Lenha Swatzell. La solitude c'est écouter le vent et ne pouvoir le raconter à personne.

La solitude c'est écouter le vent et ne pouvoir le raconter à personne.

les trucs à savoir sur ton perso. Lenha Clare-Jane Swatzell est née il-y-a de cela 19 ans, à Chicago le 13 Mars 1994. Sa mère, Jane Clarke et son père Michael Swatzell s'étaient mariés il-y-a de ça trois ans. Ils tenaient tous les deux une petite librairie spécialisée dans les livres de médecines. A leurs yeux, Lenha était le plus beau bébé du monde, elle avait déjà une touffe de cheveux roux sur sa tête à sa naissance. « On va l'appeler Lenha. Parce que c'est beau, simple mais on va mettre un h entre le n et le a pour faire original » , avait dit Jane Clarke.  C'était d'elle que Lenha tenait ses beaux cheveux roux, Jane en était convaincue. La petite fille était un rayon de soleil.

Lenha avait vécu toute sa vie à Chicago, sans l'ombre d'un ennui pendant les sept premières années. Ses parents venaient de lui acheter un chien, qu'elle avait appeler Joke, « plaisanterie ». Parce qu'il était très blagueur. Ils se promenaient, elle son père et le chien dans une forêt – sa mère était restée faire les comptes à la librairie – lorsqu'une immense masse noir envahit le ciel. Elle se rapprocha jusqu'à envelopper Lenha comme un cocon en criant des choses qu'elle ne comprenait pas. Lorsqu'elle le raconta à son père, celui-ci la regarda d'un air sceptique et l'emmena chez l'ophtalmologue.

Quelques mois plus tard, Lenha prenait le métro avec sa mère, cette fois-ci. Un homme passa près d'elles lorsque Lenha entendit très distinctement une voix dans son oreille : « Il va mourir. » Elle regarda autours d'elle, mais sa mère n'avait pas bronché et personne ne se rendait compte de rien. Le soir, Lenha rêva de cet homme sautant sur la tram du métro, se suicidant ainsi. Quelques jours plus tard, ce cauchemar fut réalité. Des accidents similaires se passèrent par la suite, les ombres venaient toujours. Lenha en parla à ses parents. Elle fit plusieurs IRM, des examens pour voir si elle entendait correctement et les médecins conclurent qu'elle avait des hallucinations. De ce fait, elle eut droit à des médicaments immondes, censés lui « permettre d'être normal », mais rien ne fut. Les ombres continuaient d'apparaître et les morts à se succéder sous ses yeux . Elle était impuissante. Lenha enchaîna nuits blanches sur nuits blanches, refusant le sommeil, s'enferma dans sa chambre pour ne plus voir personne... Au bout d'un moment, des traces de scarification apparurent sur son corps. Lenha en vient même à rêver de sa propre mort. Ses parents l'enfermèrent à l'âge de quatorze ans dans un asile où elle rencontra Jacob Huxley, qui devient son meilleur et son seul ami, puis son petit ami. Elle lui raconta ses crises, il la crut sur parole : lui entendait des voix. Un jour, Jacob aussi se suicida. Elle ne put rien faire, car elle était en quarantaine le jour où cela se produisit.

Enfin, après deux ans et pour bonne conduite (Lenha avait comprit qu'il fallait qu'elle simule un comportement normal pour sortir de cette prison et en terminer avec les thérapies de groupe ainsi qu'avec les médocs), elle put sortir à une seule condition : son psychologue lui avait trouvé l'Institut Xavier, un établissement pour les « cas spéciaux avec des facultés cérébrales peu particulières ». C'est donc de ce pas que Lenha quitta l'hôpital pour se retrouver dans un institut qui ne lui disait rien, avec une étrange boule dans le ventre.