excuse il la sortirait encore, à de nombreuses reprises pour encore quelques années, tout en sachant que c'était totalement faux, qu'ils seraient là sans vraiment l'être. Vous n'aviez plus de parents depuis longtemps et seul toi, pouvait se souvenir d'un passé où tu avais encore une mère aimante et un père présent. Il n'avait jamais connu cela lui. Un soupir s'échappe de tes lèvres, encore, alors que tu t'approches de l'un des miroirs aux cadres dorés du salon. « Je vais écrire un mot, pour les parents. » Dis-tu, avant d'apposer ta main sur ton reflet, libérant ton double qu'Hector avait déjà aperçu par le passé et dont il n'avait plus peur à présent. La parfaite copie surgit, arborant un rictus surfait que tu avais l'habitude de donner aux gens avant de te donner une tape amicale sur l'épaule tout en s'avançant vers votre petit frère. « Viens, on va faire ton sac Hec. » Tu entoures ses épaules de ton bras, le sac de voyage à la main, l'entrainant avant qu'il ne s'arrête sans prévenir.    « Qu'est-ce qui t'es arrivé ? » te dit-il, avant  que tu le l'emmènes vers l'étage d'un côté sans lui apporter de réponse, tout en commençant à réfléchir à la lettre de l'autre. Il t'étais arrivé un tas de choses ces dernières années, mais c'est pas vraiment ça qui t'avait changé.  C'était autre chose. Quelque chose qui avait creusé tes cernes et éteint ton sourire. Quelque chose dont tu n'as jamais parlé à personne depuis.

follow the yellow brick road.




Mai 2015


« T'es vraiment certaine qu'il est là ? » Tu te tournes vers ton amie, une mine faussement blasée sur le visage pour cacher une peur qui te rongeais. Cet endroit tu ne l'aimes pas beaucoup. La grille  de l'institut elle seule t'avais rappelé le souvenir cuisant de ta première venue ici, accompagné d'un adolescent de dix-huit ans que tu avais forcé à venir, pour son bien, pour qu'il ne finisse pas comme toi sur les routes, à faire confiance à des gens qui au final, ne feront que le briser.

Des années sont passés, sept, précisément et ton cœur s'est guérit de lui-même. Tu as repris la route comme si de rien était, comme si ça ne faisait plus mal du tout d'y penser. Pourtant, si. Mais tu ne préférais pas y penser, tout de suite. Le moment était un peu mal choisi. Cela faisait toujours mal d'y penser, dans un sens. Certains endroit que tu as visité ces dernières années te rappellent des souvenirs d'un passé enfouit, oublié. Tu as fait monter de nouvelles personnes dans ta voiture, fait un bout de chemin avec eux et il y a un peu de chacun dans ta voiture, un nom, une photo, un paquet de bonbon oublié là et qui n'a toujours pas bougé du vide-poches côté passager. Chacun avait sa place.

Ces derniers temps tu voyages avec une jeune serveuse que tu as rencontré au fin fond du Kansas et qui semblait vouloir s'échapper de là aussi vite que possible. Ironiquement, celle qui se faisait appeler Dorothy semblait être l'exact opposé de celle avec qui tu voyageais dans le passé. Un peu trop tête en l'air, un peu trop dissipée, la chevelure blonde et une mutation, car oui, tu étais encore tombé sur une mutante, capable de faire le bien. De rectifier ce que la vie avait abîmer.   « Ça fait longtemps, il pourrait totalement être ailleurs tu sais. Tu devrais leur téléphoner on est pas forcé de rentrer à l'intérieur. » La blonde lève les yeux au ciel, avant de frapper à la porte. Selon elle, il fallait mieux voir pour croire. Être certaine, directement en ayant la preuve visuel que ce type dont elle t'avais déjà parlé à mainte reprise était là, existait. Parce qu'au fond tu n'en savais rien, parce qu'au fond, tu avais des doutes : trois ans sur les routes avec toi et elle ne s'était jamais inquiété de le retrouver avant de passer la frontière de l'état de New-York. Toi qui détestais cette région et sa ville principale... Toi qui voulais simplement remonter jusqu'au canada pour profiter du printemps arrivant vous aviez fait une halte malencontreuse ici, dans un endroit que tu avais déjà vu et devant une porte que tu avais déjà passé. Tu n'aimes pas cet endroit. Tu as peur de ces gens capable de lire qui tu es, ce que tu veux, ce que tu as vécu. Qu'on lise en toi comme dans un livre ouvert sans que tu ne puisses rien faire contre te rendait incroyablement nerveux, la honte, sûrement, d'être un être avec des faiblesses. Un être qui se vente pourtant de ne plus en avoir.

« Mon frère est ici. » Tu dis, comme pour prévenir l'arrivée d'un jeune homme qui te ressemble beaucoup trop, qui porte ton nom de famille et qui, avec ta chance, te trouverais rapidement ici.

La vie en collectivité n'a jamais été ton fort. Alors venir ici, même pour y déposer ton cadet il y a de cela des années n'avait pas été l'expérience la plus plaisante de ta vie, particulièrement quand il a voulut te parler. Principalement quand il a voulu te rendre prisonnier de ton propre stratagème, quand il t'avais offert de rester, toi aussi. D'oublier, de te faire aider, d'apprendre à contrôler encore mieux tes pouvoirs et de pouvoir rester auprès d'un petit frère dont tu t'étais éloigné il y a trop longtemps, alors qu'il devenait ta seule véritable famille. Tu n'as pas de famille, n'est-ce pas ? Tu ne te souvenais même pas avoir dit à la personne qui te suit depuis plus de trois ans, que tu en avais un, ni même une sœur, rien. Tu t'es refermé sur toi-même pour devenir titane et tu savais, que ça ne suffirait pas ici. Tu savais qu'il te comprendrait mieux que tous. La porte s'ouvre devant vous, vous faites un pas, un seul, à l'intérieur et la voix revient. La voix, sa voix, résonne dans ta tête.
« Bienvenue à nouveau, Oz. »

goodbye, lover.


Juin 2010

« Rachel...»

La voix t'appelle, fatiguée, endolorie par des années de souffrance, de silence. Des années sans que tu n'es entendu ce prénom, Rachel, encore moi venant de ses lèvres que tu fixais, fuyant ce regard transperçant ton âme déchirée. les yeux brouillés de larmes, tu tentes d'ignorer la vérité t'étouffant de l'intérieur, tu tentes de ne pas écouter les mots se bousculant dans ta tête. Les souvenirs des fois où elle t'avais appelé ainsi, quand tout allait encore bien et que le bonheur était encore quelques choses que tu vivais. Tu l'aimais tellement. A en mourir, surement. A t'en laisser crever, sans dormir ni manger si, au grand jamais, elle venait à disparaître. Tu t'étais dit ça, longtemps, tout le long de votre relation amoureuse étrange, bancale peut-être et pourtant inébranlable à tes yeux. Bonnie and Clyde des temps modernes, des bandits amoureux filants sur les routes d'Amérique sans penser aux conséquences. Vous aviez un lendemain, un objectif. Un jour vous arrêter dans une petite ville perdue où personne ne vous poserait de problème, au bord de la mer, sur la côte Ouest. Vous y auriez vécu toute votre vie, y aurait élevés des enfants, vivant un mariage heureux et sage, loin de votre vie de banditisme sans en oublier les souvenirs.

Il a fallut que votre amour justement, vienne tout gâcher. Que cette peur maladive de vous perdre l'un l'autre ait causé la mort d'un être humain innocent. Tu vivais encore avec ces images, tous les jours de ta vie, simplement en fermant les yeux ou dans tes rêves. Ces rêves dont elle était encore et toujours la pièce maîtresse, le point central, la star légendaire. Tu vivais ton mode idyllique à travers eux. Rien ne c'était passé, tout allait pour le mieux. Les yeux clos, rien n'avait eu lieu, rien n'était arrivé, vous couliez des jours heureux, d'amour et l'eau fraîche sur la banquette arrière de votre maison de fortune. Ils étaient beaux ces rêves d'un avenir éteint. Beaux et douloureux à la fois, un peu comme ce moment réchauffant ton cœur comme brisant celui-ci.

« Ne m'appelle pas comme ça. » Dis-tu, en secouant la tête, laissant finalement les larmes couler le long de tes joues. Tes mains agrippées à la crosse de l'arme tremblent toujours, depuis que tu avais pointé celle-ci sur le sommet de son crâne. Elle ne t'avait jamais vu avec une arme chargée à la main, jamais sentit ton poids s'écraser sur elle de cette façon.
Elle t'a retrouvée par le plus grand des hasards sur vos chemins différents. Vous, vous étiez retrouvés sans le vouloir le moins du monde et pourtant, ça c'était fait. Ce destin, vous séparant comme vous réunissant de façon cruelle. Durant ces années tu avais entendu parlé d'elle quelques fois, en recontactant d'anciennes connaissances pour un service ou deux,  en te rendant à l'institut, son nom avait surgit dans la conversation, son passé, ses actes, ils en avaient conscience. Ce n'était pas sa première victime, ne serait peut-être pas la dernière, tu n'étais plus sur de rien depuis des années. Tu l'as retrouvé, comme si le destin t'invitait à reprendre tes erreurs, à les faire oublier, pardonner. Venger l'homme, oublier. Tu voulais juste te permettre d'oublier, de ne plus avoir si mal en y pensant. Mettre un terme à tout ça.

Tu l'as aimé, l'aime et l'aimera. Rien n'arrivera à te faire effacer ces mots gravés dans ta voiture ou à te faire vendre un duo de bague planqué dans ta boite à gants. Pas même le temps, tu te disais. Rien, parce que tu étais resté bloqué sur ce moment où elle n'était plus elle et tu n'étais plus toi. La fille que tu allais épouser était morte, bien avant aujourd'hui. Bien avant que ton arme ne prenne appuis contre sa tête. Tu allais tuer le monstre qui tuait. Venger, ces âmes. Tu faisais le bien, Oz.

C'était ce que tu te disais et pourtant, les larmes commençaient à couler à grand flots. Tu ne pouvais pas soutenir son regard d'avantage, ses murmures. Tes mains tremblantes s'affaissaient sous tes sanglots. Tu perdis bataille.
La femme se mouve, se redresse pour venir prendre ton visage entre ses mains, séchant tes larmes comme elle le pouvait tu n'arrivais pas à les faire cesser, pas aujourd'hui. Tu te joins à l'étreinte, passe une mains dans son cou pour l'attirer à toi. Vous vous embrassez pour la première fois en deux ans et pourtant rien ne semblait avoir été perdu, tout était toujours aussi fort, ton cœur sur le point d'exploser et votre passion intacte. Peut-être même accentué par ce manque qui te rongeais l’âme. Peut-être ton désir de la garder avec toi pour tout jour. De récupérer celle que tu aimais, et de tout reprendre à zéro, sans erreur, sans changement de plan. Tu aimerais tant, tellement, ne pas avoir à briser votre baiser, jamais.

Pourtant tu finis par le faire, quittant ses lèvres d'à peine quelques millimètres. Juste l'espace suffisant pour parler. Juste assez pour qu'elle puisse entendre ton murmure. Ta vérité, ton crime. « Je t'aime. » dis-tu, avant que le cliquetis métallique ne se fasse entendre. Le coup part, bruyant, violent. La réaction immédiate. Elle a a peine le temps d'avoir l'air surprise. A peine le temps de réaliser, que tu as transpercé son cœur, et le tiens avec, d'une balle métallique.

Elle tombe inerte sur le sol, couverte de son propre sang se répandant dans la poussière. Toi, tu restais là, l'arme attachée à la main malgré ton désir de t'en débarrasser, tes doigts crispés en étaient incapables malgré tes efforts. Tu ne paniquais pas, non. Parfaitement conscient de ton geste, ce n'était ni de la panique, qui te submergeais, ni de la peur. C'était de la tristesse. Une tristesse représentative d'un deuil qui a duré deux ans. Deux ans durant lesquels tu as gardé tout ça enfouit, tout au fond, décidé de ne pas laisser ton chagrin prendre le dessus sur toi, aujourd'hui il explosait devant un cadavre à coté duquel tu restais immobile, hurlant, fatigué.

Tu avais prévu plus d'une balle.
Tu n'avais pas assez de courage pour la retourner contre toi.
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MessageSujet: Re: (rachel) the wonderful wizard of Oz   (rachel) the wonderful wizard of Oz Icon_minitimeVen 6 Mar - 18:29

Welcoooome !!!!
Super vava !!! Il a l'air pas mal du tout ton personnage love
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Graham Lester

Feuille de personnage
statut: administrateurclasse deltagrumpy lioncats
- Graham Lester -
duco corporis

bonne nouvelle, Graham a décidé d'arrêter d'être stupide, mais chut, c'est un secret
lion de némée; capacité de se transformer en un immense lion, de plus sa peau est "pare-balles" c'est à dire qu'elle n'est pas entaillable.
professeur de maitrise des pouvoirs liés aux animaux
22/09/2014
jensen ackles
avatar by moi, signature by northern lights
1344

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MessageSujet: Re: (rachel) the wonderful wizard of Oz   (rachel) the wonderful wizard of Oz Icon_minitimeVen 6 Mar - 19:02

red
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Noah O'Dubhghaill

Feuille de personnage
statut: membreclasse alphaspicy squirrels
- Noah O'Dubhghaill -
wibbley wobbley timey wimey

Veuf et célibataire mais pas prise de tête. on va dire qu'il s'en est plutôt bien remis.
manipulation du vecteur et de l'espace temps. Contrôle totale du temps et de l'espace. Noah est capable d'arrêter, d'avancer, de reculer le temps. Il peut même changer son corps en lui donnant l'âge qu'il souhaite. Il peut se régenérer, se téléporter et détruire aussi plusieurs villes en un rien de temps. Mais il le fait rarement.
Se tape Marie-Antoinette ou Leonard De Vinci ou peut-être Ryan Gosling.
23/12/2013
Ben Haggerty
Blondie
2039

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MessageSujet: Re: (rachel) the wonderful wizard of Oz   (rachel) the wonderful wizard of Oz Icon_minitimeVen 6 Mar - 19:37

Bienvenue sur MAP ! Ton personnage à l'air bien intéressant !
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MessageSujet: Re: (rachel) the wonderful wizard of Oz   (rachel) the wonderful wizard of Oz Icon_minitimeSam 7 Mar - 1:20

coquin
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MessageSujet: Re: (rachel) the wonderful wizard of Oz   (rachel) the wonderful wizard of Oz Icon_minitimeSam 7 Mar - 1:27

perv
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Luke Holmes

Feuille de personnage
statut: membreclasse deltaspicy squirrels
- Luke Holmes -
duco corporis

Célibataire.
Vol (possède des ailes noires semblables à celle des corbeaux) + Contrôle des oiseaux.
Élève
20/11/2013
Dane DeHaan
♣ Croco. (avatar) ANESIDORA (signature)
631

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MessageSujet: Re: (rachel) the wonderful wizard of Oz   (rachel) the wonderful wizard of Oz Icon_minitimeSam 7 Mar - 9:44

Le nom bave
Bienvenue par nous !
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Invité


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MessageSujet: Re: (rachel) the wonderful wizard of Oz   (rachel) the wonderful wizard of Oz Icon_minitimeSam 7 Mar - 11:15

Bienvenue heart
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Invité


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MessageSujet: Re: (rachel) the wonderful wizard of Oz   (rachel) the wonderful wizard of Oz Icon_minitimeSam 7 Mar - 15:05

AUZ LE MAGINIFIQUEUH ! red
Bienvenue leche
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Invité


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MessageSujet: Re: (rachel) the wonderful wizard of Oz   (rachel) the wonderful wizard of Oz Icon_minitimeDim 8 Mar - 18:03

Wow quel pouvoir! Personnage au méga potentiel :D Bienvenue =)
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Oz Bellamy

Feuille de personnage
statut: administrateurclasse deltaangry unicorns
- Oz Bellamy -
wibbley wobbley timey wimey

célibataire, il a été fiancé par le passé, une fois. ça c'est très mal passé.
monde inversé et dédoublement. tu es capable de traverser le monde par les portes les plus improbables. l'océan, les miroirs. Tout ce qui peut renvoyer ton image est un accès à un monde désert dont tu es le maître. En touchant ton image dans l'une de ces surfaces, tu peux appeler ton reflet à vivre, tu te dédoubles, vous êtes deux dans le même univers et vous partagez la même conscience.
faire un tas de choses pas légales..du moins ça c'était avant, maintenant il est élève ET fait des choses pas très légales en dehors.
06/03/2015
Boyd Holbrook
batteryfox
37

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MessageSujet: Re: (rachel) the wonderful wizard of Oz   (rachel) the wonderful wizard of Oz Icon_minitimeMer 1 Avr - 15:25

merciiiii fou heart
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Hadrien d'Albaret

Feuille de personnage
statut: administrateurclasse omicronangry unicorns
- Hadrien d'Albaret -
duco corporis

résurrection
professeur d'histoire
01/05/2015
dylan rieder
wildworld
120

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MessageSujet: Re: (rachel) the wonderful wizard of Oz   (rachel) the wonderful wizard of Oz Icon_minitimeLun 18 Mai - 14:44

félicitation, tu es validé(e) !
BRO red in love Tu m'as roulé dessus mais j't'aime quand même parce que ta fiche elle est genre tellement bien écrite qu'on peut tout te pardonner satan Et Ed c't'une bitch il faut lui casser la tronche :c: Bref éclate-toi bien avec Oz et fais gaffe où tu mets tes roues troll
⊹⊹⊹
Et voilà, tu es officiellement validé(e). Tu as franchi l'étape la plus importante avant d'aller t'enjailler, t'éclater, bref avant de pouvoir RP sur le forum  Mais on est gentils, on ne va pas t'abandonner de la sorte en pleine nature. Donc voici quelques petites étapes que tu peux suivre pour mieux t'y retrouver et t'intégrer  
~ il est évident que tu es déjà allé(e) lire le règlement et les annexes du forum pour planter le contexte et commencer sur de bonnes bases. Si tu n'es pas passé(e) par là, je te conseille vivement d'y aller
~ ensuite arrive le moment d'intégrer ton personnage. Première étape, demander une chambre, tu ne veux pas dormir dans le parc du château, si ? Et enfin, troisième étape, se renseigner sur ton groupe de parrainage qui porte le nom de LES LLAMAS AND THE BABES.
~ sauf qu'il ne lui suffit pas de lui trouver un toit, il lui faut également des ami(e)s et plus si affinités  Donc je t'invite à te rendre ici pour poster ta fiche de liens et en demander. Et si tu veux te lancer dans les rps, la roulette est là pour toi !

Je t'informe que tu es dorénavant prêt(e) pour commencer l'aventure  
ENJOY ET ENCORE UNE FOIS, BIENVENUE A L'INSTITUT  
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MessageSujet: Re: (rachel) the wonderful wizard of Oz   (rachel) the wonderful wizard of Oz Icon_minitime

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